Vos textes et poèmes
Protocole des sots - fatrasie
Bises
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 19 septembre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Protocole des sots
------------------------
Les compliments sont
Le protocole des sots.
Les compliments sont
De douillets chaussons
En peau de pourceau.
Filles et garçons
Jouent à l’unisson
Depuis le berceau.
Embarqués sur un vaisseau
De fantastiques frissons,
Les hommes pleurent à seaux
Pour sceller à leur façon
Le protocole des sots.
Patricia
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http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 19 septembre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
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Protocole des sots
------------------------
Les compliments sont
Le protocole des sots.
Les compliments sont
De douillets chaussons
En peau de pourceau.
Filles et garçons
Jouent à l’unisson
Depuis le berceau.
Embarqués sur un vaisseau
De fantastiques frissons,
Les hommes pleurent à seaux
Pour sceller à leur façon
Le protocole des sots.
Délicieux présages
Bises
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 7 octobre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Délicieux présages
----------------------
Sur l’hostile tombeau de tes froids souvenirs,
Je viendrai façonner un jardin de lumière
Afin que le parfum de la rose trémière
Dépose dans ton âme un faisceau de plaisirs.
Pour chasser le démon qui drape l’avenir
D’un étouffant linceul saupoudré de poussière,
Je construirai demain un pays sans frontières,
Aux chemins constellés de lumineux saphirs.
Dans ton cœur débordant de funestes souffrances,
Je creuserai un puits pour noyer le silence
Qui sème un noir poison dans ton sang innocent.
J’inventerai pour toi un mystérieux langage
Aux accents de tendresse, exempt de mots blessants,
Vigilant messager de délicieux présages.
Patricia
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http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 7 octobre 2006 :
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http://patricia.guenot.free.fr/
Délicieux présages
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Sur l’hostile tombeau de tes froids souvenirs,
Je viendrai façonner un jardin de lumière
Afin que le parfum de la rose trémière
Dépose dans ton âme un faisceau de plaisirs.
Pour chasser le démon qui drape l’avenir
D’un étouffant linceul saupoudré de poussière,
Je construirai demain un pays sans frontières,
Aux chemins constellés de lumineux saphirs.
Dans ton cœur débordant de funestes souffrances,
Je creuserai un puits pour noyer le silence
Qui sème un noir poison dans ton sang innocent.
J’inventerai pour toi un mystérieux langage
Aux accents de tendresse, exempt de mots blessants,
Vigilant messager de délicieux présages.
Tartuffe ou la Vanité du monde
Dire ce que l’on pense est parfois cruel mais penser l’est encore plus. Alors osons dire la Vérité et crions la différence face à l’indifférence. Je ne suis pas le premier mais pas le dernier. Ce texte est destiné à tous ceux qui useraient de stratagèmes pour nier la Vérité ou dire la Vérité.
Non, le monde n’est pas heureux et ne le sera jamais car face au venin de la société, le tartuffe doit trouver en lui la force pour survivre seul isolé et refusant de parler ou d’admettre des évidences souvent cruelles ou fâcheuses pour lui comme pour l’autre. La vie est un jeu auquel chacun doit se soumettre et admettre le refus de la Vérité de l’autre dans certains cas car de la confrontation des idées peut émerger conflits et différences qui créeraient désunion ou destruction.
Le monde vaniteux et à l’origine de la tartufferie de l’homme plus enclin à l’idiotie et à la malhonnêteté qu’a la Vérité et à la franchise. Alors pour vivre heureux soyez hypocrite et stupide et vous connaîtrez gloire et succès. Pour les autres, tout ceux du canal, confrontez vos idées, consolidez vos pensées et vivez tant que vous le pouvez… Votre vie ici, dans ce monde du tartuffe est à l’évidence limitée. Pour les plus chanceux, soyez tout sourire et riez des exploits de vos supérieurs et de vos collègues auxquels vous pourriez par aventure dire des Vérités. Soyez Honnêtes et restez le.
Dire ce que l’on pense est parfois cruel mais penser l’est encore plus. Alors osons dire la Vérité et crions la différence face à l’indifférence. Je ne suis pas le premier mais pas le dernier. Ce texte est destiné à tous ceux qui useraient de stratagèmes pour nier la Vérité ou dire la Vérité.
Non, le monde n’est pas heureux et ne le sera jamais car face au venin de la société, le tartuffe doit trouver en lui la force pour survivre seul isolé et refusant de parler ou d’admettre des évidences souvent cruelles ou fâcheuses pour lui comme pour l’autre. La vie est un jeu auquel chacun doit se soumettre et admettre le refus de la Vérité de l’autre dans certains cas car de la confrontation des idées peut émerger conflits et différences qui créeraient désunion ou destruction.
