Ya aussi le coup du LCL, de la tour st jacque encapoté.
Bref c'est détail sont irritant, car le film est sensationel et donc il le décribilise légérement. C'est important les détailles.
Vraiment a voir !!!
les témoins
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chemin faisant
- Messages : 281
- Inscription : mer. mars 22, 2006 9:15 am
Bonjour,
J'ai été voir "Les Témoins" de Téchiné. Sur le fond, une belle idée que ce film sur les années SIDA. Mais vraiment, je me suis ennuyé. J'ai regardé une 1ère fois ma montre au bout d'une demi-heure, une deuxième fois 1/2 heure plus tard. L'impression que "il ne se passe pas grand-chose".
J'avais adoré Les Roseaux Sauvages et les Egarés du même réalisateur. Mais là, j'ai pas accroché du tout.
J'ai été voir "Les Témoins" de Téchiné. Sur le fond, une belle idée que ce film sur les années SIDA. Mais vraiment, je me suis ennuyé. J'ai regardé une 1ère fois ma montre au bout d'une demi-heure, une deuxième fois 1/2 heure plus tard. L'impression que "il ne se passe pas grand-chose".
J'avais adoré Les Roseaux Sauvages et les Egarés du même réalisateur. Mais là, j'ai pas accroché du tout.
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Space-loser
- Messages : 294
- Inscription : jeu. févr. 22, 2007 11:56 pm
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doyouwanna
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- Inscription : mar. juin 06, 2006 10:05 pm
Les Témoins, un film d’André Téchiné, avec Michel Blanc, Emmanuelle Béart, Sami Bouajila, Johan Libéreau, Julie Depardieu. Sorti le 7 mars 2007, ce film français dure 1H52. Vu un matin à l’UGC CinéCité des Halles.
Le pitch :
Paris, été 1984. Manu débarque à Paris, où il partage la chambre de sa soeur Julie dans un hôtel modeste. Il fera la connaissance d’Adrien et nouera une amitié chaste et joyeuse avec ce médecin quinquagénaire, qui lui fera découvrir le style de vie de son milieu. Au cours d’une balade en bateau, Adrien présentera à Manu Sarah et Mehdi, un couple de jeunes mariés qui vient d’avoir son premier enfant. Une passion amoureuse imprévue et l’irruption de l’épidémie du sida, encore perçue dans les médias et l’imaginaire collectif comme une peste moderne et honteuse vont bouleverser le tranquille agencement de ces destins particuliers. Chacun va devenir acteur et témoin d’un drame contemporain, où ceux qui ne mourront pas ressortiront peut-être plus forts, mais en tout cas pas indemnes.
L’avis : 6/10
http://www.throughmyeyes.fr/?p=633
Le pitch :
Paris, été 1984. Manu débarque à Paris, où il partage la chambre de sa soeur Julie dans un hôtel modeste. Il fera la connaissance d’Adrien et nouera une amitié chaste et joyeuse avec ce médecin quinquagénaire, qui lui fera découvrir le style de vie de son milieu. Au cours d’une balade en bateau, Adrien présentera à Manu Sarah et Mehdi, un couple de jeunes mariés qui vient d’avoir son premier enfant. Une passion amoureuse imprévue et l’irruption de l’épidémie du sida, encore perçue dans les médias et l’imaginaire collectif comme une peste moderne et honteuse vont bouleverser le tranquille agencement de ces destins particuliers. Chacun va devenir acteur et témoin d’un drame contemporain, où ceux qui ne mourront pas ressortiront peut-être plus forts, mais en tout cas pas indemnes.
L’avis : 6/10
http://www.throughmyeyes.fr/?p=633
Je viens de le voir. Impressionnant.
Spoiler : la scène où j'ai pleuré c'est quand Medhi revoit Manu après qu'il se soit terré quelques mois dans son mobile home.
J'avais oublié ces années, la peur que l'on ressentait à l'évocation de cette maladie qui ressemblait à une peste, contagieuse, liée à la culpabilité et au sexe. la promiscuité des lieux de drague, comme dans Les Nuits Fauves, la stigmatisation des gays et des haitiens, l'impression d'une sorte de malédiction...
J'étais gamin dans les années 80, mais tout cela m'a marqué, et je crois encore maintenant. C'est la même peur irrationnelle que je ressens juste avant de recevoir les résultats du test. La boule au ventre qui m'empêchera à jamais d'approcher un sex club ou une backroom...
Spoiler : la scène où j'ai pleuré c'est quand Medhi revoit Manu après qu'il se soit terré quelques mois dans son mobile home.
J'avais oublié ces années, la peur que l'on ressentait à l'évocation de cette maladie qui ressemblait à une peste, contagieuse, liée à la culpabilité et au sexe. la promiscuité des lieux de drague, comme dans Les Nuits Fauves, la stigmatisation des gays et des haitiens, l'impression d'une sorte de malédiction...
J'étais gamin dans les années 80, mais tout cela m'a marqué, et je crois encore maintenant. C'est la même peur irrationnelle que je ressens juste avant de recevoir les résultats du test. La boule au ventre qui m'empêchera à jamais d'approcher un sex club ou une backroom...
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ex-membre 11
- Messages : 3125
- Inscription : mer. mars 01, 2006 6:12 am
J'ai trouvé ce film sublime, tant dans la finesse du traitement que dans le jeu des acteurs. Il était temps qu'un film parle du sida sans être mélodramatique ou didactique. Ce film est d'une humanité rarement vue au cinéma ces dernières années.
Le moment qui m'a fait pleurer : Julie Depardieu, au retour à Paris après l'enterrement de Manu qui dit : "pendant toute la journée, je n'ai pas arrêté de penser au froid à cause de ma voix". C'est d'une justesse ! Pour être passé par des moments très ressemblants, je sais que c'est dans ce genre de détails qu'on se réfugie quand la douleur de la perte est trop intense.
Je conseille ce film à tout le monde, il est d'utilité publique.
J'adore Sami Bouajila, je l'ai vu pour la première fois dans Drôle de Félix, un film que j'adore, et depuis je ne l'ai pas oublié ! Que ne donnerais-je pas pour un tête à tête avec lui !
Le moment qui m'a fait pleurer : Julie Depardieu, au retour à Paris après l'enterrement de Manu qui dit : "pendant toute la journée, je n'ai pas arrêté de penser au froid à cause de ma voix". C'est d'une justesse ! Pour être passé par des moments très ressemblants, je sais que c'est dans ce genre de détails qu'on se réfugie quand la douleur de la perte est trop intense.
Je conseille ce film à tout le monde, il est d'utilité publique.
J'adore Sami Bouajila, je l'ai vu pour la première fois dans Drôle de Félix, un film que j'adore, et depuis je ne l'ai pas oublié ! Que ne donnerais-je pas pour un tête à tête avec lui !
Dans les tout premiers plans, on voit un logo LCL, alors que la marque n'existait pas encore. Plus tard, alors que Michel Blanc est en voiture, il passe à côté d'un bus de la RATP, avec sa nouvelle signalétique (les ovales multicolores).Coolio a écrit :J'ai bien aimé, vraiment je le conseil moi aussi !!
Je reproche juste qq detail temporel, a vous de trouvé lesquels lol
A part ça, le film est bien, les acteurs sont très bons (c'est bien la première fois que je trouve Julie Depardieu supportable), et Téchiné évite de tomber dans le pathos style Philadelphia