Bon, et bien voilà, à l'annonce de la diffusion d'un porno lesbien diffusé au cours du festival gay et lesbien de Paris, bibi elle-même s'est dit qu'elle ne pouvait pas rater ça.
Il faut dire que les annonces qui avaient été faites nous annonçaient un film révolutionnaire, presque politique, avec enfin à l'écran la "vraie" représentation de la sexualité queer et lesbienne, un "porno romantique queer", selon la réalisatrice, loin des clichés véhiculés par les pornos hétéros montrant une image fausse des soi-disantes lesbiennes jouées par des actrices hétéros.
Dans Zurban, on pouvait lire "un porno lesbien zappe les codes hétérocentrés pour satisfaire un public féminin" et "[ce film] devait rappeler qu'il est possible d'associer la pornographie à la révolution sexuelle en traçant une nouvelle géographie des zones érogènes du corps des femmes en déjouant les codes classiques à l'assignation à l'identité des genres" (article signé par Alain Tap).
Sur le site officiel du film (là) j'avais aussi lu que One NIght Stand avait remporté le 1er prix du porn film festival de Berlin.
Bref, One Night Stand, je l'avais estampillé "à voir", et je l'ai vu...
Si j'ai bien vu le porno, en revanche, j'ai eu beau chercher une once de "romantique", je ne l'ai pas trouvée.
Si j'ai bien vu un porno zappant les codes hétérocentrés dans le sens où aucun homme n'est apparu à l'écran pour sauver deux femmes frustrées de jouissance par manque de pénis salvateur, je me suis tout de même demandé si ces codes étaient si loin que ça. En effet, si aucun homme n'est apparu en chair et en membre, les délicieux godes ceintures gros comme il faut ont été de la partie dans 3 scènes sur 5 (si mes souvenirs sont bons), les actrices se livrant ainsi à une parodie de coït hétéro... Par voie vaginale ET anale bien sûr. A défaut d'homme, gode save the gouine... Ah oui vraiment, question "nouvelle géographie des zones érogènes", j'en reste pantoise, cela change tellement des pornos hétéros où les femmes se font prendre par devant et par derrière par un mec au membre surdimensionné...
A défaut de gode ceinture, il reste bien sûr, pour deux scènes, la bonne vieille jouissance manuelle... Dans One Night Stand, celle-ci survient par voie vaginale seulement si la chose introduite est de bonne taille... Pour celles et ceux qui ne suivent pas, les deux scènes sans gode sont donc deux scènes de fist. Dont l'une dans les chiottes d'une boîte.
Voilà comment la sexualité queer/lesbienne est représentée loin des clichés... Personnellement je ne me suis pas retrouvée un instant là dedans. Au nombre de sorties bien avant la fin du film, je me console en me disant que je n'ai pas été la seule dans ce cas. Et au nombre de rires gênés survenus pendant la projection, je me rassure encore plus...
Je ne peux pas vous dire si à la fin du film, une salve d'applaudissements est venue accueillir la réalisatrice et les acteurs/trices, parce qu'on a fini par se barrer, une dizaine de minutes avant la fin de la projection, notre quota de scènes de viande en gros plan ayant été dépassé depuis un bon moment déjà...
Il y a quand même une chose positive que je retiens du film : j'ai trouvé la BO excellente. Dommage qu'entre les plages musicales, le micro ait été placé aussi près de la scènes des ébats, les floc-floc à répétitions finissant par gâcher mon petit plaisir auditif...
One Night Stand (porno lesbien)
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La Noiraude
- Messages : 6664
- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Tout à fait d'accord avec cécile, puisque nous étions ensemble pour assister à la séance.
Compte tenu de la queue faramineuse qu'il y avait devant le Grand Rex pour assister à la projection, je serais curieuse de savoir quelle a été la proportion de femmes qui ont "aimé" ou qui ont été "excitées" par ce porno. A moins que je ne sois pas lesbienne, ou complètement asexuée, ce que j'ai vu n'était nullement représentatif de la sexualité lesbienne, mais certainement d'une frange (petite) de la communauté lesbienne.
Pour le reste (c'est à dire, les gros plans, le cadrage et les halètements des actrices) et bien, on était bien dans du porno. Donc fallait pas s'attendre à autre chose !!!!!!!!
Compte tenu de la queue faramineuse qu'il y avait devant le Grand Rex pour assister à la projection, je serais curieuse de savoir quelle a été la proportion de femmes qui ont "aimé" ou qui ont été "excitées" par ce porno. A moins que je ne sois pas lesbienne, ou complètement asexuée, ce que j'ai vu n'était nullement représentatif de la sexualité lesbienne, mais certainement d'une frange (petite) de la communauté lesbienne.
Pour le reste (c'est à dire, les gros plans, le cadrage et les halètements des actrices) et bien, on était bien dans du porno. Donc fallait pas s'attendre à autre chose !!!!!!!!
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deadxkorps
- Messages : 2847
- Inscription : ven. juin 30, 2006 6:49 pm
Bah euh que dire, à part que je plussoie totalement cecile77 pour le coup.
Avec Chromo, on s'es marrées plus d'une fois, et le reste du temps on s'est faites chier. La voisine de gauche de Chromo était morte de rire, et arrêtait pas de parler avec les gens autour pour savoir s'ils aimaient, et en effet, pas mal de rires gênés, voire même de "eurk" général.
