Euuuh..
Je sens que je vais être le vilain mouton noir.
Personnellement en lisant ton texte, un nom m'est venu en tête pour le style d'écriture, très saccadé, Bouraoui,
Mais pour ma part ce n'est pas un compliment, c'est ce coté saccadé censé accélerer le rythme mais qui le ralentit, et est un peu voyant.
Après comme l'as dis Sandoval, le récit se suit tout doucement, simplement sans surprise, un peu d'irrégularité aurais été apprécié.
En fait, je suis peut être juste une blasée par le temps ou je lisais beaucoup de fanfics Lesb (Yulia+Lena, Major Carter + Dr Frasier) au final les histoire se répètent.
(Tu n'est pas obligé de prendre en compte mon message, de moi la vieille aigrie ^^)
Nouvelle : "Elle et Toi"
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Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
Erual -> Tu m'as fait rire. (: Contente d'avoir ému ton petit cœur !
Sapho -> Pour ma défense, j'ai écrit ce texte il y a plus de deux ans (même si j'ai pas trop réécrit depuis).
(Oui, c'est l'argument facile, je sais.) Quant à l'inspiration de Nina Bouraoui... elle est là, oui, c'est possible. Je l'ai déjà expliquée dans mon autre nouvelle. C'est pas vraiment une histoire de ralentissement ou d'accélération, c'est un peu une superposition de deux temporalités différentes. Enfin je ne sais pas trop comment expliquer. C'est vrai que ça peut paraître lourd, les points un peu partout. Que certaines phrases auraient pu s'enchaîner avec des virgules, etc. Mais c'est aussi plus ou moins censé être les souvenirs de Claire (pas fait exprès de reprendre le prénom dans l'autre nouvelle, d'ailleurs). Les passages en italique sont des métaphores, un peu, et correspondent à l'état d'esprit de chaque passage que vient de vivre Claire. La lumière au bout du tunnel (oui, c'est facile) quand elle vient d'embrasser Anouck, etc. Enfin c'est assez confus, je sais bien, il n'y a pas d'explication vraiment rationnelle.
Et puis oui, c'est niais, convenu, sans surprises, mais je ne suis pas douée pour les chutes, et c'est mon côté "je rêve du grand amour".
PS : Lis Mes Mauvaises Pensées, de Nina Bouraoui (ou feuillette-le), tu verras qu'il n'y a que des phrases à rallonge, et que le style "entrecoupé", "saccadé" n'est pas son seul moyen d'écriture. Mais moi il me touche, peut-être parce que c'est comme aller à l'essentiel, avec des phrases simples.
Sapho -> Pour ma défense, j'ai écrit ce texte il y a plus de deux ans (même si j'ai pas trop réécrit depuis).

Et puis oui, c'est niais, convenu, sans surprises, mais je ne suis pas douée pour les chutes, et c'est mon côté "je rêve du grand amour".
PS : Lis Mes Mauvaises Pensées, de Nina Bouraoui (ou feuillette-le), tu verras qu'il n'y a que des phrases à rallonge, et que le style "entrecoupé", "saccadé" n'est pas son seul moyen d'écriture. Mais moi il me touche, peut-être parce que c'est comme aller à l'essentiel, avec des phrases simples.
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Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
je découvre ton écriture, titspoints, et j'aime bcp! le rythme, saccadé ou pas, c'est ce qui produit le suspens, et ça donne envie d'aller de l'avant, de lire/dévorer jusqu'à la fin...MERCI! 

Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
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J'aime beaucoup. Le style, le double mouvement, l'histoire. Par contre, je me serais arrêtée avant "quelques semaines plus tard". La fin, c'est un peu "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfant", et j'entends par là que tu accentues le côté happy end, qui n'en a pas besoin.
Et pour le coup, même si tu nous dit que l'écriture date un peu, et bla et bla, je pense qu'elle fait beaucoup plus "nouvelle" que Novembre.

J'aime beaucoup. Le style, le double mouvement, l'histoire. Par contre, je me serais arrêtée avant "quelques semaines plus tard". La fin, c'est un peu "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfant", et j'entends par là que tu accentues le côté happy end, qui n'en a pas besoin.
Et pour le coup, même si tu nous dit que l'écriture date un peu, et bla et bla, je pense qu'elle fait beaucoup plus "nouvelle" que Novembre.
Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
J'ai lu d'une traite la première partie, comme Sandoval, j'aurais arrêter à ''tu meurs ?", ensuite, j'ai eue plus de mal à accrocher, j'ai trouvé ça un peu... attendu.
Sinon, c'est très simpas, si tu pouvais nous en pondre des comme ça toues les semaines !!
Sinon, c'est très simpas, si tu pouvais nous en pondre des comme ça toues les semaines !!
Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
Yep ! Je ne suis pas critique littéraire non plus. Je m’attache surtout aux fautes en tous genres et il y en a pas mal ici. Il y a aussi quelques coquilles que tu pourras rectifier dans ton original. Je voulais faire un simple relevé pour ne pas encombrer le topic, mais je crois que c’est presque aussi long que si j’avais corrigé dans le texte.
Je dirais qu’il s’agit d’une « banale » histoire d’amour. Ton triangle amoureux me fait penser à ce poème de Robert Desnos Conte de fée : « Il était un grand nombre de fois, une femme et un homme qui n’aimaient pas celui ou celle qui les aimaient. » Sauf qu’ici il se termine par : « Il était une fois, une seule fois peut-être, une femme et une femme qui s’aimaient. »
Jolie histoire, cependant ; un peu de romantisme ne fait jamais de mal dans ce monde de brutes (cliché, mais j’adore les clichés parce que justement on les délaisse). Histoire, aussi, qui se termine bien, mais le choix de l’auteur ne se discute pas.
J’ai bien aimé la narration avec le « tu », comme un regard extérieur à soi-même ; ça donne une distance étrange qui me plaît. Cependant, je ne l’aurais utilisé que pour les passages en italique, histoire de renforcer le côté de « l’ailleurs ».
Il y a des passages pas vraiment utiles qui mériteraient d’être « sabrés ». Oui, je sais, c’est dur. Et vers la fin, je trouve que sans retrouver la mémoire, le rapprochement entre les deux protagonistes est un peu rapide. Mais bon, on pourrait appeler ça une reconnaissance du corps.
Un texte qui gagnerait à être un peu retravaillé, je pense.
Et je dirais « mais aucun choix ne s’offre à toi ». L’alternative est un choix entre deux possibilité.
À (et la suite est à revoir)
Je dirais qu’il s’agit d’une « banale » histoire d’amour. Ton triangle amoureux me fait penser à ce poème de Robert Desnos Conte de fée : « Il était un grand nombre de fois, une femme et un homme qui n’aimaient pas celui ou celle qui les aimaient. » Sauf qu’ici il se termine par : « Il était une fois, une seule fois peut-être, une femme et une femme qui s’aimaient. »
Jolie histoire, cependant ; un peu de romantisme ne fait jamais de mal dans ce monde de brutes (cliché, mais j’adore les clichés parce que justement on les délaisse). Histoire, aussi, qui se termine bien, mais le choix de l’auteur ne se discute pas.
J’ai bien aimé la narration avec le « tu », comme un regard extérieur à soi-même ; ça donne une distance étrange qui me plaît. Cependant, je ne l’aurais utilisé que pour les passages en italique, histoire de renforcer le côté de « l’ailleurs ».
Il y a des passages pas vraiment utiles qui mériteraient d’être « sabrés ». Oui, je sais, c’est dur. Et vers la fin, je trouve que sans retrouver la mémoire, le rapprochement entre les deux protagonistes est un peu rapide. Mais bon, on pourrait appeler ça une reconnaissance du corps.
Un texte qui gagnerait à être un peu retravaillé, je pense.
Je suis sûre que tu peux trouver mieux que ce cliché en fin de phrase (oui, je sais, j’ai dit que j’aimais les clichés, mais dans l’écriture, il vaut mieux les éviter. Essaie de trouver une formule bien à toi).Tu baisses les yeux et ne respires plus car ton cœur s’est arrêté l’espace d’une seconde.
Tiret de dialogue non conforme. Tu dois utiliser le cadratin — (alt 0151) et non le trait d’union.- Hé ! Tu as perdu quelque chose !
TombéElle te tend ce qui est tombée de ta poche
Toutes les deuxVous êtes toutes les eux au milieu du couloir.
