Vos textes et poèmes
ABECEDAIRE
ABECEDAIRE
A comme Amour
B comme Baisers !
C comme… assez !
Je ne crois plus aux mots
pour dire l’amour neuf
je me défie des mots
usés
dévalués
flétris comme des mégots.
Il me faudrait des vocables nouveaux
- pureté de cristal et dureté d’acier –
pour dire ma certitude
ta grâce
et notre transparence.
Il me faudrait de toute urgence
pour chanter ta voix flûtée
ton rire voltigeur
la courbe de ton manche
des voyelles légères
qui dansent
et se déhanchent !
Il me faudrait des consonnes teutonnes
pour claironner
ta roideur incurvée
par l’assaut du désir !
Il me faudrait des accents aériens
pour surligner les rides de bonheur
dans le pli de tes yeux
ta fossette charmeuse
et ta toison soyeuse
et tes mains
ah ! tes mains…
presque des doigts de fille
et plein de O (car tu es bien un mec !)
d’énormes O
pour modeler le galbe de ton cul
et tes bijoux jumeaux
… et des A pour prolonger ton râle de plaisir
et l’imposant Y pour adouber Willy
et des i allègres
cristallins
éparpillés
partout dans notre lit
pour pépier à l’envi
merci
merci
merci
merci…
petit chéri !
A comme Amour
B comme Baisers !
C comme… assez !
Je ne crois plus aux mots
pour dire l’amour neuf
je me défie des mots
usés
dévalués
flétris comme des mégots.
Il me faudrait des vocables nouveaux
- pureté de cristal et dureté d’acier –
pour dire ma certitude
ta grâce
et notre transparence.
Il me faudrait de toute urgence
pour chanter ta voix flûtée
ton rire voltigeur
la courbe de ton manche
des voyelles légères
qui dansent
et se déhanchent !
Il me faudrait des consonnes teutonnes
pour claironner
ta roideur incurvée
par l’assaut du désir !
Il me faudrait des accents aériens
pour surligner les rides de bonheur
dans le pli de tes yeux
ta fossette charmeuse
et ta toison soyeuse
et tes mains
ah ! tes mains…
presque des doigts de fille
et plein de O (car tu es bien un mec !)
d’énormes O
pour modeler le galbe de ton cul
et tes bijoux jumeaux
… et des A pour prolonger ton râle de plaisir
et l’imposant Y pour adouber Willy
et des i allègres
cristallins
éparpillés
partout dans notre lit
pour pépier à l’envi
merci
merci
merci
merci…
petit chéri !
poeme sur la bouche (on dever s'eclater a la baudelaire)
Je regarde ton visage
Si beaux si sage
Et mes yeux s'attardent
Sur cette sensualité
Telle une écharde
J'aime toujours regarder
Ce petit coin de beauté
Goûter à cette volupté
Qui parfois est sensuelle
Mais rarement boudeuse
C'est un plaisir charnel
Quand je la vois rieuse
Mais ce que j'aime
C'est que de ta bouche
Sortent des je t'aime
Qui me rendent farouche.
Je regarde ton visage
Si beaux si sage
Et mes yeux s'attardent
Sur cette sensualité
Telle une écharde
J'aime toujours regarder
Ce petit coin de beauté
Goûter à cette volupté
Qui parfois est sensuelle
Mais rarement boudeuse
C'est un plaisir charnel
Quand je la vois rieuse
Mais ce que j'aime
C'est que de ta bouche
Sortent des je t'aime
Qui me rendent farouche.
je me lance aussi...
