Vos textes et poèmes

Faites nous rêver : peintures, photos, sculptures, poèmes ou autre ! (il faut avoir posté 30 messages pour avoir accès à ce forum)
Syrinx
Messages : 221
Inscription : mer. avr. 05, 2006 12:11 am

Re: Protocole des sots - fatrasie

Message par Syrinx »

J'adore
pat075 a écrit :Les compliments sont
De douillets chaussons
En peau de pourceau.
J'a-dore !
pat075
Messages : 52
Inscription : jeu. mars 30, 2006 11:39 am

Message par pat075 »

Merci, c'est gentil de le dire. :D

Bises.
pat075
Messages : 52
Inscription : jeu. mars 30, 2006 11:39 am

Chemin fleuri

Message par pat075 »

Bises
Patricia


Chemin fleuri
--------------------

J'immerge les questions qui hantent mon esprit
Dans le torrent joyeux d'un élixir limpide,
Zélé à effacer mes souvenirs morbides
Où danse une sylphide aux yeux lourds de mépris.

Insensible au ballet des poupées hors de prix,
Dardant à mon égard une volée acide
De railleries nourries de leur destin sordide,
Je cueille le plaisir dans les rues de Paris.

J'arrache les chardons aux épines putrides,
Plantés dans mon cerveau par les forces du vide,
Tandis qu'à l'horizon, le soleil me sourit.

Délivrée à jamais des doutes insipides
Du passé qui s'effondre en silencieux débris,
Je m'élance en chantant sur le chemin fleuri.
moncotepunk
Messages : 98
Inscription : lun. janv. 09, 2006 10:26 pm

Message par moncotepunk »

Allégorie bienheureuse

Dans un souffle silencieux
Sous le clapotis des voix
Un murmure

Les crins de l’archer s’emballent
Et culbutent mes sens assoupis
La musique

Au tableau des milles couleurs
Au fantasme des bruits apaisants
Au paradis.
moncotepunk
Messages : 98
Inscription : lun. janv. 09, 2006 10:26 pm

Message par moncotepunk »

Tribunaux des mémoires

S’il est parmi les hommes, une langue de putois
Un conteur éphémère à qui viendra la gloire
Un sous-fifre de dieux à qui l’on coupe un doigt
Alors dois-je me taire sous la lune de l’inceste ?

Oh comme je pleure le temps où l’on ne jugeait pas
Ou bien que quelque peu, oubliant les mémoires
Dévastées par les sables et les pluies et le vent
Laissant courir les âmes qui pourrissent en silence

S’il est parmi les hommes des chiens-loup de campagne
Un joueur de luth sauvage, un bonimenteur
Un lecteur de coran épargnant son regard
Macula concentrée vers un cadre atypique

Auprès de qui peut-on vomir son langage
Bouffé au jugement à travers des égards
Tribunaux des mémoires
Qu’aspirera le vent.
pat075
Messages : 52
Inscription : jeu. mars 30, 2006 11:39 am

Couleurs furieuses

Message par pat075 »

Bises
Patricia

mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/


Couleurs furieuses
-----------------------

Un tourbillon cinglant de profondes couleurs
S’étire violemment dans les plis de mon âme
Condamnée à subir un arc-en-ciel de flammes
Dont les langues rougies me calcinent le cœur.

Mes teintes préférées exaltent ma fureur.
Le bleu métal s’accorde à la froideur des lames
Qui sculptent dans mon corps des blessures infâmes
Vomissant des torrents de sanglantes douleurs.

Le jaune du citron déverse son acide
Dans mon esprit noirci dont la joie se dévide
Sur le rouet cruel de l’avenir glacé.

Le vert de moisissure étale sa poussière
Sur l’écheveau obscur de mes espoirs blessés
Qui meurent doucement au creux de mes paupières.
insyd
Messages : 3602
Inscription : mer. août 17, 2005 8:21 pm

Message par insyd »

Plus rien ne bougent
Plus rien ne brille.
Plus aucun bruit.

Juste le noir.
Juste moi.
Juste elle.

Je la voie.
Je veut la toucher
Je veut lui parler.

Ma main la frole,
Mon coeur s'afolle
Mon esprit s'endors.

