Photos
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sandoval
Re: Photos
A tous les photographes, quelques questions, c'est juste par simple curiosité et parce que l'art de la photographie m'est "étranger".
Comment savez-vous que tel ou telle place, lieu, endroit, décor convient pour une photo?
Vous faites des photos par instinct, subitement, envie soudaine ou au contraire vous avez déjà tout en tête, bien élaboré avec la mise en place?
Comment savez-vous que tel ou telle place, lieu, endroit, décor convient pour une photo?
Vous faites des photos par instinct, subitement, envie soudaine ou au contraire vous avez déjà tout en tête, bien élaboré avec la mise en place?
Re: Photos
C'est souvent au feeling je pense. On passe quelques part et puis une situation nous plais...
Mais c'est vrai que certain lieu sont propices à de belle photo et que parfois une petite mise en scène c'est pas mal.
Cela dit ça va faire des lustres que j'ai pas prit de vrai photo...
Mais c'est vrai que certain lieu sont propices à de belle photo et que parfois une petite mise en scène c'est pas mal.
Cela dit ça va faire des lustres que j'ai pas prit de vrai photo...
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Daisy.Adair
- Messages : 3567
- Inscription : dim. mars 01, 2009 1:10 am
Re: Photos
Bien que sous-jacente, c'est une question d'ordre globale tout médium confondu que tu poses là. Mais bon, je vais essayer d'y répondre dans la pratique personnelle que j'ai de la photographie.
Comment savez-vous que telle ou telle place, lieu, endroit, décor convient pour une photo ?
Déjà, avec la photographie, on érige une forme avec quelque chose qui est déjà-là corporellement. De ce fait, on peut penser a priori que la visée n'est pas seulement issue de notre propre dessein mais aussi du dessein physique (le lieu, le corps) avec lequel on structure la photographie à venir. Ça serait donc la conjugaison de ces deux paramètres : une intention mentale et une portion comportementale qui se produit ici et maintenant. Mais se limiter à ce rapport reste un peu simpliste.
L'action, intentionnelle j'entends hein, c'est le moment où cette portion comportementale est jugée par nous-même comme étant partie prenante de notre intention : je prends la photo non pas du site parce que je m'y accommode mais parce qu'il répond spécifiquement, en temps, en espace, en lumière, à ce que je vise moi. Cette composition dans la nature présente ici et maintenant correspond à ce que je veux en tracer. L'instant photographié, c'est l'instant que je veux imaginer de ce lieu, quite à y revenir plusieurs fois, en changer, jusqu'à ce que les images présentes correspondent aux images que je veux en obtenir.
Cela étant dit, on ne peut pas nier non plus les actes purement réflexifs et accidentels, particulièrement avec une donnée environnementale, ou corporelle, qui ne dépend pas de nous.
Après, pour ma part, je dois dire que le résultat n'est pas réellement une photographie à proprement parlé. Je pratique la performance et l'installation que je numérise avec mon appareil pour ensuite retoucher ces traces sur ordinateur et ensuite en réaliser un photomontage : ce n'est pas une image fixe que j'expose mais des images fixes en mouvement répondant plus à une logique de cinéma que de photo. Donc dans une certaine mesure je reconfigure le lieu 1/ par les matières que j'installe sur le site ou par le corps humain effectuant une série de mouvements dans le lieu 2/ par le traitement à l'ordinateur 3/ par le montage.
Je répondrais donc que le lieu me convient dès lors que les images tracées conviennent au mouvement que je veux susciter par le biais de mon montage : mouvement d'ascension, mouvement de scintillement des objets lumineux en présence, mouvement respiratoire de x ou y objet, mouvement transversal d'un point x à un point y provoquant m ou n altération de l'espace (baisse de lumière, couleur, défilement de structure), mouvement saccadé par des rafales de plans noirs, superpositions… bref
Pour les affects, le lieu a sa part de convenance tout comme le traitement par ordinateur que j'en fais. Le résultat reste cependant une simulation d'un phénomène naturel numérisé puis traité par ordinateur. Donc bon…
Vous faites des photos par instinct, subitement, envie soudaine ou au contraire vous avez déjà tout en tête, bien élaboré avec la mise en place ?