Bouteille à l’amour
Peur
Verre d’eau qui remplit l’océan
Eperdu du cœur
Abîmé
Par la tempête de l’amour manquant
Larmes
Gréement des yeux voilés
Du sel des embruns
Sans charme
Eclats de l’amour brisé
Absence
Vide de sang dans les veines
La confiance
Qui coule
Mon corps de sa peine
Attente
L’épave de l’avenir
Des possibles amantes
Balayées
Par le gouvernail du pire
2004
Bouteille à l’amour
Peur
Verre d’eau qui remplit l’océan
Eperdu du cœur
Abîmé
Par la tempête de l’amour manquant
Larmes
Gréement des yeux voilés
Du sel des embruns
Sans charme
Eclats de l’amour brisé
Absence
Vide de sang dans les veines
La confiance
Qui coule
Mon corps de sa peine
Attente
L’épave de l’avenir
Des possibles amantes
Balayées
Par le gouvernail du pire
2004
les songes d'une refoulée
salut à tous,
Quelques mots pour exprimer mon fardeau , mon secret:
L'air démoniaque
Nous sommes seuls
Seuls avec nous mêmes
Seuls avec nos démons
Les démons les plus ancrés
Dans notre âme, dans notre chair
Et dans notre cœur
Ces démons que l’on voudrai faire fuir
L’esprit se brise
Le corps subit
Comme c’est douloureu
Il faut casser cette chaîne
Vaincre ses peurs
Pour retrouver cette liberté d’antan
Une liberté d’air pur et de bonheur
Mais pour cela
Il faut vivre ce que l’on est
Vivre ce que l’on ressent
Mais enfermés dans les méandres de la raison
Et du contrôle de soi
L’air y est sale, nauséabond et si froid
La colère s’empare de tout notre être
Car on étouffe
On se meurt peu à peu, mais sûrement
Comme un coucher de soleil qui restera le dernier
Laissant place au néant
Sans voie, sans fin, sans lueur d’espoir.
Quelques mots pour exprimer mon fardeau , mon secret:
L'air démoniaque
Nous sommes seuls
Seuls avec nous mêmes
Seuls avec nos démons
Les démons les plus ancrés
Dans notre âme, dans notre chair
Et dans notre cœur
Ces démons que l’on voudrai faire fuir
L’esprit se brise
Le corps subit
Comme c’est douloureu
Il faut casser cette chaîne
Vaincre ses peurs
Pour retrouver cette liberté d’antan
Une liberté d’air pur et de bonheur
Mais pour cela
Il faut vivre ce que l’on est
Vivre ce que l’on ressent
Mais enfermés dans les méandres de la raison
Et du contrôle de soi
L’air y est sale, nauséabond et si froid
La colère s’empare de tout notre être
Car on étouffe
On se meurt peu à peu, mais sûrement
Comme un coucher de soleil qui restera le dernier
Laissant place au néant
Sans voie, sans fin, sans lueur d’espoir.
Fafouin Ultima, j'ai trouvé ton texte superbe et vraiment touchant. J'aime beaucoup ton style, les images et sensations qui se dégagent de tes phrases.
Bon, pour une fois que j'écris un texte court, je vais vous le faire partager... C'est un instant de vie, une sensation passagère, dédiée à ces inconnus qui convoquent notre fascination.
A cette beauté inconnue
Le bus s'est arrêté, les portes se sont ouvertes, elle est entrée. Mon regard l'accompagne jusqu'à son siège, situé dans la rangée d'à côté, face au mien. Je la regarde un bref instant, comme je le fais avec tous les nouveaux arrivants, puis, par pudeur, je tente de m'intéresser à la vacuité habituelle du décors, à tous ces gens qui m'entourent. Mais, déjà, son image m'obsède et je reviens sur elle, de façon presque mécanique. Elle est belle. L'émotion me gagne, la musique qui me berçait jusqu'alors se fait lointaine. Hypnotisée, incapable de me contenter de quelques œillades furtives, je la fixe comme je n'avais encore jamais osé fixer personne. Sa beauté transit mon regard, tandis que le sien reste tourné vers la vitre, rêveur. Son visage m'absorbe, le paysage grisonnant qui défile l'emporte ailleurs, et me laisse l'admirer à loisir, dans l'intimité de la contemplation.
