Les Chansons d'amour

[Brouzouf]

Oh, ça fait mal à mon petit coeur de lire ça. Je sens que je vais avoir besoin que Pds nous mettre une louchée de Clotilde Hesme dans les "Stars qui vous font craquer." Se taire, tu m'en as tant dit, plus rien ne m'étonne...

[Norma]

clothilde Hesme, c'est la brune ? Car en effet, l'actrice est mignonne. mais la mignonité d'une actrice ne suffit pas à me faire aimer christophe honoré

[anonymeB]

J'ai regardé et... c'est pas mon truc. Trop neuneu.

Et comme Raka, le truc du "Lundi ma copine crève -> Mardi je me tape un gars", ça m'avait laissé dubitatif. Ca me donnait même l'impression qu'en fait Louis Garrel, ben il en avait rien à carrer de sa copine morte, il n'attendait même que ça pour se taper un gars, huhu...

Quand au blondinet pervers qui poursuit le héros, il mérite la peine de mort tellement il est énervant.

Enfin, les films musicaux, OK, mais c'est encore mieux quand ça suit musicalement. La chanson française avec des paroles niaisardes comme on en entend des masses à la radio, c'est pas mon trip.

M'enfin bon, comme dit, j'ai jamais été amoureux, c'est clair que je suis moins sensible à l'eau de rose que d'autres. Faudrait peut-être que je le regarde un jour où je suis plus disposé à la niaiserie (ça arrive, de temps en temps... 1 fois par décennie... l'espace de quelques heures). Et puis, comme d'habitude, il suffit qu'un film montre une histoire d'amûûr homosexuelle ne serait-ce que 2 minutes et c'est un chef d'œuvre, mais comme moi j'en ai rien à foutre...

EDIT:

Et un truc énervant qui m'est revenu, c'est cette façon de présenter les choses comme si tout était évident, naturel, genre, oh mais oui, à chaque coin de rue y'a une personne qu'on peut troncher/envers qui ont peut avoir de supers sentiments trop fooorts. Super crédible. Et quand quelqu'un meure, baah, tout va bien.

Pour m'achever, j'me suis amusé à écouter le morceau "As-tu déjà aimé?". Mais quel ramassis de conneries, de niaiseries, ça ne veut rien dire. J'ai carrément éclaté de rire quand le blond à commencé à chanter. J'ai l'impression d'entendre du Zazie. Je crois que je vais même pas me donner la peine de revoir ce truc. De la niaiserie à l'état pur.

Poubelle...

[Moilux]

Je ne suis pas pleinement convaincue par ta critique, Norma. En particulier avec la fin, toute subjective qu'elle soit. Enfin, c'est pas grave ^^

Au cinéma, il y a une différence entre véracité et vraisemblance, et dans le film, ca m'a pas paru vraisemblable.

Il a pas réussi à choisir entre psychologie et allégorie. C'est mon plus fort reproche, car ces deux genres sont simplement inconciliables.

Ca serait trop long et chiant de nous expliquer un peu ces deux phrases ? Je ne dis pas ça sur un ton agressif (du style "vas-y, tu balances des idées toutes faites sans même expliquer, genre on est trop débiles si on comprend pas") mais avec naïveté et intérêt. Ca te paraît peut-être évident dans le cadre de tes études mais moi je ne trouve pas ces idées complètement limpides, toutes intéressantes qu'elles en aient l'air.

Et Brutal, même quand tu craches ton venin et ta hargne de métalleux dans un topic qui aime les coeurs, je te trouve choupinou et attendrissant. C'est terrible. Je suis sûre que tu as déjà aimé pour la beauté du geste, mon grand.

[anonymeB]

Je suis sûre que tu as déjà aimé pour la beauté du geste, mon grand.

Je ne sais même pas trop ce que ça peut bien signifier, "aimer pour la beauté du geste", huhu

[Space-loser]

Je ne cherche pas à contre-argumenter, et je comprends tout à fait pourquoi ce film peut énerver. Le côté bourgeois des films d'Honoré me gavent à fond également.
Mais quand même, ce film fait du bien, donne envie d'être amoureux. Concernant "trouver l'amour à tous les coins de rue", ouais ça peut arriver, quand on est un BG comme Louis Garrel ça aide. Puis ouais, ça peut arriver de tomber amoureux juste après un gros drame.
Je préfère dans le genre mignonet 500 jours ensemble aujourd'hui mais les chansons d'amour m'ont bercé quelques temps. Je n'arrive plus à le voir ou à écouter la musique à vrai dire. Pas un chef d'oeuvre mais un film "de génération" comme Klapish sait si bien les faire et qui deviennent ringards au bout de quelques années (Le péril jeune, L'auberge espagnole) et qu'on regarde avec un petit sourire parce que "quand même c'est mignon !".

