Ah Keats!!!
Le "love at first sight" que j'ai découvert en lisant
Hypérion et
La chute d'Hypérion de Dan Simmons.
Pour la traduction voici un essai sur cette première partie du poème.
A THING of beauty is a joy for ever:
Its loveliness increases; it will never
Pass into nothingness; but still will keep
A bower quiet for us, and a sleep
Full of sweet dreams, and health, and quiet breathing.
Therefore, on every morrow, are we wreathing
A flowery band to bind us to the earth,
Spite of despondence, of the inhuman dearth
Of noble natures, of the gloomy days,
Of all the unhealthy and o’er-darkened ways
Made for our searching: yes, in spite of all,
Some shape of beauty moves away the pall
From our dark spirits. Such the sun, the moon,
Trees old and young, sprouting a shady boon
For simple sheep; and such are daffodils
With the green world they live in; and clear rills
That for themselves a cooling covert make
’Gainst the hot season; the mid forest brake,
Rich with a sprinkling of fair musk-rose blooms:
And such too is the grandeur of the dooms
We have imagined for the mighty dead;
All lovely tales that we have heard or read:
An endless fountain of immortal drink,
Pouring unto us from the heaven’s brink.
Une belle chose est une joie éternelle
Sa beauté croît; jamais elle
Ne disparaîtra dans le néant; mais toujours gardera
Un calme nid pour nous, et un sommeil
Plein de doux rêves, et de santé, et de souffle paisibles.
Tresserons-nous donc à chaque jour
Une couronne de fleurs pour nous lier à la terre,
En dépit de nos dépressions, de l'absence inhumaine
De natures nobles, des jours sombres,
De tous les chemins malsains et trop obscurs
Faits pour nous perdre : oui, en dépit de tout,
Certaines formes de beauté chassent le drap mortuaire
De nos sombres esprits. Ainsi sont le soleil, la lune,
Les arbres vieux et jeunes, poussant en une bénédictions ombragée
Pour les simples moutons; et ainsi sont les jonquilles
Et le monde vert dans lequel elles vivent; et les rus clairs
Qui créent pour eux-mêmes un couvert frais
Contre les chaudes saisons, que le sous-bois freine,
Riche d'un soupçon de boutons d'aubépine:
Et ainsi aussi et la grandeur des fins des temps
Que nous avons imaginé pour les morts vaillants;
Un charmant conte que nous avons entendu ou lu;
Une fontaine éternelle d'une élixir d'immortalité,
Nous éclaboussant depuis le rebord des cieux.
J'ai privilégié le sens et je n'ai pas essayé de refaire les rimes. Il y a une suite au poème
ici et ce n'est que le début du premier livre.(Je viens de voir qu'il y a 4 livres d'environ un millier de vers chacun O_O )
Enjoy!