Mon arrêt se rapproche, mon extase demeure. Ce visage… Si seulement il pouvait s'ancrer en moi, si seulement je pouvais me l'approprier, ou m'en donner l'illusion par le biais d'une photographie, d'un portrait rapidement esquissé. Hélas, cela serait-il suffisant ? C'était l'essence même de sa beauté que je désirais. Cette intangible saveur qui ne serait à portée de vue qu'un instant. Un instant éphémère, à la fois exquis et cruel. Elle était là, si près et si loin de moi. Les sentiments confus, je sens les larmes me monter aux yeux, et je me demande si l'on peut pleurer par excès de beauté… Sait-elle qu'elle est sublime ? Ceux qu'elle a pu fréquenter ont-ils su apprécier sa splendeur à sa juste valeur ? Je les jalousais, mais ne les enviais pas. Je l'aime silencieuse, je l'aime anonyme. La connaissance, si elle ne correspond pas à nos espérances, peut faire s'évaporer l'essence de la beauté. C'est dans cette observation muette et non partagée qu'une parfaite osmose se crée. Non pas avec elle, mais avec sa beauté, sa beauté qui, pareille à un parfum enivrant, se diffuse vers moi, captée par mes prunelles, dans cette synesthésie des sens.
Le bus s'est arrêté, les portes se sont ouvertes, je sors, elle reste. Sur le trottoir, je devance le véhicule de quelques pas, puis m'immobilise et me retourne afin d'assister à son départ. A présent, c'est elle qui est derrière la vitre, derrière cette vitre où défilaient devant ses yeux absents le paysage urbain, ce paysage dans lequel je viens de me fondre. Tandis que nos mondes se séparent pour ne plus jamais se retrouver, nos regards se croisent enfin. La belle inconnue est promise aux souvenirs. A ces petits souvenirs semblables aux babioles que l'on refuse de jeter et auxquelles on attache une importance que les autres ne pourront jamais comprendre. A ces souvenirs, à ces objets de pacotille que l'on ne peut partager, mais que l'on conserve dans son écrin le plus précieux. Son visage n'est plus, sa beauté me fuit. Le bus l'emporte, comme il emporte les amis que l'on a pu se faire enfant, durant nos vacances, quant on ne peut garder contact par écrit, quant, nonobstant tous ces bons moments passés, l'idée ne nous effleure pas même l'esprit. On sait juste que c'est un adieu, que ça devait arriver, que c'est terminé.
Et ce visage me hante, me plonge dans un état second pour le restant de la journée. Il tapisse ma pensée, en rêve éveillé. Les autres n'existent plus, je la sens encore, et je m'accroche désespérément à son visage volé. Sa beauté m'embaume toujours, mais les détails de sa composition, supputés avec tant de soin, se fanent comme les pétales d'une rose. Alors, je rassemble les derniers éléments qu'il me reste, sa peau lisse et pâle, le galbe fragile et précis de sa mâchoire, son nez fin, et, surtout, ses lèvres roses et pleine, légèrement poussées vers l'avant, vers la sensualité féminine, et, ses merveilleux yeux de turquoise, ces yeux qui se sont posés sur moi avant de disparaître. Des fragments de visage, figés, défraîchis, coincés entre deux pages du livre de ma vie, voilà ce à quoi elle est réduite. Peut-être finiront-il eux aussi par se noyer dans les eaux du Léthé, mais l'émotion que j'ai éprouvé fait désormais partit de moi. Je ne peux l'oublier. Elle était belle, belle à en pleurer.
Bon, pour une fois que j'écris un texte court, je vais vous le faire partager... C'est un instant de vie, une sensation passagère, dédiée à ces inconnus qui convoquent notre fascination.