[Paulette]

Héhé, Brutal, le fait que le public soit dans le tout ou rien n'est pas lié au fait que le film de cricri parle de pédés,
on retrouve ce débat à chacun de ses films !

[V]

OFF-Topic :

[quote="Brutaldeath"][quote]Je suis sûre que tu as déjà aimé pour la beauté du geste, mon grand.[/quote] Je ne sais même pas trop ce que ça peut bien signifier, "aimer pour la beauté du geste", huhu [/quote] Je suis le seul a avoir compris qu'il lui proposait un plan saiks??

Heu sinon moi j'ai aimé le film, mais j'ai des tendances niaises, donc ça doit être ça!

Ensuite, la mort brutale de Julie évacuée plus tard par "elle avait un caillot. Ca me convient pas. Ca tombe comme un cheveux sur la soupe. Vous allez me dire que ca existe des gens qui meurent soudainament d'un caillot, ok, mais au cinéma y a une différence entre véracité et vraisemblance, et dans le film, ca m'a pas parut vraisemblable. Et puis surtout ca m'a dérangé par ce que trop facile, genre le mec voulait qu'un personnage meurt alors paf il est mort, il s'est pas fait chier quoi.

D'après ce que je sais, l'histoire se base (je sais pas exactement dans quelle mesure...) sur ce qu'à vécu Alex Beaupain (le compositeur de la BO), la mort subite de sa fiancée...
Donc non, Honoré voulait pas spécialement qu'un perso y passe, il raconte juste l'histoire de son pote, et le film est à la mémoire de cette jeune fille...

edit : désolé pour la taille des polices, j'arrive pas a mettre en taille normale...

[Norma]

Je ne suis pas pleinement convaincue par ta critique, Norma. En particulier avec la fin, toute subjective qu'elle soit. Enfin, c'est pas grave ^^

Au cinéma, il y a une différence entre véracité et vraisemblance, et dans le film, ca m'a pas paru vraisemblable.

Il a pas réussi à choisir entre psychologie et allégorie. C'est mon plus fort reproche, car ces deux genres sont simplement inconciliables.

Ca serait trop long et chiant de nous expliquer un peu ces deux phrases ? Je ne dis pas ça sur un ton agressif (du style "vas-y, tu balances des idées toutes faites sans même expliquer, genre on est trop débiles si on comprend pas") mais avec naïveté et intérêt. Ca te paraît peut-être évident dans le cadre de tes études mais moi je ne trouve pas ces idées complètement limpides, toutes intéressantes qu'elles en aient l'air.

j'explicite :

pour la premiere phrase sur la différence entre véracité et vraisemblance, rien de bien mystique :

comme le dis V (et je m'en doutais un peu pour qu'on arrive à ce genre d'enchainement d'évenements)

D'après ce que je sais, l'histoire se base (je sais pas exactement dans quelle mesure...) sur ce qu'à vécu Alex Beaupain (le compositeur de la BO), la mort subite de sa fiancée...

Voilà, ça c'est un évenement vérace, qui arrive parfois dans la réalité, qui est vrai. Cependant, le fait que quelque chose soit vrai ne veut pas dire que dans une histoire narrée ce soit crédible, vraisemblable.

C'est ce qui fait que bien amené dans un réçit, une invasion extraterreste par exemple est vraisemblable dans une histoire, mais que mal amené, une mort soudaine ne le soit pas.
Quelque chose de mal amené, de trop brusque, de pas assez expliqué, dans une histoire, sonne faux, même si c'est le calque de quelque chose de vrai. Et cette mort était mal amenée, donc m'a pas convaincu dans le cadre du réçit.
Ca a brisé le pacte de crédulité que le spectateur noue avec l'auteur quand s'amorce la toile. Ca dénotait trop de la légerté ambiante.

Pour la différence entre psychologie et allégorie, c'est pas non plus auréolé de mystère : soit on a un personnage "humain" avec des motivations et des sentiments, soit on a un personnage "type" et on est dans l'articulation de symboles.
là, ils ont trop de méga motivation pour l'amour, mais pour le reste ce sont des coquilles vides qu'on pourrait définir par "le blon" "le brun" "la brune" "la blonde". ils ont pas de désir pour leur vie, pas de passion, pas de passé, rien, quedal, nada.

Donc soit je suis méchante et dis que c'est parce qu'ils sont creux, soit je trouve une excuse à Honoré en lui accordant qu'il a voulut faire des "types" (le mec en deuil, l'ado amoureux, etc etc) et des psychologies en même temps et que par excès de zèle ça a planté, même si au fond c'est surement par flemme de leur créer de la substance.

Voilà, rien de grandement intelo-chiant là dedans

[Moilux]

Hihi, pas intello-chiant mais merci quand même