
Vos textes et poèmes
Une nouvelle fois, des trucs en vrac :
Laurent
Lèvres mauves
Crâne de chat frappé
Cette fois-ci je t'oublierais
Neige radioactive
Loup maniaque
Lorsque tes doigts
Arrivent jusqu'à moi
(Laurent)
(Laurent)
Napalm ascensionnel
Cheval d'étang inconsidéré
-------------------------------
Je serais ton officier durable
Ton aérolithe insondable
------------------------------
Luciole périlleuse
Dans ta cave des serpentins des acariens
Des bleuets
Je mentirais
(Scaphandre irradiant)
(Présente moi ton sang)
------------------------------------
Alors que des reptiles sans mains te protègent
Tu meurtris mon premier-jour-appesanti
---------------------------------
Voyou aux lèvres d'écluses
Daim électrocuté par un ami
Fleur létale de ton prochain jour
-----------------------------------
Nuitée des capitaines déshabillés
Coquelicot de cendre
Derrière les grilles
(Je dénombre les rôdeurs démultipliés)
Laurent
Lèvres mauves
Crâne de chat frappé
Cette fois-ci je t'oublierais
Neige radioactive
Loup maniaque
Lorsque tes doigts
Arrivent jusqu'à moi
(Laurent)
(Laurent)
Napalm ascensionnel
Cheval d'étang inconsidéré
-------------------------------
Je serais ton officier durable
Ton aérolithe insondable
------------------------------
Luciole périlleuse
Dans ta cave des serpentins des acariens
Des bleuets
Je mentirais
(Scaphandre irradiant)
(Présente moi ton sang)
------------------------------------
Alors que des reptiles sans mains te protègent
Tu meurtris mon premier-jour-appesanti
---------------------------------
Voyou aux lèvres d'écluses
Daim électrocuté par un ami
Fleur létale de ton prochain jour
-----------------------------------
Nuitée des capitaines déshabillés
Coquelicot de cendre
Derrière les grilles
(Je dénombre les rôdeurs démultipliés)
Ode aux Sorcières
Victime d’un sortilège
Dont rien ne vous protège
Il n’y a qu’une liqueur
Pour taire vos frayeurs
Les amours saphiques
De vos jeux lubriques
Ne seront une offense
Pas même pour le silence
Le soir au clair de lune
Vous ne serez plus qu’une
Tout ce qu’ils en pensent
N’a pas grande importance
Ni philtre, ni breuvage,
Au ciel, pas un nuage
Pour ternir vos transes
Ou salir vos plaisances.
Victime d’un sortilège
Dont rien ne vous protège
Il n’y a qu’une liqueur
Pour taire vos frayeurs
Les amours saphiques
De vos jeux lubriques
Ne seront une offense
Pas même pour le silence
Le soir au clair de lune
Vous ne serez plus qu’une
Tout ce qu’ils en pensent
N’a pas grande importance
Ni philtre, ni breuvage,
Au ciel, pas un nuage
Pour ternir vos transes
Ou salir vos plaisances.
bon, je me lance, je vous ai choisi quelques'uns des miens, attention, c'est niais
jvous aurais prévenue...
Je vous en posterai un autre qui lui, ne le sera pas du tout, il sera pour ainsi dire, euh... particulier.
un petit bout...
un petit bout de toi,
un jour, oui, un jour, si tu me le demandais, j'aimerai.
Un petit bout de toi qui serai en moi,qi emplirait de vie mon corps et le secourait encore et encore.
Un petit bout de toi qui lorsque je me serreraitout contre toi te ferai sentir qu'il est bien la.
Un petit bout de toi qui me rappellerai, si malheur il t'arrivait, combien je t'aimais
Un petit bout de toi, qui a sa venu et durant sa vie, nous ferait rire aux éclats et mettrait nos coeurs en émoi.
Un petit bout de toi, un petit bout de moi, pour que la fusion ne soit plus de deux mai trois.
un petit bout de toi, un petit bout de moi, fille ou garçon, peu importera.
