L'Homme de sa vie
De manière plus général, il est ridicule de classifier "films français" ou "films américains" d'allieurs, tout simplement parce que ce ne sont pas des genres. Il y a des grosses merdes en films français et il y a de grosses merdes en films américains, ça ne veut pas pour autant dire que ce sont tous des merdes en général. Quand on prend des films comme Taxi et De battre mon coeur s'est arrêté, y a quand même de quoi se demander qu'est-ce qui les unie sinon le seul détail de la nationalité des acteurs et de la langue parlée...
Des limites de la généralisation: "oui mais c'est pas vrai ils sont pas tous comme ça".
Certes, y'a des navets comme des films très bien, mais le philosophique-chiant-cinéma-d'auteur est plus typique de ce qu'on voit du cinéma français que du cinéma américain (explosions-morts-sexe). On conçoit bien que français/américain c'est pas deux catégories duales.
En plus ce film est doté d'un tas de non-dits totalement abstraits dont on ne capte jamais vraiment le sens sans pousser la reflexion (le vent dans l'entrée de la maison, par exemple). Après y'en a qui aiment découvrir cette part de mystère dans l'art qu'on a du mal à démystifier, c'est l'art abstrait. Personnellement je déteste, je préfère largement regarder une oeuvre qui te fasse vraiment ressentir et comprendre ce qu'elle veut dire (alias art "beau"). Et pas te forcer à retourner voir un truc chiant (où y'a des plans sur les pieds d'une minute, va chercher le symbole...) 15x parce que c'est vraiment pas clair.
C'est un peu comme lire un livre: en général c'est parce que c'est agréable (qu'il dise des choses intelligentes ou que ça soit juste divertissant). Mais je vois pas d'autre intérêt que celui d'aimer la masturbation cérébrale pour vouloir lire un truc indécriptable (au pif: Gargantua en "VF" (Vieille France)) avec ses figures de styles et ses sens tellement cachés qu'il faut un doctorat en langue pour les comprendre, ou optionellement le livre "explication de texte" qui va avec. Après je suis d'accord que lire Nietzsche ça peut avoir un intérêt, mais j'éspère que y'aura jamais d'adaptation de son livre au ciné parce que bon...
Ce que j'en pense finalement de ce film, c'est que y'a pas vraiment d'esthétique (alias: les mecs du film sont moches, en fait), y'a des longeurs et on est pas transporté par la "magie du film" vu que les symboles sont trop compliqués pour toucher un esprit lambda (or pour toucher/influencer les gens, il faut utiliser des techniques et idées compréhensibles par les plus abrutis).
Mais ça reste une oeuvre qui soulève des questions intelligentes (encore heureux...).
Certes, y'a des navets comme des films très bien, mais le philosophique-chiant-cinéma-d'auteur est plus typique de ce qu'on voit du cinéma français que du cinéma américain (explosions-morts-sexe). On conçoit bien que français/américain c'est pas deux catégories duales.
En plus ce film est doté d'un tas de non-dits totalement abstraits dont on ne capte jamais vraiment le sens sans pousser la reflexion (le vent dans l'entrée de la maison, par exemple). Après y'en a qui aiment découvrir cette part de mystère dans l'art qu'on a du mal à démystifier, c'est l'art abstrait. Personnellement je déteste, je préfère largement regarder une oeuvre qui te fasse vraiment ressentir et comprendre ce qu'elle veut dire (alias art "beau"). Et pas te forcer à retourner voir un truc chiant (où y'a des plans sur les pieds d'une minute, va chercher le symbole...) 15x parce que c'est vraiment pas clair.
C'est un peu comme lire un livre: en général c'est parce que c'est agréable (qu'il dise des choses intelligentes ou que ça soit juste divertissant). Mais je vois pas d'autre intérêt que celui d'aimer la masturbation cérébrale pour vouloir lire un truc indécriptable (au pif: Gargantua en "VF" (Vieille France)) avec ses figures de styles et ses sens tellement cachés qu'il faut un doctorat en langue pour les comprendre, ou optionellement le livre "explication de texte" qui va avec. Après je suis d'accord que lire Nietzsche ça peut avoir un intérêt, mais j'éspère que y'aura jamais d'adaptation de son livre au ciné parce que bon...