A cette beauté inconnue
Le bus s'est arrêté, les portes se sont ouvertes, elle est entrée. Mon regard l'accompagne jusqu'à son siège, situé dans la rangée d'à côté, face au mien. Je la regarde un bref instant, comme je le fais avec tous les nouveaux arrivants, puis, par pudeur, je tente de m'intéresser à la vacuité habituelle du décors, à tous ces gens qui m'entourent. Mais, déjà, son image m'obsède et je reviens sur elle, de façon presque mécanique. Elle est belle. L'émotion me gagne, la musique qui me berçait jusqu'alors se fait lointaine. Hypnotisée, incapable de me contenter de quelques œillades furtives, je la fixe comme je n'avais encore jamais osé fixer personne. Sa beauté transit mon regard, tandis que le sien reste tourné vers la vitre, rêveur. Son visage m'absorbe, le paysage grisonnant qui défile l'emporte ailleurs, et me laisse l'admirer à loisir, dans l'intimité de la contemplation.
Mon arrêt se rapproche, mon extase demeure. Ce visage… Si seulement il pouvait s'ancrer en moi, si seulement je pouvais me l'approprier, ou m'en donner l'illusion par le biais d'une photographie, d'un portrait rapidement esquissé. Hélas, cela serait-il suffisant ? C'était l'essence même de sa beauté que je désirais. Cette intangible saveur qui ne serait à portée de vue qu'un instant. Un instant éphémère, à la fois exquis et cruel. Elle était là, si près et si loin de moi. Les sentiments confus, je sens les larmes me monter aux yeux, et je me demande si l'on peut pleurer par excès de beauté… Sait-elle qu'elle est sublime ? Ceux qu'elle a pu fréquenter ont-ils su apprécier sa splendeur à sa juste valeur ? Je les jalousais, mais ne les enviais pas. Je l'aime silencieuse, je l'aime anonyme. La connaissance, si elle ne correspond pas à nos espérances, peut faire s'évaporer l'essence de la beauté. C'est dans cette observation muette et non partagée qu'une parfaite osmose se crée. Non pas avec elle, mais avec sa beauté, sa beauté qui, pareille à un parfum enivrant, se diffuse vers moi, captée par mes prunelles, dans cette synesthésie des sens.
Le bus s'est arrêté, les portes se sont ouvertes, je sors, elle reste. Sur le trottoir, je devance le véhicule de quelques pas, puis m'immobilise et me retourne afin d'assister à son départ. A présent, c'est elle qui est derrière la vitre, derrière cette vitre où défilaient devant ses yeux absents le paysage urbain, ce paysage dans lequel je viens de me fondre. Tandis que nos mondes se séparent pour ne plus jamais se retrouver, nos regards se croisent enfin. La belle inconnue est promise aux souvenirs. A ces petits souvenirs semblables aux babioles que l'on refuse de jeter et auxquelles on attache une importance que les autres ne pourront jamais comprendre. A ces souvenirs, à ces objets de pacotille que l'on ne peut partager, mais que l'on conserve dans son écrin le plus précieux. Son visage n'est plus, sa beauté me fuit. Le bus l'emporte, comme il emporte les amis que l'on a pu se faire enfant, durant nos vacances, quant on ne peut garder contact par écrit, quant, nonobstant tous ces bons moments passés, l'idée ne nous effleure pas même l'esprit. On sait juste que c'est un adieu, que ça devait arriver, que c'est terminé.
Et ce visage me hante, me plonge dans un état second pour le restant de la journée. Il tapisse ma pensée, en rêve éveillé. Les autres n'existent plus, je la sens encore, et je m'accroche désespérément à son visage volé. Sa beauté m'embaume toujours, mais les détails de sa composition, supputés avec tant de soin, se fanent comme les pétales d'une rose. Alors, je rassemble les derniers éléments qu'il me reste, sa peau lisse et pâle, le galbe fragile et précis de sa mâchoire, son nez fin, et, surtout, ses lèvres roses et pleine, légèrement poussées vers l'avant, vers la sensualité féminine, et, ses merveilleux yeux de turquoise, ces yeux qui se sont posés sur moi avant de disparaître. Des fragments de visage, figés, défraîchis, coincés entre deux pages du livre de ma vie, voilà ce à quoi elle est réduite. Peut-être finiront-il eux aussi par se noyer dans les eaux du Léthé, mais l'émotion que j'ai éprouvé fait désormais partit de moi. Je ne peux l'oublier. Elle était belle, belle à en pleurer.
