Bisexuel , une réalité difficile a assumer
Donc pour résumer, quand on est bi, c'est nettement plus compliqué que d'être homo...
C'est sur qu'aller dire aux parents qu'on aime les filles, et aussi les garçons, beh ils auront tendance à dire "bah t'as qu'à sortir qu'avec des garçons". Et inversement, si on dit "j'aime les filles", et qu'après on sort avec un mec, hum!
C'est sur qu'aller dire aux parents qu'on aime les filles, et aussi les garçons, beh ils auront tendance à dire "bah t'as qu'à sortir qu'avec des garçons". Et inversement, si on dit "j'aime les filles", et qu'après on sort avec un mec, hum!
Moi aussi je suis bi mais comme dit plus haut c'est surement plus facile d'étre bi lorsqu'on est une femme, en revanche la torture est la méme, savoir qu'un jour il faudra choisir, savoir que beaucoup pense que c'est impossible d'étre bi qu'on est soi homo soit hétero, toujours les méme remarque et les méme questions, assez difficile a la longue ... moi je suis bi je suis fidéle ,il m'est arriver d'aimer un homme, il m'est arrivée d'aimer une femme et je sais qu'un jour il faudras choisir ... aie aie aie en tout cas c'est très bien ecrit et touchant de sincerité, je t'embrasse
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
Personnellement, j'en ai assez que d'un côté des homos disent que la bisexualité n'existe pas et de l'autre des bis disent que tout le monde est comme eux!
Chaque personne est différente et vit sa sexualité de façon différente. Il y a des tas de théories sur ce qui peut engendrer telle ou telle orientation sexuelle, mais rien de très concret.
Alors bien sûr, ceux qui sont homos et qui disent qu'il n'y a pas de bisexualité, croient bien faire parce qu'eux-mêmes ont eu ce questionnement, ce doute, qui les a finalement amenés à se dire homosexuels. Mais je crois qu'ils projettent juste leur vie à eux sur des gens qui ne sont pas comme eux et ils croient pouvoir interpréter leurs sentiments. Certains s'imaginent que les bis sont des homos non-assumés, qui sortent encore avec des personnes du sexe opposé.
Si des gens se disent bi et restent sur ce choix, c'est qu'ils ont eu aussi ce cheminement et qu'ils peuvent vraiment éprouver des sentiments et du désir sexuel pour les deux genres.
A l'inverse, une théorie dit que l'on nait tous bis et que c'est ce que l'on vit qui nous oriente vers l'un des deux genres. Mais on a aussi des théories qui disent que l'orientation sexuelle est prédestinée à la naissance. Alors je ne crois pas que ce soit une bonne idée de tirer des conclusions de théories qui visiblement se contredisent...
Chaque personne est différente et vit sa sexualité de façon différente. Il y a des tas de théories sur ce qui peut engendrer telle ou telle orientation sexuelle, mais rien de très concret.
Alors bien sûr, ceux qui sont homos et qui disent qu'il n'y a pas de bisexualité, croient bien faire parce qu'eux-mêmes ont eu ce questionnement, ce doute, qui les a finalement amenés à se dire homosexuels. Mais je crois qu'ils projettent juste leur vie à eux sur des gens qui ne sont pas comme eux et ils croient pouvoir interpréter leurs sentiments. Certains s'imaginent que les bis sont des homos non-assumés, qui sortent encore avec des personnes du sexe opposé.
Si des gens se disent bi et restent sur ce choix, c'est qu'ils ont eu aussi ce cheminement et qu'ils peuvent vraiment éprouver des sentiments et du désir sexuel pour les deux genres.
A l'inverse, une théorie dit que l'on nait tous bis et que c'est ce que l'on vit qui nous oriente vers l'un des deux genres. Mais on a aussi des théories qui disent que l'orientation sexuelle est prédestinée à la naissance. Alors je ne crois pas que ce soit une bonne idée de tirer des conclusions de théories qui visiblement se contredisent...