Elle est là
Je suis là
Je l'aime...
pat075
Messages : 52
Inscription : jeu. mars 30, 2006 11:39 am

Etoiles de diamant

Message par pat075 »

Bises
Patricia

mon recueil : sur le site de la maison d'édition :
http://www.edveri.com/


Étoiles de diamant
---------------------

Illuminez la nuit, étoiles de diamant,
Pour chasser les démons dont les griffes sanglantes
Déchirent mon esprit en fragments d’épouvante,
Où résonne l’écho de leur rire dément.

Calcinez les nuées pendues au firmament
De vos lueurs pétries d’une joie flamboyante,
Afin que, délivrée des chagrins qui me hantent,
Je renaisse à l’orée d’un avenir clément.

Consumez sous vos feux les photos de l’absente,
Avant de m’éclairer de vos perles brillantes,
Assemblées en bouquet de présages charmants.

Semez jusqu’à l’entrée de l’aurore hésitante
Un chapelet d’espoirs, dont le rayonnement
Me conduira au port de mon apaisement.
Fafouin Ultima
Messages : 190
Inscription : mer. mai 31, 2006 1:35 am

Message par Fafouin Ultima »

Il y a un concour pour les élèves des Centre Études Pour Adultes qui se porteras sur un texte de 750 mots environs.
Comme vous pouvez vous en douter , je me suis inscrit et mon texte a été soumis! . Nous serons publier , moi et les autres textes gagnant , si je le suis bien sûr, dans un receuil qui se vendra , intitulé: Ma Plus Belle Histoire. Ce n'est qu'au Québec!!

Je veux le partager avec vous tous ^^

Alors , on y vas!!!!!



Le papillon doré

Chers lecteurs, j’espère, en ces beaux jours d’hiver, que vous aurez beaucoup de plaisir à lire ma plus belle histoire! J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce texte. Je dois remercier celle qui m’a énormément aidé à corriger ce texte: merci Johanie! Bonne lecture!

Ici bas, sur une butte marquée par tant de travaux laborieux, se trouvait une maison. Une vieille demeure qui avait fait ses preuves. Elle avait beau être décolorée de sa splendeur mais elle portait en elle une chaleur envoutante. Les passants, dans leur flot de circulation sans fin, la contemplaient par delà les arbres et le lac, cette petite habitation soulevée à l’horizon. Des nuées d’oiseaux peuplaient le ciel gris d’automne, portées par des vents caressants et les tourbillons de feuilles d’été rappelaient la sagesse d’un temps passé.

Un vieil homme était penché sur sa fenêtre, rêvant des moments perdus. Il prit une grande bouffée d’air froid, ce qui déchargea en lui une série d’idées bien à lui. Il scruta les champs lointains, mais n’y voyait que du vert, rien d’autre… Les rideaux souples jaunis par l’usure, dansaient dans des frissons et des bruits paisibles. Ses cicatrices au cœur s’apaisaient avec le temps présent.

À l’instant même, un grand papillon aux ailes dorées intégra, avec une certaine sympathie, sa fenêtre toujours ouverte. L’homme aux airs simples le contempla sans broncher battre de l’aile à travers la banale chambre à coucher. La petite bête s’émoustillait autour de lui, baissa d’altitude et se posa sur le coin d’un cadre. Dans cet encadrement reposait une photo, une image sépia, elle n’était plus très jolie à regarder, mais qui éveillait plusieurs de sentiments au septuagénaire. Il sentit son cœur se nouer dans un fort sentiment de nostalgie. L’image entre ses mains, il la serra ardemment comme pour sentir, toucher, ne pas oublier cet ami.

Ils étaient là, sous un grand arbre familier. Il s’époumona et inhala ce souvenir, cette odeur de sapin et de cèdre. Lui et son ami, côte à côte, fixant le vide, gisaient dans ce cyclone de cendre antérieur. Depuis tant d’années, il n’avait pas oublié! Il se souvenait exactement de son compagnon : Sa curiosité l’épatait, son regard bleu acier l’impressionnait, lui cet homme sans véritable expression. Son visage bosselé, jeune et creux portant une cicatrice au front où plus haut, qui était garni de cheveux fins, rasés et souples, l’égarait dans ses pensés.