Un petit bout de toi un petit bout de moi, pour te dire que même si unjour par malheur je ne suis plus la, je t'aimerai toujour et par sa présence je serai
la.
Un petit bout de toi, un petit bout de moi, un petit bout de nous, qui une fois sur terre nous ferait vivre des moment fous et doux...
Je t'aime
Deux coeur
Deux coeurs meurtris se sont trouvés et apprivoisés
Ils avaient froids et, ils se sont réchauffés
Ils ont erré longtemps avant de se rencontrer
Et dire qu'ils pensaient, que le bonheur n'allait peut-être plus jamais leur arriver
Ils sont a présent si bien, qu'ils ne font plus qu'un
Quelle jolie histoire que celle-ci.
Je suis certaines que tu sais de qui il s'agit
Dans mon coeur longtemps la douleur et le froid on reigné
Mais toi, de ta douceur ta bonne humeur et ta chaleur tu as tout changé.
J'ai la force a présent, pour toi d'en faire autant
Réchauffer ton coeur, t'apporter du bonheur et, apaiser ta douleur
Je veux panser tes blessures et te faire oublier ces tristes mésavventures.
Ne t'inquièe pas je serai la
Mes mains tiennent fermement ton coeur et ne lelaisseron pas tomber a terre
Elles ne le piétineront pas comme on a pu te le faire
Elle t'apporteront la douceur et le réconfort dont tu as besoin car avec toi, je me sens si bien
Je ferai tout pour que tu continue a leur faire confience malgré toute cette souffrance tu peux en avoir l'assurence
Quoi qu'il arrive, je ne laisserai pas ton coeur partir a la dérive
Si tu doute, que tu as peur, je le tirerai vers la rive du bonheur
On ne sait jamais ce qu'il peut arriver
Mais il y adeux choses que je peut te jurer
ces deux choses s'appellent respect et fidélité.
je t'aime comme je n'aurai jamais pensé aimer
T'aimer dans le noir
Jamais je ne t'ai vu, pourtant, lorsque je t'ai senti tu m'as tout de suite plu.
Il ma suffi de te toucher, pour savoir que je n'étais pas prête de t'oublier
Pour moi te voir n'est rien car il me suffit de te prendre la main pour me sentir bien, de te parler et que l'on ne fasse plus qu'un.
Jamais je ne pourrai te rendre tes regards, je sais qu'avec les autres c'était différent, pas grave on compensera autrement;
Jamais je ne teverrai, ça ne fait rien, tu me plais
Jamais je ne teverrai et pourtant, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais
Voila c'était votre numéro d'octobre du magazine 100% niaiserie... lol

Je vous en posterai un autre qui lui, ne le sera pas du tout, il sera pour ainsi dire, euh... particulier.

un petit bout...
un petit bout de toi,
un jour, oui, un jour, si tu me le demandais, j'aimerai.
Un petit bout de toi qui serai en moi,qi emplirait de vie mon corps et le secourait encore et encore.
Un petit bout de toi qui lorsque je me serreraitout contre toi te ferai sentir qu'il est bien la.
Un petit bout de toi qui me rappellerai, si malheur il t'arrivait, combien je t'aimais
Un petit bout de toi, qui a sa venu et durant sa vie, nous ferait rire aux éclats et mettrait nos coeurs en émoi.
Un petit bout de toi, un petit bout de moi, pour que la fusion ne soit plus de deux mai trois.
un petit bout de toi, un petit bout de moi, fille ou garçon, peu importera.
Un petit bout de toi un petit bout de moi, pour te dire que même si unjour par malheur je ne suis plus la, je t'aimerai toujour et par sa présence je serai
la.
Un petit bout de toi, un petit bout de moi, un petit bout de nous, qui une fois sur terre nous ferait vivre des moment fous et doux...