Ce que j'en pense finalement de ce film, c'est que y'a pas vraiment d'esthétique (alias: les mecs du film sont moches, en fait), y'a des longeurs et on est pas transporté par la "magie du film" vu que les symboles sont trop compliqués pour toucher un esprit lambda (or pour toucher/influencer les gens, il faut utiliser des techniques et idées compréhensibles par les plus abrutis).
Mais ça reste une oeuvre qui soulève des questions intelligentes (encore heureux...).
Ah, c'est encore l'éternel débat de l'oeuvre fast-food ou de l'oeuvre qui mérite qu'on y réfléchisse un petit peu... Je ne parlerais pas de L'homme de sa vie, je ne l'ai pas (encore) vu, mais pour ce qui est du paragraphe sur la littérature je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d'accord. Dans ce cas, le Da Vinci Code est le meilleur livre au monde et un Garcia Marquez ou un Giono ne vaut rien parce qu'il faut faire l'effort de soulever soi-même ses propres interprétations. Or pour moi c'est l'un des grands intérêts de l'art : forcer le récepteur à y mettre du sien et à compléter l'oeuvre initiale.
Oh et, au passage, un livre sans figure de style, ça n'existe pas
Oh et, au passage, un livre sans figure de style, ça n'existe pas

J'ai vu ce film hier soir.
Je l'ai bcp aimé, même si au début, on se demande où elle (Z.Breitman) veut en venir..
Il y a bcp de pistes à explorer, plusieurs "grilles" de lecture si je puis dire...
Ce n'est pas du tout, de mon point de vue, un film sur l'homosexualité, mais, comme l'ont dit aussi bien Zabou que Ch.Berling dans les interview promo, un film sur l'amour, sur le sentiment amoureux.
Bien sûr, l'homosexualité est abordée, avec son volet très fort sur ce qui arrive pour certains/certaines : le rejet violent par la famille... mais le film ne parle pas que de ça.
Il est question de la "sacralisation" (ou de l'officialisation.. je ne crois pas que le mot existe... sorry) de l'amour par la vie à deux, et son "point d'orgue" : le mariage.
Berling oblige Campan à se poser des questions auxquelles il n'aurait jamais pensé... il le pousse à une véritable introspection.. qui l'ébranle ; il aime sa femme, son enfant, sa famille, et ce nouvel ami qui a de grandes théories sur tt ça, qui remet tout en question, le pousse dans ses derniers retranchements.. lui fait entrevoir la relation amoureuse sous d'autres angles...
c'est un film dense, que peut-être il faut voir deux fois... je trouve que c'est une oeuvre forte et belle.
au final, malgré la forte attirance entre les deux hommes, chacun repart vers sa vie...
Les comédiens sont formidables ; Campan est vraiment un grand acteur, pour Berling je le savais déjà, et leur prestation m'a émue, bouleversée même par moments.
Léa Drucker est aussi très bien dans son rôle de femme très amoureuse, qui souffre de l'intrusion de cet ami dans leur vie..
Voillà, c'était mon petit avis à moi.
Bises et bonne journée à toutes et tous,
Mady
Je l'ai bcp aimé, même si au début, on se demande où elle (Z.Breitman) veut en venir..
Il y a bcp de pistes à explorer, plusieurs "grilles" de lecture si je puis dire...
Ce n'est pas du tout, de mon point de vue, un film sur l'homosexualité, mais, comme l'ont dit aussi bien Zabou que Ch.Berling dans les interview promo, un film sur l'amour, sur le sentiment amoureux.
Bien sûr, l'homosexualité est abordée, avec son volet très fort sur ce qui arrive pour certains/certaines : le rejet violent par la famille... mais le film ne parle pas que de ça.
Il est question de la "sacralisation" (ou de l'officialisation.. je ne crois pas que le mot existe... sorry) de l'amour par la vie à deux, et son "point d'orgue" : le mariage.
Berling oblige Campan à se poser des questions auxquelles il n'aurait jamais pensé... il le pousse à une véritable introspection.. qui l'ébranle ; il aime sa femme, son enfant, sa famille, et ce nouvel ami qui a de grandes théories sur tt ça, qui remet tout en question, le pousse dans ses derniers retranchements.. lui fait entrevoir la relation amoureuse sous d'autres angles...
c'est un film dense, que peut-être il faut voir deux fois... je trouve que c'est une oeuvre forte et belle.
au final, malgré la forte attirance entre les deux hommes, chacun repart vers sa vie...