Cela dépend de pleins de paramètres : en période universitaire, la prise de photos va répondre aux thématiques qui m'intéressent concernant le paysage, l'imagination aérienne ou aquatique, la performance. Durant cette période, c'est plus élaboré tout en ne l'étant pas vraiment. Je ne peux pas prévoir comment je vais aborder le lieu alors que je ne sais pas encore comment m'y placer, m'y repérer, le faire varier. J'ai des idées de ce que je vais viser : arbre, feuillage, plan d'eau, cime au vent. J'ai quelques notions qui me viennent en tête sur lesquels je veux travailler (dynamisme aérien, aquatique, vide et plein, intérieur/extérieur…). En parallèle je feuillette des livres d'esthétique traitant du paysage, de considérations existentielles relatées entre l'homme et l'espace habité, ça influence plus ou moins le résultat. [quoique Rilke, Shelley et Saint-John Perse ont un peu contribué à renforcer quelques idées, écrites ou pratiques). Mais ça s'arrête là.
Pour des thématiques paysagères, j'apporte les matériaux que je vais installer, puis je fais avec si ça me paraît possiblement compatible avec mes idées d'anamorphoses ou d'immersions. Mais je ne décide pas de choisir x ou y végétal/plan d'eau. J'ai quelques lieux de prédilection mais ça n'a pas vraiment d'importance. Ça ne fonctionne pas par une sélection de type « ce sera bleu, 3m de haut, oppressant, et aujourd'hui je veux une volute latitude 38° ouest longitude 49° est ! ». C'est plus expansif, plus ouvert.
Quelques exemples (comprenant aussi de la vidéo mais pour moi ça ne change pas grand chose par rapport à ta question) :
- cette année, j'ai effectué une installation par temps de neige juste à la sortie du parc andré citroën simplement parce qu'il neigeait, que j'avais le matériel ce jour-là, et que le sol n'était pas encore marqué d'empreintes de chaussures. Sur le trajet du retour, j'ai pris quelques clichés à côté du parc de Sceaux parce que les ombres disposées au sol donnaient un aspect lumineux à la neige. Ça s'est fait comme ça alors que je n'avais pas prévu cette année d'expérimenter la neige.
- Il y a deux ans on m'avait avertit de la bonne semaine où les sakura étaient en pleine floraison ce qui m'a permit d'en tirer profit alors que je ne l'avais pas prémédité. Sur place, j'ai d'abord filmé le ballottement des fleurs puis le soleil m'a soudainement ébloui alors j'ai décidé de jouer avec son apparition successive entre deux branches en opérant des transversales.
- Début octobre, je me suis baladé un dimanche par temps de vent en filmant ici et là la cime des arbres s'agitant le plus. La nuit commença à tomber, les arbres devinrent plus sombres, j'ai opéré un lent mouvement vertical avec le focal de ma caméra jusqu'au sommet de la cime. En visionnant le rush, ça donnait au début des feuilles puis successivement l'image donnait à voir des petites cellules blanches flottant sur une masse noire (magie du focal : les feuilles étaient passées au fond et le ciel gris blanc au premier plan).
Je ne développerais pas le hors période-universitaire, tu as déjà la réponse dans ta question.
Comment savez-vous que telle ou telle place, lieu, endroit, décor convient pour une photo ?
Déjà, avec la photographie, on érige une forme avec quelque chose qui est déjà-là corporellement. De ce fait, on peut penser a priori que la visée n'est pas seulement issue de notre propre dessein mais aussi du dessein physique (le lieu, le corps) avec lequel on structure la photographie à venir. Ça serait donc la conjugaison de ces deux paramètres : une intention mentale et une portion comportementale qui se produit ici et maintenant. Mais se limiter à ce rapport reste un peu simpliste.
L'action, intentionnelle j'entends hein, c'est le moment où cette portion comportementale est jugée par nous-même comme étant partie prenante de notre intention : je prends la photo non pas du site parce que je m'y accommode mais parce qu'il répond spécifiquement, en temps, en espace, en lumière, à ce que je vise moi. Cette composition dans la nature présente ici et maintenant correspond à ce que je veux en tracer. L'instant photographié, c'est l'instant que je veux imaginer de ce lieu, quite à y revenir plusieurs fois, en changer, jusqu'à ce que les images présentes correspondent aux images que je veux en obtenir.