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- Messages : 39
- Inscription : jeu. janv. 10, 2008 1:34 pm
Bonsoir Fantash
Bravo pour ton témoignage ça m'a touché je suis dans le meme cas que toi.
J'ai 29 ans et je suis bi je n'ai jamais eu de copines mais je sais que je suis bi aux vues de l'attirance que j'ai pour les femmes, je n'ai jamais été aussi sure detre bi d'ailleurs. Il est vrai que c'est assez perturbant, quand je me suis apperçu que jetais bi je me disais "Je ne veux pas je suis ou hetero ou homo mais pas les deux ce n'est pas possible" pourtant je me dis que prendre ceci paisiblement serait la meilleure solution car l'amour n'a pas de sex et surtout que les attirances ne se commandent pas. Pour moi il faut jouer la carte Carpe diem on n'a qu'une vie essayez ce qui nous attire avec précautions bien sûr. Des bi vont au fur et à mesure devenir ou homo ( ce n'est pas une généralité bien sur!!) ou rester bi avec une petite ou grosse préference pour le sex masculin ou féminin et ça ne les genera pas outre mesure.
Le regard des autres malheureusement si ce n'est pas une histoire d'orientation sexuelle ça sera autre chose. On ne pourra jamais empêcher les autres de parler de poser des questions indiscretes la société veut que nous sortions tous du meme moule heteros blancs. En tout ca je comprends ta position et les questions que tu te posent tu as tout mon soutien.
Bravo pour ton témoignage ça m'a touché je suis dans le meme cas que toi.
J'ai 29 ans et je suis bi je n'ai jamais eu de copines mais je sais que je suis bi aux vues de l'attirance que j'ai pour les femmes, je n'ai jamais été aussi sure detre bi d'ailleurs. Il est vrai que c'est assez perturbant, quand je me suis apperçu que jetais bi je me disais "Je ne veux pas je suis ou hetero ou homo mais pas les deux ce n'est pas possible" pourtant je me dis que prendre ceci paisiblement serait la meilleure solution car l'amour n'a pas de sex et surtout que les attirances ne se commandent pas. Pour moi il faut jouer la carte Carpe diem on n'a qu'une vie essayez ce qui nous attire avec précautions bien sûr. Des bi vont au fur et à mesure devenir ou homo ( ce n'est pas une généralité bien sur!!) ou rester bi avec une petite ou grosse préference pour le sex masculin ou féminin et ça ne les genera pas outre mesure.
Le regard des autres malheureusement si ce n'est pas une histoire d'orientation sexuelle ça sera autre chose. On ne pourra jamais empêcher les autres de parler de poser des questions indiscretes la société veut que nous sortions tous du meme moule heteros blancs. En tout ca je comprends ta position et les questions que tu te posent tu as tout mon soutien.

Moi c'était au lycée, grands moments de questionnements... Etais-je amoureux d'une demoiselle ou était-ce seulement du désir-c'est-facile-de-confondre-tout-le-monde-le-dit question bateau dont je connaissait déja la réponse...
Question que je me suis posé : Est ce que je serais toujours amoureux d'elle si elle était un garçon ?
Découverte de la réponse. Oui.
Discussion avec une copine au tel deux mois après... elle : "blablabla oui mais ( avec l'accent de qui abat un as aux cartes ) est ce que si c'était un mec tu l'aimerais autant ?"
-"Oui, je voudrais probablement moins coucher avec mais oui."( début de pseudo mauvaise foi, je me disais déja que quand on aime on trouve vite le moyen et l'envie de s'amuser )
-"Ah. T'es VRAIMENT amoureux"
C'est devenu presque un test... est ce que je t'aimerais autant si tu étais un garçon ?