Je mettrais plutôt un point virguleVos mains se frôlent, elle te remercie.
Moi, c’est Claire- Moi c’est Claire.
Devenuesses lèvres roses te sont devenus familiers
Il y a un problème ici. Soit c’est « tu l’imagines passer sa main dans ses cheveux » ou « tu imagines passer ta main dans ses cheveux ».tu imagines passer sa main dans ses cheveux
Je dirais « Et puis, lui arrive. »Et puis lui arrive.
Étrange (É = alt 144). Les lettres non accentuées sont des fautes d’orthographe comme les autres.Etrange triangle amoureux.
À (À = alt 0192)A l’aveuglette, tu avances à l’aveuglette. A quoi bon reculer ?
Doutaistu te douais de ce qu’il voulait que tu saches
PossibleJe suis désolée, ce n’est pas passible
Regardesil y a des tas de filles que tu rends malheureuses parce que tu le les regarde pas.
J’ai presque envie de dire que ce ne sont pas les jambes qui courent, mais la personne à qui elles appartiennent.Et tes jambes courent. Inlassablement. L’épuisement se fait sentir mais aucune alternative ne s’offre à toi.
Et je dirais « mais aucun choix ne s’offre à toi ». L’alternative est un choix entre deux possibilité.
Le long de ses joues, je supposeMême lorsque les larmes coulent le long de ses jeux jusqu’au creux de son cou
Tu es là, sans savoir que faire (point ou point virgule) alors, doucement, tu te penches vers elleTu es là, sans savoir que faire alors, doucement, tu te penches vers elle
CouElle s’accroche à ton coup, sans cesser de pleurer.
Tant que ça ? ! Enfoui ?son visage enfoncé dans ton épaule.
Ton ou son ?Tu as fermé les yeux, tu respires ton léger parfum
Cette confianceCe n’est rien, au fond, mais c’est confiance qu’elle a mise en toi te bouleverse.
C’est un peu nébuleux ça. Déjà j’enlèverais le « mais de rire » qui n’est pas très joli : « et tu as envie de rire, rire… »et tu as envie de rire, mais de rire… A tel point que ton organisme en est incapable et ne peut transcrire ce que tu ressens que par des larmes.
À (et la suite est à revoir)
Serreelle te sert plus fort.
Mouais, un peu lourd « … son menton et rencontres son regard » ?tu lèves délicatement son menton de façon à ce qu’elle te regarde.
ÉtonnéeEtonnée, elle ne dit rien.
Te relèves et lui tournesTu trembles, te relève et lui tourne le dos
TouteTu te laisses faire puisque de tout façon
Ta mère ; et te serre (de toutes ses forces, parce que serrer quelqu’un de toute son âme, je vois pas trop ce que c’est)Te mère se penche sur toi, elle pleure et te sert de toute son âme dans ses bras
ÀA ton réveil, tu es seule
conduiteJe regrette sincèrement de m’être conduit
NeTu en réponds rien
Ce passage me semble bien inutile et n’apporte rien au texteça bouillonne en toi, tu voudrais être capable de courir, te rouler dans l’herbe, le sourire accroché à tes oreilles, et atteindre la Lune, et flotter… Manger du chocolat en regardant les gens passer, croquer dans un citron en grimaçant à cause du goût acide qui te pique la langue, et tu voudrais sauter à pieds joints dans les flaques, comme une gamine qui s’amuserait de voir son pantalon de couvrir d’auréoles marron, et tu voudrais chanter à tue-tête sans te soucier de ce qu’on peut penser de toi qui n’a jamais su produire de sons plus élégants que ceux d’une casserole. Et t’étendre au soleil en fermant les yeux, savourant la caresse de la lumière sur ton visage sur lequel naîtront quelques taches de rousseur discrètes. Et tout ça à cause de ce simple « oh… ».
Souritles croise avec les siens et te souris
CréeCe geste créé un frisson
Là, on a l’impression qu’elle aime le garçon ; il faudrait préciserComme le regard dépité de ce garçon lorsqu’il vous croise, lui qui, finalement, vous a rapprochées. Comme la réaction de surprise de tes parents quand ils ont su que tu l’aimais.
Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
Wahouh...
J'ai beaucoup aimé !
J'ai beaucoup aimé !

Re: Nouvelle : "Elle et Toi"
