Zünisch a écrit :Norma Jean a écrit :Zünisch a écrit :
Il faut dire aussi que le court-métrage n'a acquis ses lettres de noblesse que depuis une dizaines d'année. Donc forcément la publicité et les moyens de distribution sont encore à l'état larvaire comparés aux longs métrages. Mais à mon avis, ça va se développer.

bah, et tu fais quoi de l"école française des courts métrages d'après guerre ???
Certe, je dis ça parce que j'ai un module dessus cette année, mais à l'époque y'avait au ciné un court métrage documentaire ou de fiction avant chaque film, on appelait ca les "docucu" (ridicul, mais remetons ça dans les années 50), et c'était à la fois super populaire et très reconnu comme laboratoire de talent, tous les grands de la rive gauche surtout y ont débuté.
A l'époque, c'était même plus facile de tourner un court dans de bonnes conditions que maintenant.
Pourtant, il me semble que la place de la fiction pure dans les courts-métrages de cette époque est extrêmement réduite. La très forte dominante documentaire s'explique bien évidemment par la volonté de l'Etat de communiquer sur ses actions. Et le court, dans cette période, était le meilleur support. Mais je doute que ce soit la seule explication. Après il y a bien sûr eu des courts, qui même taxés de documentaires, semblent issus de nul part. (Genre Guernica d'Alain Renais.) Mais toujours est-il que j'ai l'impression que la diversité du court et sa reconnaissance en terme d'oeuvre à part (et non lié obligatoirement à un long) est assez récente.
M'enfin, ce ne sont pas mes études. Alors au final... 
non mais t'as pas tord ...
C'est vrai que malgré la force d'innovation des ovnis de l'époque, les courts étaient forcement de commande et formaté, et qu'il y'avait une bien moins grande liberté de thèmes.
Par contre, ce qui était perdu en liberté thématique était gagné en liberté formelle...
Et surtout, ils étaient tellement plus financés !!!! A l'époque ca devait etre un plaisir de faire un montage financier pour un court, alors que maintenant :S
Quand aux courts métrages de fiction, je connais moins bien leur état dans l'histoire.
Même si je trouve que différencier fiction/doc est pas toujours pertinent, mais ça c'est une autre histoire.