bon je vais mettre mon poème même si franchement il y a enormement de progres a faire
La fatalité
La vie ne tient qu'à un fil
De la garder intacte, c'est difficile
Avec la vie, il ne faut pas jouer
Car très vite une catastrophe peut arriver
Moi, j'ai un frère handicapé
Et a tout le monde sa peut arriver
D'être paralysé, de ne plus pouvoir bouger
Durant toute une vie, ne plus pouvoir marcher
Alors les discotheques, d'accord on peut s'amuser
Mais les stupefiants et l'alcool on les met de côtés
Car un accident de voiture peut très vite arriver
Vous n'aurez alors plus que vos yeux pour pleurer
Quand dans un fauteuil vous serez scotchés
Aujourd'hui, il aurait fallu m'écouter
Car moi je vous aurais prévenu
La fatalité arrive vite après avoir fumé ou bu
Je n'écris pas ce texte pour vous ennuyer
Mais aujourd'hui tellement de personnes décédées
Je pense auraient voulu vous dire : "Jeune comme tu es,
Ne gâche pas ta vie pour un stupide excès"
Maintenant en discothèque, j'espère qu'avant de boire ou de fumer
A ce texte vous repenserez.
La fatalité
La vie ne tient qu'à un fil
De la garder intacte, c'est difficile
Avec la vie, il ne faut pas jouer
Car très vite une catastrophe peut arriver
Moi, j'ai un frère handicapé
Et a tout le monde sa peut arriver
D'être paralysé, de ne plus pouvoir bouger
Durant toute une vie, ne plus pouvoir marcher
Alors les discotheques, d'accord on peut s'amuser
Mais les stupefiants et l'alcool on les met de côtés
Car un accident de voiture peut très vite arriver
Vous n'aurez alors plus que vos yeux pour pleurer
Quand dans un fauteuil vous serez scotchés
Aujourd'hui, il aurait fallu m'écouter
Car moi je vous aurais prévenu
La fatalité arrive vite après avoir fumé ou bu
Je n'écris pas ce texte pour vous ennuyer
Mais aujourd'hui tellement de personnes décédées
Je pense auraient voulu vous dire : "Jeune comme tu es,
Ne gâche pas ta vie pour un stupide excès"
Maintenant en discothèque, j'espère qu'avant de boire ou de fumer
A ce texte vous repenserez.
Je suis plus branchée écriture scénaristique, pas top à mettre sur un forum, donc je me lance avec cette chanson, comme les lecteurs ont l'air plutôt réceptifs...
En musique c'est mieux hein...
La place à prendre
Avec les rayons du printemps
Eclosent les petits couples heureux
Ceux que l’on voit sur tous les bancs
Sur les pelouses les aires de jeux
Qui cueillent l’amour du bout des lèvres
Bouquets de baisers parfumés
Je me force à les trouver mièvres
Avec leurs grands sourires figés
Mais ils entrouvrent à chaque fois
Un peu plus cette plaie en moi
Laissant à découvert
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Puis voilà le soleil d’été
Et les balades et les voyages
La chaleur et l’humidité
Des corps à corps sur une plage
Les couples ne sont pas en vacances
Ils roucoulent même au bord de l’eau
Je me dis que j’ai de la chance
Seule, j’ai de la place au restau
Mais au fond ça ne m’aide pas
A refermer cette plaie en moi
Qui laisse à découvert…
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Même dans les flaques de l’automne
Ils continuent à s’embrasser
En plus de la main ils se donnent
Des feuilles mortes à pleines brassées
Les derniers rayons les effleurent
Ce sont les mêmes pour tout l’monde
Au même endroit à la même heure
Qui réchauffent des cœurs à la ronde
Oui mais moi j’ai quand même froid
Car cette plaie au fond de moi
Laisse toujours à découvert…
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Ou à voler
Quand vous voudrez

En musique c'est mieux hein...