Le monde vaniteux et à l’origine de la tartufferie de l’homme plus enclin à l’idiotie et à la malhonnêteté qu’a la Vérité et à la franchise. Alors pour vivre heureux soyez hypocrite et stupide et vous connaîtrez gloire et succès. Pour les autres, tout ceux du canal, confrontez vos idées, consolidez vos pensées et vivez tant que vous le pouvez… Votre vie ici, dans ce monde du tartuffe est à l’évidence limitée. Pour les plus chanceux, soyez tout sourire et riez des exploits de vos supérieurs et de vos collègues auxquels vous pourriez par aventure dire des Vérités. Soyez Honnêtes et restez le.
Sommet de volupté
Bises
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 13 octobre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Sommet de volupté
-----------------------
Exaltée par la joie de mon cœur intrépide,
Je cueille sur ta peau un bouquet de baisers,
Dont la douceur t’inspire un faisceau embrasé
De frissons délicieux aux présages limpides.
Grisée par le brasier de ton regard avide,
Je plonge dans les plis de ton jardin rosé,
Où ma bouche avisée s’active à déposer
Des diamants précurseurs de délices liquides.
Sur un flot de bonheur aux tourbillons lascifs,
Je t’emmène en traçant un sillage furtif
Au creux de ta vallée inondée de tendresse.
Dès que nous atteignons le faîte incandescent
De notre volupté, nos corps brûlants se pressent
En une étreinte ornée de plaisirs indécents.
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 13 octobre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Sommet de volupté
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Exaltée par la joie de mon cœur intrépide,
Je cueille sur ta peau un bouquet de baisers,
Dont la douceur t’inspire un faisceau embrasé
De frissons délicieux aux présages limpides.
Grisée par le brasier de ton regard avide,
Je plonge dans les plis de ton jardin rosé,
Où ma bouche avisée s’active à déposer
Des diamants précurseurs de délices liquides.
Sur un flot de bonheur aux tourbillons lascifs,
Je t’emmène en traçant un sillage furtif
Au creux de ta vallée inondée de tendresse.
Dès que nous atteignons le faîte incandescent
De notre volupté, nos corps brûlants se pressent
En une étreinte ornée de plaisirs indécents.
Moon City Castel
Un murmure d’ailleurs ou un regard hagard,
Quand ta résonance frappe sans révérence.
L’esprit, ce glas, brûle l’innommable essence,
Cendres d’une contrée où toi seul es Roi…
Un matin de septembre des clochettes muettes
Ont chanté des mots insensés à mes jours
Evadés ; sens communiés d’instabilité.
Incertain presque enfantin Mais qui es tu ?
Cent lunes ont dévié mon ombre, vagabonde ;
Cent murailles m’ont donné l’équilibre
Cent rêves m’ont mener plus haut, « ailleurs bien loin d’ici »
Pourtant, même là bas je n’y ai vu que tOi.
Un murmure d’ailleurs ou un regard hagard,
Quand ta résonance frappe sans révérence.
L’esprit, ce glas, brûle l’innommable essence,
Cendres d’une contrée où toi seul es Roi…
Un matin de septembre des clochettes muettes
Ont chanté des mots insensés à mes jours
Evadés ; sens communiés d’instabilité.
Incertain presque enfantin Mais qui es tu ?
Cent lunes ont dévié mon ombre, vagabonde ;
Cent murailles m’ont donné l’équilibre
Cent rêves m’ont mener plus haut, « ailleurs bien loin d’ici »
Pourtant, même là bas je n’y ai vu que tOi.
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- Messages : 984
- Inscription : sam. juil. 23, 2005 3:46 pm
Histoire de remettre une couche de "cochoncetés" pour le plus grand plaisir de Shana....
Il jouit. La Bouche avait fait son office. Les lèvres un instant encore tentèrent de retenir la chaleur égarée au sommet du fruit mûr qu'elles venaient d'engloutir une dernière fois. Son plaisir se raidit encore, puis vint le dégoût. La conscience obscure qui plante ses griffes amères dans les voluptés rebelles, et injecte dans des veines troublées le venin du remords. Une ultime caresse, et la Bouche se retira, gardant en son sein humide les splendeurs salées de la nacre traîtresse.
A nouveau le vide. Le vrai. Le temps. Bientôt la peur. Et puis le sommeil. Bientôt l'oubli réparateur et les rêves inconstants.
L'Ecueil jusqu'alors fier ravalait son orgueil. Il oubliait les illusions de gloire pour la chaleur secrète de la toison natale. Et faisait le chemin inverse vers le cerveau malade. Ne restait plus, pendant dans sa paresse retrouvée, qu'un morne lambeau de chair rehaussé de salive. Gorgé d'ivresse, mais froid au dedans. Abandonné des dieux, et inconnu des femmes. Un appendice amer endormi dans l'oubli, retourné au silence après les râles de la victoire. Tapis dans le noir dans l'espérance d'un nouvel émoi qui lui redonnerait vie. Un lambeau de soleil sur la peau de la nuit. Une vérité nue. Une dague enfantine réfugiée dans ses songes, par souffrance d'exister. Un paradoxe moqueur qui ne sait dire son nom. Un désir inachevé au détour d'un ventre ébahi...