Je t'aime
Deux coeur
Deux coeurs meurtris se sont trouvés et apprivoisés
Ils avaient froids et, ils se sont réchauffés
Ils ont erré longtemps avant de se rencontrer
Et dire qu'ils pensaient, que le bonheur n'allait peut-être plus jamais leur arriver
Ils sont a présent si bien, qu'ils ne font plus qu'un
Quelle jolie histoire que celle-ci.
Je suis certaines que tu sais de qui il s'agit
Dans mon coeur longtemps la douleur et le froid on reigné
Mais toi, de ta douceur ta bonne humeur et ta chaleur tu as tout changé.
J'ai la force a présent, pour toi d'en faire autant
Réchauffer ton coeur, t'apporter du bonheur et, apaiser ta douleur
Je veux panser tes blessures et te faire oublier ces tristes mésavventures.
Ne t'inquièe pas je serai la
Mes mains tiennent fermement ton coeur et ne lelaisseron pas tomber a terre
Elles ne le piétineront pas comme on a pu te le faire
Elle t'apporteront la douceur et le réconfort dont tu as besoin car avec toi, je me sens si bien
Je ferai tout pour que tu continue a leur faire confience malgré toute cette souffrance tu peux en avoir l'assurence
Quoi qu'il arrive, je ne laisserai pas ton coeur partir a la dérive
Si tu doute, que tu as peur, je le tirerai vers la rive du bonheur
On ne sait jamais ce qu'il peut arriver
Mais il y adeux choses que je peut te jurer
ces deux choses s'appellent respect et fidélité.
je t'aime comme je n'aurai jamais pensé aimer
T'aimer dans le noir
Jamais je ne t'ai vu, pourtant, lorsque je t'ai senti tu m'as tout de suite plu.
Il ma suffi de te toucher, pour savoir que je n'étais pas prête de t'oublier
Pour moi te voir n'est rien car il me suffit de te prendre la main pour me sentir bien, de te parler et que l'on ne fasse plus qu'un.
Jamais je ne pourrai te rendre tes regards, je sais qu'avec les autres c'était différent, pas grave on compensera autrement;
Jamais je ne teverrai, ça ne fait rien, tu me plais
Jamais je ne teverrai et pourtant, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais
Voila c'était votre numéro d'octobre du magazine 100% niaiserie... lol
Peut t’on un jour imaginer le pire !
Songer a ce que pourrais être notre avenir, sans rêve sans espoir qu’un jour nouveau vienne !
Jamais je n’aurais cru pouvoir croire que cela étais possible, mon cœur ne battait que pour ça. J’étais ivre de cette vaste mélancolie, j’avais juste en vie de mourir a cet instant, juste envie que la souffrance s'arrête. Mais rien, je souffrais de ne rien voir venir, de ne rien ressentir de neuf !
C’est comme si rien ne vous surprenais plus, lassitude de tout . Aujourd’hui ressemblais a hier qui ressemblais a demain. Vivre quelque chose de nouveau, vivre quelque chose d’inimaginable. Ressentir ces choses, les sentir réellement pas juste comme ça, mais profondément, dans notre peau, dans notre chaire, ressentir l’invisible, touché le néant, se sentir envahie par cette chose ce léger picotement, cette sensation de froid, d'étourdissement et resté éveillé
Vivre !
Rien de tous ça ne venait, j’étais morte et je le savais, j’avais froid, j’avais peur ! Et pourtant mourir ce n’est pas ça, il faut d’abord vivre !
Je ne vie pas, je survie, mon corps vie, mon esprit et mon cœur son morts de ne pas aimé.
Un baiser juste un pour réveiller la mort, juste pour sentir un contact, ne pas se sentir invisible, une caresse, pour sentir les frissons sur la peau, un regard pour rallumer la flamme d’espoir dans ma vie.
Je n’ai rien, ce n’est rien d’autre qu’une petite mort qui m’emporte tout les jours.
Songer a ce que pourrais être notre avenir, sans rêve sans espoir qu’un jour nouveau vienne !