Je partage tout à fait l'avis de Cecile77 sur l'utilisation des gode-ceintures, et du fist (direct, dès la première scène, *bam prenez vous ça en pleine figure*). J'ai trouvé ça long, répétitif, et au final assez affreux. Les actrices et acteurs (deux trans FtM) étaient belles et tout, donc ça ça sera le seule point positif. Finalement j'ai trouvé seulement la dernière scène potable, dommage qu'elle ait été si longue (et donc si chiante). Et puis en effet, pour le romantisme on repassera, les scènes n'ont pour la plupart AUCUN scnéario (même pas la livreuse de pizza qui s'attarde), genre "hop salut" et bam on baise.
Pour répondre à tes interrogations, cecile, oui il y a eu une ovation à la fin, mais pas standing, et puis je pense franchement que c'était plus par politesse envers la réa et les actrices qu'autre chose.... De même que beaucoup ne sont pas partis par politesse à mon avis.
Enfin voilà, plutôt une grosse déception donc, et l'impression que pour contrer la vision clichée d'une sexualité lesbienne trop "douce" (mots mêmes d'une actrice), et bien on est tombés dans l'extrême inverse. Dommage.
Avec Chromo, on s'es marrées plus d'une fois, et le reste du temps on s'est faites chier. La voisine de gauche de Chromo était morte de rire, et arrêtait pas de parler avec les gens autour pour savoir s'ils aimaient, et en effet, pas mal de rires gênés, voire même de "eurk" général.
Je partage tout à fait l'avis de Cecile77 sur l'utilisation des gode-ceintures, et du fist (direct, dès la première scène, *bam prenez vous ça en pleine figure*). J'ai trouvé ça long, répétitif, et au final assez affreux. Les actrices et acteurs (deux trans FtM) étaient belles et tout, donc ça ça sera le seule point positif. Finalement j'ai trouvé seulement la dernière scène potable, dommage qu'elle ait été si longue (et donc si chiante). Et puis en effet, pour le romantisme on repassera, les scènes n'ont pour la plupart AUCUN scnéario (même pas la livreuse de pizza qui s'attarde), genre "hop salut" et bam on baise.
Pour répondre à tes interrogations, cecile, oui il y a eu une ovation à la fin, mais pas standing, et puis je pense franchement que c'était plus par politesse envers la réa et les actrices qu'autre chose.... De même que beaucoup ne sont pas partis par politesse à mon avis.
Enfin voilà, plutôt une grosse déception donc, et l'impression que pour contrer la vision clichée d'une sexualité lesbienne trop "douce" (mots mêmes d'une actrice), et bien on est tombés dans l'extrême inverse. Dommage.
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ChOuQueTTe
- Messages : 2018
- Inscription : lun. janv. 02, 2006 9:33 pm
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chromosomeX
- Messages : 2293
- Inscription : lun. sept. 05, 2005 6:47 pm
bon tout a été dit (quasiment), à noter tout de même une mini altercation à la fin du générérique = une fille sors de la salle en disant que la réal a (je cite) "oublié son cerveau(...) et oublié les lesbiennes, aussi".
S'en suit une petite huée (des gens qui ont aimé le film donc) et là une "pro" lance à l'"anti" = "mais elles baisent et elles jouissent, les lesbiennes!"
Oui oui d'accord, menfin tout de même, pour briser les clichés hétéros, est-ce-que l'utilisation quasi-systematique d'un substitut phallique était necessaire?...
S'en suit une petite huée (des gens qui ont aimé le film donc) et là une "pro" lance à l'"anti" = "mais elles baisent et elles jouissent, les lesbiennes!"
Oui oui d'accord, menfin tout de même, pour briser les clichés hétéros, est-ce-que l'utilisation quasi-systematique d'un substitut phallique était necessaire?...
Dernière modification par chromosomeX le dim. nov. 19, 2006 2:00 pm, modifié 2 fois.
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deadxkorps
- Messages : 2847
- Inscription : ven. juin 30, 2006 6:49 pm
ChOuQueTTe a écrit :va falloir qu'on t'explique comment ca marche un fist Fucking ...deadxkorps a écrit : du fist (direct, dès la première scène, *bam prenez vous ça en pleine figure*).
T'inquiète jai eu l'occasion de BIEN voir comment ça marchait, grâce aux supers gros plans ultra-appetissants... c'était ... chouette v___v
Chromo : ah ouais j'avais oublié ça
J'aurais trop voulu qu'on reste pour les questiosn réponses, ça devait être grandiose.je n'ai pas vu ce film mais rien que le titre augure mal... "One night stand" c bien l'expression anglaise pour "un plan Q" et ce genre de chose c rarement subtil et cérébral même dans la vraie vie..
Ceci dit tout réduire aux pénétrations et aux godes, comme cela semble être le cas, c qd meme à coté de la plaque du vécu... Même si je milite pour que les hétéros comprennent que les lesbiennes ne sont pas lesbiennes par refus de la pénétration (quelle qu'elle soit) mais par absence de désir de l'homme... Ce n'est pas le tout...
Donc peut être que cette dame a des références qui l'empèchent de se détacher du modèle dominant et donc rend la chose comme un clone de l'existant hétéro pour mâle (parce que même chez les dames hétéros j'en connais fort peu que le porno "branche", elles fotn généralement une petite mimique dégoutée qd le sujet est évoqué)
Ceci dit tout réduire aux pénétrations et aux godes, comme cela semble être le cas, c qd meme à coté de la plaque du vécu... Même si je milite pour que les hétéros comprennent que les lesbiennes ne sont pas lesbiennes par refus de la pénétration (quelle qu'elle soit) mais par absence de désir de l'homme... Ce n'est pas le tout...
Donc peut être que cette dame a des références qui l'empèchent de se détacher du modèle dominant et donc rend la chose comme un clone de l'existant hétéro pour mâle (parce que même chez les dames hétéros j'en connais fort peu que le porno "branche", elles fotn généralement une petite mimique dégoutée qd le sujet est évoqué)