Les comédiens sont formidables ; Campan est vraiment un grand acteur, pour Berling je le savais déjà, et leur prestation m'a émue, bouleversée même par moments.
Léa Drucker est aussi très bien dans son rôle de femme très amoureuse, qui souffre de l'intrusion de cet ami dans leur vie..
Voillà, c'était mon petit avis à moi.
Bises et bonne journée à toutes et tous,
Mady
Jade a dit :
J'aime les films de Zabou Breitman, j'avais déjà aimée "se souvenir des belles choses
Et puis il ya des films français très bien...
Je dis tout pareil ! d'ailleurs je ne vois pratiquement que des films français... (je ferai sans doute une "entorse" à mes habitudes pour aller voir le dernier Stephen Frears "Queen"°;
Bises,
Mady
J'aime les films de Zabou Breitman, j'avais déjà aimée "se souvenir des belles choses
Et puis il ya des films français très bien...
Je dis tout pareil ! d'ailleurs je ne vois pratiquement que des films français... (je ferai sans doute une "entorse" à mes habitudes pour aller voir le dernier Stephen Frears "Queen"°;
Bises,
Mady
Il y a une différence certaine entre sentir et ressentir quelque chose. Ce film ma totalement bouleversé. De part sa puissance poétique, ses suggestions, son esthétique (certaines images sont telles un tableau, notamment une en particulière. Les paroles, les mots semblent parfois résonner, les images semblent, elle parfois être comme des flashs de vie. Ca va ça vient entre passé, présent, désir de futur.
Le cinéma prend ainsi toute sa puissance : c'est bien loin de certains films qui se contentent de raconter une histoire AVEC des images. Ici certaines images sont équivoques, elles sont à elles seules une histoire, une émotion pure. J’aurais beaucoup de mal à être objectif tellement ce film à rendu intangible des Etats d’âmes des -Etats de Cœur-. Peut être n'est t'il pas crédible, sur certains points, peut-être pose t'il beaucoup de questions, ou peut être est t'il prétendu être comme un film de style ARTE pseudo philosophique ; mais mes chèr(e)s ami(e)s ce genre de film amene à la réflexion, à l'analyse, la compréhension, la sensibilité. C’est à chacun d'être Autonome, de trouver ses réponses.
Vous voulez donc que l'art soit amener sur un plateau avec des explications pré-faites et bidons ? Vous voulez qu'on vous dicte ce qu'il faut comprendre ? C’est un peu trop facile, un peu trop vulgaire, un peu trop "plastique", un peu trop vide? Non ? Alors oui ce film n'est pas parfait, mais l'imperfection est nécessaire … (d'ailleurs ce thème perfection/imperfection est aborder dans le film .) Mais l’homme de sa vie semble apporter une réflexion beaucoup plus profonde sur la vie/des vies qu'un simple "Fuck" écrit à l'envers.
Le cinéma prend ainsi toute sa puissance : c'est bien loin de certains films qui se contentent de raconter une histoire AVEC des images. Ici certaines images sont équivoques, elles sont à elles seules une histoire, une émotion pure. J’aurais beaucoup de mal à être objectif tellement ce film à rendu intangible des Etats d’âmes des -Etats de Cœur-. Peut être n'est t'il pas crédible, sur certains points, peut-être pose t'il beaucoup de questions, ou peut être est t'il prétendu être comme un film de style ARTE pseudo philosophique ; mais mes chèr(e)s ami(e)s ce genre de film amene à la réflexion, à l'analyse, la compréhension, la sensibilité. C’est à chacun d'être Autonome, de trouver ses réponses.
Vous voulez donc que l'art soit amener sur un plateau avec des explications pré-faites et bidons ? Vous voulez qu'on vous dicte ce qu'il faut comprendre ? C’est un peu trop facile, un peu trop vulgaire, un peu trop "plastique", un peu trop vide? Non ? Alors oui ce film n'est pas parfait, mais l'imperfection est nécessaire … (d'ailleurs ce thème perfection/imperfection est aborder dans le film .) Mais l’homme de sa vie semble apporter une réflexion beaucoup plus profonde sur la vie/des vies qu'un simple "Fuck" écrit à l'envers.