Jamais je n’aurais cru pouvoir croire que cela étais possible, mon cœur ne battait que pour ça. J’étais ivre de cette vaste mélancolie, j’avais juste en vie de mourir a cet instant, juste envie que la souffrance s'arrête. Mais rien, je souffrais de ne rien voir venir, de ne rien ressentir de neuf !
C’est comme si rien ne vous surprenais plus, lassitude de tout . Aujourd’hui ressemblais a hier qui ressemblais a demain. Vivre quelque chose de nouveau, vivre quelque chose d’inimaginable. Ressentir ces choses, les sentir réellement pas juste comme ça, mais profondément, dans notre peau, dans notre chaire, ressentir l’invisible, touché le néant, se sentir envahie par cette chose ce léger picotement, cette sensation de froid, d'étourdissement et resté éveillé
Vivre !
Rien de tous ça ne venait, j’étais morte et je le savais, j’avais froid, j’avais peur ! Et pourtant mourir ce n’est pas ça, il faut d’abord vivre !
Je ne vie pas, je survie, mon corps vie, mon esprit et mon cœur son morts de ne pas aimé.
Un baiser juste un pour réveiller la mort, juste pour sentir un contact, ne pas se sentir invisible, une caresse, pour sentir les frissons sur la peau, un regard pour rallumer la flamme d’espoir dans ma vie.
Je n’ai rien, ce n’est rien d’autre qu’une petite mort qui m’emporte tout les jours.
-
- Messages : 1295
- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
En suspend
Un étang
Et son eau qui ondule
Amusé par ce spectacle
Tout brille en toi
Ce diamant attirant
Irrésistible antidote
Pour un être tourmenté
Change de couleur
Et offre la volupté
Il est si difficile
De lui résister
Finalement le grand saut
Le plongeon dans l'eau sombre
Et remonté à la surface
Ton visage est sali
Par la vase, les sangsues
Ta peau refroidie
Mais tu rêves encore
De chercher le trésor
Du fond de l'étang
Dont l'eau ondule encore
Un étang
Et son eau qui ondule
Amusé par ce spectacle
Tout brille en toi
Ce diamant attirant
Irrésistible antidote
Pour un être tourmenté
Change de couleur
Et offre la volupté
Il est si difficile
De lui résister
Finalement le grand saut
Le plongeon dans l'eau sombre
Et remonté à la surface
Ton visage est sali
Par la vase, les sangsues
Ta peau refroidie
Mais tu rêves encore
De chercher le trésor
Du fond de l'étang
Dont l'eau ondule encore
Toujours des petits bouts de phrase. Mais dans un contexte bien différent dans la mesure où je poste cela dans un autre blog qui est lu par mon frère...Une manière cachée de dévoiler certaines choses (il ne sait pas que je suis homo)...
