[Pour ceux qui auraient raté les deux épisodes précédents (oui je n'ai pas fait de CR, tout le monde s'en fout, mais j'ai un mot d'excuse de mon chef), rien de bien surprenant :
- Gaëtane, toujours aussi choute, malgré son regard de Bambi pris dans les phares, qui m'a fait découvrir "ma vie en l'air", une de ses meilleures prestations pour moi,
- Julien, un coup j'aime beaucoup, un coup ça m'énerve, mais c'est comme Vahiné, c'est toujours gonflé. Et "les Bêtises" version tango étaient sublimes,
- Tigane, toujours sympa, mais qui me touche toujours aussi peu (je suis peut-être trop loin de la tv...)
- et, surtout, on s'est enfin débarassé de la Julie ! Jouez hautbois, résonnez trompettes !]
Pour en revenir au dernier prime, snif, bouh, Gaëtane, mon rayon de soleil de la saison, "elle a parti" (© Sandrâ du Loft2). Pour essayer de renouveler l'exercice, je vais me risquer à filer la métaphore tennistique de saison :
- Gaëtane, dans le rôle d'Anna Ivanovic : respirant la petiotitude à plein nez, très beau jeu, beau parcours, mais un peu trop de stress et pas assez d'expérience pour affronter la redoutable concurrence dont le prénom commence par "JU".
Contrairement à Anna, Gaëtane a quand même fini par un beau prime, plein de suspense (non pas le résultat final, mais allait-elle ou non se prendre les pieds dans la lanière de sa botte ?). J'ai trouvé Marianne un peu dure, parce que Gaëtane n'était pas si mal sur Shania Twain (hum, le dernier "woman") et a quand même sacrément progressé.
J'espère que Manoukian lui fera un album (en même temps, Dédé, faudrait peut-être d'abord se dépêcher de finir celui de Beverly), parce qu'on ne peut pas dire que Gaëtane a l'air super dégourdie ou super ambitieuse. Elle ferait bien de prendre des cours avec Amel Bent, si elle veut faire autre chose que responsable-adjointe de la chorale de la MJC de Saint-Priest en Jarez. (A propos, c'est moi ou en perdant ses rondeurs, Amel a aussi perdu la moitié de son charme et son bon goût pour choisir les chansons ?).
Sinon, une fois n'est pas coutume, je ne dis pas merci à Virginie Efira. Comme je commentais l'attente du résultat final au téléphone, je n'ai pas entendu qu'elle annonçait directement le partant. J'ai donc cru que Gaëtane était la première qualifiée pour la finale et j'ai donc détruit le tympan de mon correspondant par un "WAOUH" suraigü, tout en me demandant pourquoi Gaëtane n'allait pas se mettre de côté comme d'hab. Cela dit, Virginie s'est bien rattrapée en mettant un genou à terre et en baisant la main de Gaëtane au générique final, ce qui s'appelle la concrétisation d'un fantasme personnel

.
- Julien, dans le rôle d'André Agassi. Ne passe pas inaperçu, réduit à tort à un look original à ses débuts, remporte son premier succès majeur là où on ne l'attend pas, mais joueur toutes surfaces, au palmarès historique. Parfois irrégulier, adoré ou détesté à ses débuts, il finit par imposer le respect à tous sur le long terme.
Sinon, on l'a connu mieux inspiré, mais je suis fan de la danse du verre sur "Upside down". Il a fait signe qu'il n'avait plus de voix quand Dove lui reprochait de ne pas monter sur Dave (si je puis dire...). Il aurait peut-être dû prendre "du côté de chez Swann" au lieu de "Vanina" d'ailleurs, il aurait ainsi pu davantage se reposer sur le texte (ce n'est pas une blague, je rappelle aux non-spécialistes que c'est quand même la seule chanson en hommage à Proust).
Et c'est moi ou sa maman a l'air d'avoir l'âge de la grand-mère de Gaëtane ?
- Tigane, dans le rôle de Stefan Efberg (ce qui ne nous rajeunit pas, mais je vous ai épargné Bill Tilden). Très classe, fair-play, physique avantageux, mais jeu d'attaquant un peu toujours à l'identique, manque de fantaisie.
Et pour le prime, RAS, à part que j'ai eu l'impression de voir Dove en train de tomber amoureux quand Tigane chantait.
- Conclusion : Edberg et Agassi se sont affrontés en finale du Masters 1990, victoire d'Agassi, CQFD.
(Constance, tout cela ne vaut pas les jambes de Steffi Graf...).