Disons que je voulais voir s'il y avait de jolies plumes à lire!
Oui, toujours!
Je posterais probablement quelques poèmes.
Les tiens dégagent une atmosphère particulière qui me plaît bien.
au plaisir de te commenter alors, prochainement, sur le topic des poème ou le tien si tu en as un ici
Disons que je voulais voir s'il y avait de jolies plumes à lire!
Oui, toujours!
Je posterais probablement quelques poèmes.
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Quand vint son crépuscule, à l'audience des astres,
il alla, sans scrupule, glissant jusqu'au pilastre
du renouveau divin et du dernier sermon...
en guise de séraphin : il découvrit Charon.
Embarquant le vaisseau de chitine et d'ossements
le pape rit, en ces mots, au mataf de Satan : "Pourquoi donc me mènes-tu, méprisable démon,
par delà les reflux du sinistre Achéron ?"
"Ne sais-tu qui je suis ? Ne sais tu point que Dieu
par ma bouche a choisi de régenter les pieux ?
Dans l'instant fais cesser ce canular odieux :
bien loin des réprouvés, ma place est dans les cieux !"
Le passeur, sans un mot, continua de sa gaule
à pousser son canot sous ses larges épaules
et le pape, colérique, aperçu du voyage
quelque quai bien antique du détroit le rivage.
Débarquant, flageolant dans son habit de femme,
le vieillard impotent découvrit, non sans drame,
sous l'oblong des rameaux du grand arbre des sciences,
ce grand dieu dont l'égo de toujours fut essence.
Le saint père, égaré en deçà la framée
de cet ange cornu, demeura si perclus
que d'une pièce enrichi, le passeur chuchota
aux esgourdes étourdies du chrétien, du faux roi :
"Des pontifes enrichis au dépens du croquant
toujours s'achève ici le destin arrogant."
A ses mots, Lucifer, son plus long attribut
souleva dans les airs en présentant son cul.
Il gicla une nuée du Diable la culasse,
méphitique et crottée comme le furent leurs bidasses,
de vieux papes engraissés de leur lucre terrien,
inertes et résignés comme le sont les pantins.
Inhalant mollement de l'air chargé de souffre
quelque bouffée avant, à l'ange noir le gouffre,
de retourner, rampants, la lèvre encore merdeuse
siéger, non comme antan, la figure cafardeuse.
Alors Charon, réjouit, dit au triste pontife : "Voici ton paradis et ne sois point rétif,
de ta cléricature en voici le salaire :
bénir chaque pâture de fécales matières."