T4
Sous tes cheveux d'équille
Tes mains varient d'un continent à l'autre
Follement
Un jour
Dans un soupir souterrain tu m'as dit
"Je suis un accident de voiture qui va se produire"
Toutes les tentatives
Un péril d'iode à peine envisagé
Tu n'as plus même sourire
Et pourtant tu tais nos regards
Gavial frontal
Lorsque tu viendras t'asseoir
La neige mouillée de tes joues
Chaque brindille atténuée
Chaque orvet suscité
Tu fais la jonction entre le corail et nos silences
------------------------------------------
Va patiemment décapiter ces cétacés
Tu m'en veux
Et c'est bien normal
Récurrent diptère
De mes troubles
Va
Mens et rejoins l'araignée dans l'eau
Altercation temporaire de nos poings
Menacés
Maintenant la buée de tes yeux
Devient rempart infructueux
-----------------------------------
Ta frange de canopée
Soleil rouge sur la tempe
De ta nuque appuyée
Nous étions agglomérés dans chacune de tes mèches comme au premier jour
(Juste incapables)
--------------------------
Sous les roues d'une voiture
Entaille de baiser (immobilisé)
Dans le fond de ta piscine
J'avale des doryphores (immolés)
J'essaie de suivre les passages cloutés qui pourraient me mener jusqu'à toi
Mais tes mains de cendre
Chaque falaise non atteinte
Tu feins d'ignorer nos murmures
Chaque fois que je te croise
Tu passes sans me voir
---------------------------------
Je découpe des ailes de libellules
(Pour toi)
Compromission de l'astronef
---------------------------------
Tes mains d'abat-jour
Sauterelle décapitée
Je veux ce que tu veux
Un jour
Lèvres de cosmonaute
Bordure de trottoir
(Sur ton visage préféré)
Tu veux ce que je veux
---------------------------
Cheval rachitique
Sur mes plaies
Balafré
Main de cendrier
Nous ne sommes pas fait pour nous entendre
Renard acclimaté
Ton sourire de rocaille
Epaule de ressac
Reptile sans préjudice
Nous ne sommes pas fait pour nous aimer
(en principe)
----------------------------
Tes menottes de montgolfière
J'évalue l'asphalte
Qui nous désavantage
---------------------------
Tu prends le bus
Frousse d'atèle
Pluie de lucioles
Souris moi donc une dernière fois
T4
Sous tes cheveux d'équille
Tes mains varient d'un continent à l'autre
Follement
Un jour
Dans un soupir souterrain tu m'as dit
"Je suis un accident de voiture qui va se produire"
Toutes les tentatives
Un péril d'iode à peine envisagé
Tu n'as plus même sourire
Et pourtant tu tais nos regards
Gavial frontal
Lorsque tu viendras t'asseoir
La neige mouillée de tes joues
Chaque brindille atténuée
Chaque orvet suscité
Tu fais la jonction entre le corail et nos silences
------------------------------------------
Va patiemment décapiter ces cétacés
Tu m'en veux
Et c'est bien normal
Récurrent diptère
De mes troubles
Va
Mens et rejoins l'araignée dans l'eau
Altercation temporaire de nos poings
Menacés
Maintenant la buée de tes yeux
Devient rempart infructueux
-----------------------------------
Ta frange de canopée
Soleil rouge sur la tempe
De ta nuque appuyée
Nous étions agglomérés dans chacune de tes mèches comme au premier jour
(Juste incapables)
--------------------------
Sous les roues d'une voiture
Entaille de baiser (immobilisé)
Dans le fond de ta piscine
J'avale des doryphores (immolés)
J'essaie de suivre les passages cloutés qui pourraient me mener jusqu'à toi
Mais tes mains de cendre
Chaque falaise non atteinte
Tu feins d'ignorer nos murmures
Chaque fois que je te croise
Tu passes sans me voir
---------------------------------
Je découpe des ailes de libellules
(Pour toi)
Compromission de l'astronef
---------------------------------
Tes mains d'abat-jour
Sauterelle décapitée
Je veux ce que tu veux
Un jour
Lèvres de cosmonaute
Bordure de trottoir
(Sur ton visage préféré)
Tu veux ce que je veux
---------------------------
Cheval rachitique
Sur mes plaies
Balafré
Main de cendrier
Nous ne sommes pas fait pour nous entendre
Renard acclimaté
Ton sourire de rocaille
Epaule de ressac
Reptile sans préjudice
Nous ne sommes pas fait pour nous aimer
(en principe)
----------------------------
Tes menottes de montgolfière
J'évalue l'asphalte
Qui nous désavantage
---------------------------
Tu prends le bus
Frousse d'atèle
Pluie de lucioles
Souris moi donc une dernière fois
Je me décide enfin à sauter le pas et à participer à ce sous-forum ... voici un petit texte écrit il y a un an ou deux, à une période où je me sentais vraiment mal sans réussir à mettre clairement des mots dessus.
Comptines de saison. Comptine 1 : Hiver.
Le cœur en miettes et le feu aux joues, elle détourne le regard.
