Pour ceux qui n'en auraient pas encore entendu parlé, la série commence en 1912 en Angleterre. On y suit la famille de Lord Grantham, sa femme américaine et ses trois redoutables filles, mais aussi la vie quotidienne de tous les domestiques du château : upstairs, downstairs. La série est écrite par Julian Fellowes, le scénariste du film Gosford Park, avec lequel il partage de nombreux points communs (mais malheureusement pas la présence de KST, bref).
Il y suffisamment de budget pour qu'il ne manque ni un bouton de guêtre, ni une petite cuillère en argent, la reconstitution historique tient la route ; les acteurs sont excellents, puisqu'ils sont british, et le scénario arrive à faire exister de nombreux personnages complexes et attachants, sans oublier les rebondissements nécessaires à toute bonne saga romanesque.
C'est un énorme carton au Royaume-Uni ; en France la série était diffusée le dimanche soir sur TMC.

J'ajoute une petite photo qui devrait plaire aux fans de Lady Mary, Michelle Dockery.

Je l'appréciais modérément dans la 1ère saison, même si elle était à l'origine d'une des meilleures péripéties (ah l'incident avec le diplomate turc...). Mon opinion a évolué plus favorablement dans la deuxième saison, où son orgueil est un peu bousculé et où elle se ScarlettO'Harise avec beaucoup de talent, devenant peut-être ainsi le personnage central de la saison.
J'aime beaucoup Lady Sibyl également, au moins aussi jolie que sa grande soeur, mais beaucoup moins photogénique (elle a vite l'air d'une bilbo bimbo dès qu'elle quitte son costume d'époque).
Quant à Lady Edith, on ne sait pas trop si on doit la plaindre ou se méfier d'elle pour les vacheries (certes réciproques) faites à sa soeur.

Ma préférée, c'est quand même Elizabeth McGovern, qui joue leur mère. Tous ceux qui ont vu Il était une fois en Amérique n'ont pas pu oublier ses yeux de chat.
Enfin Maggie Smith écrase tout le monde de son talent dans le rôle de la grand-mère aristocrate au franc-parler réjouissant et à l'humour caustique.
Il y a aussi des acteurs masculins, et j'aime plutôt bien Lord Grantham ou Bates, mais bon voilà.
J'oubliais de dire que Michelle Dockery et Elizabeth McGovern poussent aussi la chansonette. Un petit aperçu :
(Constance, la nostalgie est toujours ce qu'elle était).