( D'ailleurs maintenant je suis bien embêté pour être sûr de mes sentiments
, mais c'est une autre histoire )
Question posée immédiatement après, évidemment... Et après tout , pourquoi je pourrais pas tomber amoureux d'un garçon ? Y'a bien des filles à qui ca arrive
Et puis, le temps a passé... je n'étais pas vraiment attiré physiquement par les garçons , mais en connaissant mieux un ami j'ai commencé à avoir , ( au bout de 6 ans quand même ) des sentiment amoureux pour lui...Et à un moment où on parlait du sujet, je lui ai dit...( c'était quelque chose comme "je me sens pas attiré par les garçons en général ,mais par toi, oui. et , si tu veux savoir, j'ai l'eau à la bouche - dsl pour l'image- rien qu'à l'idée de t'embrasser et j'ai déja eu très envie de te faire une gâterie." ) Ca l'a surpris, il m'a dit que c'était pas son truc - ce que je savais- mais on es restés très bons amis ...
Il a beaucoup changé depuis d'avis sur l'homosexualité... j'ai vraiment une influence désastreuse... Maintenant parfois c'est lui qui me taquine
Voilà pour le "je raconte ma vie "
Par contre... être bi , surtout garçon, ca passe en général mal... je pense pouvoir aimer quelqu'un, pour ce qu'il/elle est , pas en fonction de la composition de la culotte/du caleçon, mais suis parfois considéré comme si je ne savais pas ( et DEVAIS ) choisir mon camp, genre :
Homme hétéro : viril , normal.
Homme homo : pervers, mais distingué.
Homme bi : La catin de service...
Je me console en me disant que je vois ce qu'ont a subir de nombreuses femmes tous les jours
Question que je me suis posé : Est ce que je serais toujours amoureux d'elle si elle était un garçon ?
Découverte de la réponse. Oui.
Discussion avec une copine au tel deux mois après... elle : "blablabla oui mais ( avec l'accent de qui abat un as aux cartes ) est ce que si c'était un mec tu l'aimerais autant ?"
-"Oui, je voudrais probablement moins coucher avec mais oui."( début de pseudo mauvaise foi, je me disais déja que quand on aime on trouve vite le moyen et l'envie de s'amuser )
-"Ah. T'es VRAIMENT amoureux"
C'est devenu presque un test... est ce que je t'aimerais autant si tu étais un garçon ?
( D'ailleurs maintenant je suis bien embêté pour être sûr de mes sentiments

Question posée immédiatement après, évidemment... Et après tout , pourquoi je pourrais pas tomber amoureux d'un garçon ? Y'a bien des filles à qui ca arrive

Et puis, le temps a passé... je n'étais pas vraiment attiré physiquement par les garçons , mais en connaissant mieux un ami j'ai commencé à avoir , ( au bout de 6 ans quand même ) des sentiment amoureux pour lui...Et à un moment où on parlait du sujet, je lui ai dit...( c'était quelque chose comme "je me sens pas attiré par les garçons en général ,mais par toi, oui. et , si tu veux savoir, j'ai l'eau à la bouche - dsl pour l'image- rien qu'à l'idée de t'embrasser et j'ai déja eu très envie de te faire une gâterie." ) Ca l'a surpris, il m'a dit que c'était pas son truc - ce que je savais- mais on es restés très bons amis ...
Il a beaucoup changé depuis d'avis sur l'homosexualité... j'ai vraiment une influence désastreuse... Maintenant parfois c'est lui qui me taquine

Voilà pour le "je raconte ma vie "
Par contre... être bi , surtout garçon, ca passe en général mal... je pense pouvoir aimer quelqu'un, pour ce qu'il/elle est , pas en fonction de la composition de la culotte/du caleçon, mais suis parfois considéré comme si je ne savais pas ( et DEVAIS ) choisir mon camp, genre :
Homme hétéro : viril , normal.
Homme homo : pervers, mais distingué.
Homme bi : La catin de service...
Je me console en me disant que je vois ce qu'ont a subir de nombreuses femmes tous les jours