De crainte d’être surprise, par l’ami ou l’inconnu qui la surprendrait là, en impudique posture. Elle qui est si fière ! Elle relève la tête et tente de se recomposer un visage, morceau par morceau. Muscle par muscle, contrainte forcée qu’elle s’impose peu à peu et qui délie graduellement la honte qui se lisait en elle.
Rien de moins séduisant qu’un faciès envahi par les larmes, en effet. Non, la voilà qui tâche de retrouver ses esprits; Non, elle ne fera pas de cette triste mine son masque quotidien, elle ne se vêtira pas d’un voile de ténèbres. Pas sur la place publique. Souvenez-vous, elle est fière.
Elle l’a décidé. Elle jouera son rôle, habitera son personnage. Se battre et tout faire pour donner le change, pensait-elle. Ne pas montrer de faiblesses, endurcir son cœur encore. [Même si cela doit faire ses fondations vaciller.]
Elle est en coulisses, désormais. Derrière le rideau elle entend les rumeurs de la ville, les rumeurs de la scène. Elle ferme les yeux un instant, puis se compose un sourire. Elle entre en scène à présent. Ses yeux ne sourient plus. Ses mains tremblent. Elle s’avance, mais ne peut plus prononcer son texte. Elle se fige, hoquète et semble soudain ployer d’un poids monstrueux, pareille à un frêle saule s’agitant dans la tempête. Dans une tempête soufflée par je ne sais quel cruel titan. Enfin, elle s’effondre, s’écroule en une ruine pierreuse, carcasse décharnée, open bar pour les corbaques toute la soirée. Une ombre étendue sur le sol.
~
Son cœur, apprit-on plus tard, c’était son cœur qui avait lâché. Entouré d’une telle couche de ciment ! Elle avait tant endurci son cœur qu’il ne battait plus.
Funeste sarcophage de pierre morte.
~
La lueur vacille … puis s’éteint.
On vient pour fermer le rideau.
Comptines de saison. Comptine 1 : Hiver.
Le cœur en miettes et le feu aux joues, elle détourne le regard.
De crainte d’être surprise, par l’ami ou l’inconnu qui la surprendrait là, en impudique posture. Elle qui est si fière ! Elle relève la tête et tente de se recomposer un visage, morceau par morceau. Muscle par muscle, contrainte forcée qu’elle s’impose peu à peu et qui délie graduellement la honte qui se lisait en elle.
Rien de moins séduisant qu’un faciès envahi par les larmes, en effet. Non, la voilà qui tâche de retrouver ses esprits; Non, elle ne fera pas de cette triste mine son masque quotidien, elle ne se vêtira pas d’un voile de ténèbres. Pas sur la place publique. Souvenez-vous, elle est fière.
Elle l’a décidé. Elle jouera son rôle, habitera son personnage. Se battre et tout faire pour donner le change, pensait-elle. Ne pas montrer de faiblesses, endurcir son cœur encore. [Même si cela doit faire ses fondations vaciller.]
Elle est en coulisses, désormais. Derrière le rideau elle entend les rumeurs de la ville, les rumeurs de la scène. Elle ferme les yeux un instant, puis se compose un sourire. Elle entre en scène à présent. Ses yeux ne sourient plus. Ses mains tremblent. Elle s’avance, mais ne peut plus prononcer son texte. Elle se fige, hoquète et semble soudain ployer d’un poids monstrueux, pareille à un frêle saule s’agitant dans la tempête. Dans une tempête soufflée par je ne sais quel cruel titan. Enfin, elle s’effondre, s’écroule en une ruine pierreuse, carcasse décharnée, open bar pour les corbaques toute la soirée. Une ombre étendue sur le sol.
~
Son cœur, apprit-on plus tard, c’était son cœur qui avait lâché. Entouré d’une telle couche de ciment ! Elle avait tant endurci son cœur qu’il ne battait plus.
Funeste sarcophage de pierre morte.
~
La lueur vacille … puis s’éteint.
On vient pour fermer le rideau.