Moins c'est long, plus c'est bon: le court-métrage

Petit ou grand écran, plein air ou salle obscure... ce que les pédégouines aiment regarder.
djoulie
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Message par djoulie »

Norma Jean a écrit : Sinon, Clermond, j'aimerais vraiment y aller (avec un film) un jour, c'est très très très reconnu comme festoch' dans le métier.
Tu m'étonnes qu'il soit reconnu. Tous genres confondus, c'est le plus grand festival de cinéma de France après Cannes. C'est un tremplin monstrueux pour les jeunes (ou moins jeunes) réalisateurs.

Sinon, un autre court assez particulier et dérangeant, que j'ai eu l'occasion de sous-titrer pour un autre festival, qui m'a beaucoup marquée et que je trouve magnifiquement réalisé: Liminal.
Norma
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Message par Norma »

très beau liminal, en effet.

Quelle direction d'acteur !!!

(Dommage, mon débit est pas top j'ai pas put apprécier du coup ce qu'il en était du montage)
djoulie
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Message par djoulie »

J'ai l'impression de me répéter (j'en ai déjà parlé sur un autre site), mais à la base, le scénario a été écrit pour être joué par un homme et une femme.
C'est en auditionnant Tonya Cornelisse (Joy) que le réalisateur a eu l'idée de changer cet aspect.
Les actrices sont impressionnantes en effet...
Zünisch
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Message par Zünisch »

Norma Jean a écrit :
Zünisch a écrit :
djoulie a écrit :Sinon c'est vrai qu'il y a toujours moyen de voir des courts lors de festivals, mais à part celui de Clermont ou le tour de France des lutins, j'ai rarement vu des festivals qui déplaçaient les foules, et je trouve ça bien dommage.
Exemple, le festival international du court-métrage à Lille: une trentaine de personnes au mieux dans la salle pendant les projections, malgré une programmation plus que correcte, qui plus est dans une grande ville.
Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer. :D
bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???

Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.

A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.
Pourtant, il me semble que la place de la fiction pure dans les courts-métrages de cette époque est extrêmement réduite. La très forte dominante documentaire s'explique bien évidemment par la volonté de l'Etat de communiquer sur ses actions. Et le court, dans cette période, était le meilleur support. Mais je doute que ce soit la seule explication. Après il y a bien sûr eu des courts, qui même taxés de documentaires, semblent issus de nul part. (Genre Guernica d'Alain Renais.) Mais toujours est-il que j'ai l'impression que la diversité du court et sa reconnaissance en terme d'oeuvre à part (et non lié obligatoirement à un long) est assez récente. M'enfin, ce ne sont pas mes études. Alors au final... :wink:
Norma
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Message par Norma »

Zünisch a écrit :
Norma Jean a écrit :
Zünisch a écrit : Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer. :D
bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???

Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.

A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.
Pourtant, il me semble que la place de la fiction pure dans les courts-métrages de cette époque est extrêmement réduite. La très forte dominante documentaire s'explique bien évidemment par la volonté de l'Etat de communiquer sur ses actions. Et le court, dans cette période, était le meilleur support. Mais je doute que ce soit la seule explication. Après il y a bien sûr eu des courts, qui même taxés de documentaires, semblent issus de nul part. (Genre Guernica d'Alain Renais.) Mais toujours est-il que j'ai l'impression que la diversité du court et sa reconnaissance en terme d'oeuvre à part (et non lié obligatoirement à un long) est assez récente. M'enfin, ce ne sont pas mes études. Alors au final... :wink:
non mais t'as pas tord ...

C'est vrai que malgré la force d'innovation des ovnis de l'époque, les courts étaient forcement de commande et formaté, et qu'il y'avait une bien moins grande liberté de thèmes.

Par contre, ce qui était perdu en liberté thématique était gagné en liberté formelle...

Et surtout, ils étaient tellement plus financés !!!! A l'époque ca devait etre un plaisir de faire un montage financier pour un court, alors que maintenant :S

Quand aux courts métrages de fiction, je connais moins bien leur état dans l'histoire.

Même si je trouve que différencier fiction/doc est pas toujours pertinent, mais ça c'est une autre histoire.
Zünisch
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Message par Zünisch »

Norma Jean a écrit :Même si je trouve que différencier fiction/doc est pas toujours pertinent, mais ça c'est une autre histoire.
"Le désir de fiction est si puissant chez les documentaristes que la distinction n’a souvent plus d’objet"... N'est-ce pas. :P

Et puis, c'est vrai que pour le financement, c'est plus complexe maintenant. Le court fait peu de recettes donc inutile de compter dessus pour le financement post-réalisation. Et dans le court, plus ça va, plus on exige un véritable respect du droit du travail. (Contre coup de sa visibilité nouvelle ?) Ce qui signifie un plus gros budget. Donc, au final, le court n'est presque financé que par des subventions. Alors... :roll:

Sinon, je suis tombée par hasard sur un court-métrage en regardant Arte. Le bûcheron des mots. Mais je ne trouve que la bande-annonce. Ce qui est dommage car je l'avais trouvé sympathique. :?
Crown Prinz
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Message par Crown Prinz »

Festival International du court-métrage étudiant de Cergy Pontoise

Les 10 et 11 Avril.

Les années précédentes c'était d'un niveau artistique très élevé. Je le recommande à tous les amateurs. Ca ne coûte que 15 € pour 2 jours complets.

Ce post n'est en aucun cas une pub à vocation commerciale.
Erual
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Re:

Message par Erual »

Dryss a écrit :Ah et un autre aussi, que j'aime vraiment particulièrement :

J'ai vomi dans mes corn flakes

Le titre est un peu étrange, mais il n'a rien à voir (enfin au premier sens du terme) avec le chef d'oeuvre qu'il cache
J'ai trouvé un autre du même réalisateur, plutôt pas mal,
Quand ch'rai grand
Je trouve juste dommage qu'on entende pas bien ce que dit la voix off.
SaltNPeppa
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Re: Moins c'est long, plus c'est bon: le court-métrage

Message par SaltNPeppa »

Jsuis tombée sur cette petite animation: http://www.youtube.com/user/futureshort ... 7HMz1WKkso
C'est...bizarre, mais plutôt bien fait.
Erual
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Re: Moins c'est long, plus c'est bon: le court-métrage

Message par Erual »

Je viens de tomber sur un petit film vraiment sympa, Dom Juan sur Seine. Je ne sais pas si c'est considéré comme un court-métrage, vu que ça dure 3/4 d'heure, mais bon, j'ai pas trouvé où poster ailleurs.
Par contre, les voix et les images sont en décalages, ce qui peut perturber.
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