La denture luisante appartenant à un corps entretenu, à la peau givrée, glaçait l’âme. Le nostalgique aurait pu les connaîtes : Ses oreilles pointues, alertes d’un danger quelconque et, le plus important à ses yeux, les lèvres de ce jeune homme qui gardaient leur teinte rosée et sans pudeur, douces et ardemment vigoureuses à effleurer. Malgré sa prudence et sa sensibilité, la gaucherie l’emportait très souvent!

Lui, il n’avait rien d’impressionnant. Un homme bien ordinaire qui ressemblait à tous les autres militaires! Une personne qui n’avait pas grandes réflexions sur la vie, avant ce
Tête à tête qui avait marqué un tournant dans sa vie et dans le destin de millier de personnes. Une odyssée terrible où aucune véritable loi ne coexiste. Seule la vraie nature des hommes prend le dessus et décime ce qu’il y a de normal chez eux… Mais il ne restait rien de ce temps, à présent dilué.

Le vétéran mis de côté ses souvenirs pour le moment et continua à garnir ses boîtes de vieux articles dépassés. Son corps le mortifiait mais il ne voulait pas partir. Sa fille le regardait perdre ses capacités brutalement depuis la visite à l’hôpital.
Il y eut là une rencontre très peu valorisante pour son moral et son avenir. La jeune dame descendit au premier étage et lui , la conscience occupée , fixait encore le papillon doré qui, battant follement des ailes, ne sembla pas s’exténuer de ce tourbillon de tourments humains.

La créature fit quelques tours et fila d’où elle était entrée. L’homme la regarda partir au loin dans le ciel grisonnant de novembre. Qui a déjà vu un papillon en cette saison froide? Les humains sont-ils ensorcelés par le cycle de la vie, comme les saisons? La naissance débute et les feuilles verdissent, elles deviennent fortes et robustes, elles vieillissent et apprennent la sérénité et finissent par mourir, paisiblement. Ensuite, une nouvelle tige se réveille et prend sa place… Son compagnon d’infortune était tombé de l’arbre plus tôt et lui, après une longue quête de tranquillité, il se couchera lui aussi, sous un arbre, comme les autres…

Jean-Philippe Dubé Goupil,
centre d’éducation des adultes Monseigneur Beaudoin, Saint-Georges
Commission scolaire Beauce-Etchemin
Willou
Messages : 4798
Inscription : ven. mars 03, 2006 1:04 pm

Message par Willou »

Devoir de Français. Le sujet : description d'un paysage. Voici mon travail :


Paysage d’après-guerre : Verdun

Nous nous sommes rendus dans le nord de la France, à Verdun, tristement connu pour les massacres qui y ont eu lieu. Le paysage nous paraissait tel un champ de bataille, dévasté par un nombre impressionnant d’obus, ravagé par des années de guerre.
Même après une soixantaine d’années, le paysage gardais les balafres d’un passé tortueux se traduisant par une absence quasi-complète de végétation.

A nos pieds, le cadavre d’un renard nous ramena à cette époque emplie de tristesse et de misère. Comment avait on pu tuer tant de personnes ? Mis en œuvre tant de haine ?

Par ci, par là, apparaissait des arbres trop beau, trop parfait, trop contrasté avec le paysage. Ces arbres trahissaient l’intention de vouloir cacher « la bêtise humaine » comme disent les anciens.
Sur se site, les rares personnes présentent se voyaient observer un silence religieux. Le guide présent à notre gauche nous rappela une histoire que nous avions entendu à notre arrivé : « On dit que quand le nuit est tombé et que la lune eu pris sa place dans le ciel, on pouvait distinguer des « esprits défunts ».

Alex et moi échangions un regard … Et tirons la même conclusion : ce doit être les fantômes de soldats n’ayant toujours pas accepté leur funeste sort…

C’est avec le cœur emplie de mélancolie que nous quittons cet abstrait paysage. Sur le chemin du retour, nous n’avons aucun mot-dire, conséquence de ce qu’appelle les militaires « l’après-guerre ».
Répondre