Cela étant dit, on ne peut pas nier non plus les actes purement réflexifs et accidentels, particulièrement avec une donnée environnementale, ou corporelle, qui ne dépend pas de nous.
Après, pour ma part, je dois dire que le résultat n'est pas réellement une photographie à proprement parlé. Je pratique la performance et l'installation que je numérise avec mon appareil pour ensuite retoucher ces traces sur ordinateur et ensuite en réaliser un photomontage : ce n'est pas une image fixe que j'expose mais des images fixes en mouvement répondant plus à une logique de cinéma que de photo. Donc dans une certaine mesure je reconfigure le lieu 1/ par les matières que j'installe sur le site ou par le corps humain effectuant une série de mouvements dans le lieu 2/ par le traitement à l'ordinateur 3/ par le montage.
Je répondrais donc que le lieu me convient dès lors que les images tracées conviennent au mouvement que je veux susciter par le biais de mon montage : mouvement d'ascension, mouvement de scintillement des objets lumineux en présence, mouvement respiratoire de x ou y objet, mouvement transversal d'un point x à un point y provoquant m ou n altération de l'espace (baisse de lumière, couleur, défilement de structure), mouvement saccadé par des rafales de plans noirs, superpositions… bref
Pour les affects, le lieu a sa part de convenance tout comme le traitement par ordinateur que j'en fais. Le résultat reste cependant une simulation d'un phénomène naturel numérisé puis traité par ordinateur. Donc bon…
Vous faites des photos par instinct, subitement, envie soudaine ou au contraire vous avez déjà tout en tête, bien élaboré avec la mise en place ?
Cela dépend de pleins de paramètres : en période universitaire, la prise de photos va répondre aux thématiques qui m'intéressent concernant le paysage, l'imagination aérienne ou aquatique, la performance. Durant cette période, c'est plus élaboré tout en ne l'étant pas vraiment. Je ne peux pas prévoir comment je vais aborder le lieu alors que je ne sais pas encore comment m'y placer, m'y repérer, le faire varier. J'ai des idées de ce que je vais viser : arbre, feuillage, plan d'eau, cime au vent. J'ai quelques notions qui me viennent en tête sur lesquels je veux travailler (dynamisme aérien, aquatique, vide et plein, intérieur/extérieur…). En parallèle je feuillette des livres d'esthétique traitant du paysage, de considérations existentielles relatées entre l'homme et l'espace habité, ça influence plus ou moins le résultat. [quoique Rilke, Shelley et Saint-John Perse ont un peu contribué à renforcer quelques idées, écrites ou pratiques). Mais ça s'arrête là.
Pour des thématiques paysagères, j'apporte les matériaux que je vais installer, puis je fais avec si ça me paraît possiblement compatible avec mes idées d'anamorphoses ou d'immersions. Mais je ne décide pas de choisir x ou y végétal/plan d'eau. J'ai quelques lieux de prédilection mais ça n'a pas vraiment d'importance. Ça ne fonctionne pas par une sélection de type « ce sera bleu, 3m de haut, oppressant, et aujourd'hui je veux une volute latitude 38° ouest longitude 49° est ! ». C'est plus expansif, plus ouvert.
Quelques exemples (comprenant aussi de la vidéo mais pour moi ça ne change pas grand chose par rapport à ta question) :
- cette année, j'ai effectué une installation par temps de neige juste à la sortie du parc andré citroën simplement parce qu'il neigeait, que j'avais le matériel ce jour-là, et que le sol n'était pas encore marqué d'empreintes de chaussures. Sur le trajet du retour, j'ai pris quelques clichés à côté du parc de Sceaux parce que les ombres disposées au sol donnaient un aspect lumineux à la neige. Ça s'est fait comme ça alors que je n'avais pas prévu cette année d'expérimenter la neige.