La place à prendre
Avec les rayons du printemps
Eclosent les petits couples heureux
Ceux que l’on voit sur tous les bancs
Sur les pelouses les aires de jeux
Qui cueillent l’amour du bout des lèvres
Bouquets de baisers parfumés
Je me force à les trouver mièvres
Avec leurs grands sourires figés
Mais ils entrouvrent à chaque fois
Un peu plus cette plaie en moi
Laissant à découvert
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Puis voilà le soleil d’été
Et les balades et les voyages
La chaleur et l’humidité
Des corps à corps sur une plage
Les couples ne sont pas en vacances
Ils roucoulent même au bord de l’eau
Je me dis que j’ai de la chance
Seule, j’ai de la place au restau
Mais au fond ça ne m’aide pas
A refermer cette plaie en moi
Qui laisse à découvert…
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Même dans les flaques de l’automne
Ils continuent à s’embrasser
En plus de la main ils se donnent
Des feuilles mortes à pleines brassées
Les derniers rayons les effleurent
Ce sont les mêmes pour tout l’monde
Au même endroit à la même heure
Qui réchauffent des cœurs à la ronde
Oui mais moi j’ai quand même froid
Car cette plaie au fond de moi
Laisse toujours à découvert…
La place à prendre
Celle qui attend
Désir latent
La place à prendre
Que je veux donner
Les yeux fermés
La place à prendre
Ou à voler
Quand vous voulez
Ou à voler
Quand vous voudrez
Quand la tempête survient
Le ciel est éblouissant, le souffle de la liberté me pèse.
Cependant voila que tu arrives, mon rayon de soleil.
Tu es mon astre, je suis ton reflet dans l’ombre de ton éclat.
Ensemble nous ondulons sur les nuages, rien ne peut nous détrôner.
Cupidon m’y rejoint mais Eros te retient.
Voila qu’une bourrasque approche, un éclair retentit.
En l’espace d’un instant, nos regards se perdent.
Tu t’effaces vers d’autres cieux.
Tu t’envoles tel un ange en me brûlant les ailes.
Je chute.
Ici bas il fait ténébreux, mes sens s’alarment.
Je te cherche, je ne t’aperçois point.
Seul subsiste ton éclat noyé dans l’infini qui s’éloigne
Au loin sans jamais se retourner.
Qui tout d’un coup disparaît à jamais.
A toi qui ma montré la lumière.
Tes mots qui me paraissaient si doux m’ont écorchés le cœur.
Mais ton visage restera à jamais gravé en mon âme.
Tu n’es ni dieu ni saint, mais juste homme et cela je l’ai appris à mes dépends.
C’est sur cet air de mélancolie que je te dis adieu.
But no matter what the beat goes on ...
Cependant voila que tu arrives, mon rayon de soleil.
Tu es mon astre, je suis ton reflet dans l’ombre de ton éclat.
Ensemble nous ondulons sur les nuages, rien ne peut nous détrôner.
Cupidon m’y rejoint mais Eros te retient.
Voila qu’une bourrasque approche, un éclair retentit.
En l’espace d’un instant, nos regards se perdent.
Tu t’effaces vers d’autres cieux.
Tu t’envoles tel un ange en me brûlant les ailes.
Je chute.
Ici bas il fait ténébreux, mes sens s’alarment.
Je te cherche, je ne t’aperçois point.
Seul subsiste ton éclat noyé dans l’infini qui s’éloigne
Au loin sans jamais se retourner.
Qui tout d’un coup disparaît à jamais.
A toi qui ma montré la lumière.
Tes mots qui me paraissaient si doux m’ont écorchés le cœur.
Mais ton visage restera à jamais gravé en mon âme.
Tu n’es ni dieu ni saint, mais juste homme et cela je l’ai appris à mes dépends.
C’est sur cet air de mélancolie que je te dis adieu.
But no matter what the beat goes on ...