Il jouit. La Bouche avait fait son office. Les lèvres un instant encore tentèrent de retenir la chaleur égarée au sommet du fruit mûr qu'elles venaient d'engloutir une dernière fois. Son plaisir se raidit encore, puis vint le dégoût. La conscience obscure qui plante ses griffes amères dans les voluptés rebelles, et injecte dans des veines troublées le venin du remords. Une ultime caresse, et la Bouche se retira, gardant en son sein humide les splendeurs salées de la nacre traîtresse.
A nouveau le vide. Le vrai. Le temps. Bientôt la peur. Et puis le sommeil. Bientôt l'oubli réparateur et les rêves inconstants.
L'Ecueil jusqu'alors fier ravalait son orgueil. Il oubliait les illusions de gloire pour la chaleur secrète de la toison natale. Et faisait le chemin inverse vers le cerveau malade. Ne restait plus, pendant dans sa paresse retrouvée, qu'un morne lambeau de chair rehaussé de salive. Gorgé d'ivresse, mais froid au dedans. Abandonné des dieux, et inconnu des femmes. Un appendice amer endormi dans l'oubli, retourné au silence après les râles de la victoire. Tapis dans le noir dans l'espérance d'un nouvel émoi qui lui redonnerait vie. Un lambeau de soleil sur la peau de la nuit. Une vérité nue. Une dague enfantine réfugiée dans ses songes, par souffrance d'exister. Un paradoxe moqueur qui ne sait dire son nom. Un désir inachevé au détour d'un ventre ébahi...
un poème de Patricia
Bises
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
mes sites de poésie :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Étreintes mortes
-----------------------
Quand je m’envolerai loin du subtil poison
Que le fleuve des ans verse dans les mémoires
Pour éteindre le feu des serments illusoires,
À l’heure où le soupçon assombrit l’horizon ;
Quand je m’évaderai de l’amère prison
De l’ennui qui répand un flot de larmes noires
Sur le cœur des amants pour noyer leur histoire
Dans un boueux torrent de vaines trahisons ;
Quand je délacerai les invisibles chaînes
Du quotidien pétri de silencieuses peines
Qui étouffent les sens dans un puits de glaçons ;
Tu graveras mes vers au milieu de ta porte
Afin de réveiller les insolents frissons
Enterrés dans le lit de nos étreintes mortes.
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
mes sites de poésie :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Étreintes mortes
-----------------------
Quand je m’envolerai loin du subtil poison
Que le fleuve des ans verse dans les mémoires
Pour éteindre le feu des serments illusoires,
À l’heure où le soupçon assombrit l’horizon ;
Quand je m’évaderai de l’amère prison
De l’ennui qui répand un flot de larmes noires
Sur le cœur des amants pour noyer leur histoire
Dans un boueux torrent de vaines trahisons ;
Quand je délacerai les invisibles chaînes
Du quotidien pétri de silencieuses peines
Qui étouffent les sens dans un puits de glaçons ;
Tu graveras mes vers au milieu de ta porte
Afin de réveiller les insolents frissons
Enterrés dans le lit de nos étreintes mortes.
Agapes félines
Bises
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/
Mes sites de poésie mis à jour le 26 septembre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Agapes félines
------------------
Sur la table de la cuisine
Constellée de mets succulents,
Un couple de chats turbulents
Se régale d’une terrine.
De minuscules mandarines
Dressées sur un plat de fer-blanc
Dégagent un parfum troublant
Que les deux félins abominent.
Quand s’avance à pas chancelants
Le maître des lieux corpulent,
Les bêtes fuient chez la voisine.
Dès qu’apparaît un chien tremblant,
Les fauves rusés l’assassinent
En le noyant dans la piscine.
Patricia
mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
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Mes sites de poésie mis à jour le 26 septembre 2006 :
http://perso.wanadoo.fr/patricia-guenot/
http://patricia.guenot.free.fr/
Agapes félines
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Sur la table de la cuisine
Constellée de mets succulents,
Un couple de chats turbulents
Se régale d’une terrine.
De minuscules mandarines
Dressées sur un plat de fer-blanc
Dégagent un parfum troublant
Que les deux félins abominent.
Quand s’avance à pas chancelants
Le maître des lieux corpulent,
Les bêtes fuient chez la voisine.
Dès qu’apparaît un chien tremblant,
Les fauves rusés l’assassinent
En le noyant dans la piscine.