- Il y a deux ans on m'avait avertit de la bonne semaine où les sakura étaient en pleine floraison ce qui m'a permit d'en tirer profit alors que je ne l'avais pas prémédité. Sur place, j'ai d'abord filmé le ballottement des fleurs puis le soleil m'a soudainement ébloui alors j'ai décidé de jouer avec son apparition successive entre deux branches en opérant des transversales.
- Début octobre, je me suis baladé un dimanche par temps de vent en filmant ici et là la cime des arbres s'agitant le plus. La nuit commença à tomber, les arbres devinrent plus sombres, j'ai opéré un lent mouvement vertical avec le focal de ma caméra jusqu'au sommet de la cime. En visionnant le rush, ça donnait au début des feuilles puis successivement l'image donnait à voir des petites cellules blanches flottant sur une masse noire (magie du focal : les feuilles étaient passées au fond et le ciel gris blanc au premier plan).
Je ne développerais pas le hors période-universitaire, tu as déjà la réponse dans ta question.
Re: Photos
Salut
Intéressantes tes questions
Déjà à la base, je pense qu'il y a une certaine culture de l'image et du visuel.
Quand je parle de culture, je ne veut pas dire "avoir fait des études" ou "avoir suivit une formation", mais plutôt une sorte d'attirance et d'habitude prise à regarder les choses.
Ouais je crois que c'est un peu de ça...
Par exemple si je prend mon cas personnel, je n'ai jamais suivit de formation, jamais pris de cours.
Mais déjà quand j'étais petit, je dessinais. Je suis passé par de la peinture à l'acrylique.
J'ai toujours été bon en art plastique.
Quand j'ai commencé la photo, sans vouloir me vanter, je savais déjà comment cadrer et composer une image.
Personne ne m'a expliqué les régles, j'ai tout fais à l'instinct et ça marche bien.
Du coup pour répondre à ta question, je crois que je fonctionne beaucoup à l'instinct.
Quand je voit un lieu qui me parait photogénique, je ne saurais pas te dire pourquoi.
Ensuite, quand on maitrise un peu la technique photographique, on sait comment rendre une ambiance.
En sur ou sous exposant un peu, en ajoutant de l'éclairage ou en se basant sur l'éclairage naturel etc etc
Il faut avoir un certain sens de l'esthétisme aussi je pense.
Parfois je fonctionne à l'instinct, par exemple si je fais un reportage dans une manif, bien qu'il y a aussi une part de reflexion.
Parfois je pense et j'élabore mes photos, notamment si je fais des mises en scène. Mais là aussi il y a parfois une part de hasard, d'improvisation, et puis des idées qui arrivent au dernier moment.
En gros, pour apprendre à faire de la photographie, il faut apprendre à regarder autour de soit.
Intéressantes tes questions
Houlala, difficile de répondre... Je crois que ça dépend de la personne.Comment savez-vous que tel ou telle place, lieu, endroit, décor convient pour une photo?
Déjà à la base, je pense qu'il y a une certaine culture de l'image et du visuel.
Quand je parle de culture, je ne veut pas dire "avoir fait des études" ou "avoir suivit une formation", mais plutôt une sorte d'attirance et d'habitude prise à regarder les choses.
Ouais je crois que c'est un peu de ça...
Par exemple si je prend mon cas personnel, je n'ai jamais suivit de formation, jamais pris de cours.
Mais déjà quand j'étais petit, je dessinais. Je suis passé par de la peinture à l'acrylique.
J'ai toujours été bon en art plastique.
Quand j'ai commencé la photo, sans vouloir me vanter, je savais déjà comment cadrer et composer une image.
Personne ne m'a expliqué les régles, j'ai tout fais à l'instinct et ça marche bien.
Du coup pour répondre à ta question, je crois que je fonctionne beaucoup à l'instinct.
Quand je voit un lieu qui me parait photogénique, je ne saurais pas te dire pourquoi.
Ensuite, quand on maitrise un peu la technique photographique, on sait comment rendre une ambiance.
En sur ou sous exposant un peu, en ajoutant de l'éclairage ou en se basant sur l'éclairage naturel etc etc
Il faut avoir un certain sens de l'esthétisme aussi je pense.
Je fonctionne un peu sur tout ces modes.Vous faites des photos par instinct, subitement, envie soudaine ou au contraire vous avez déjà tout en tête, bien élaboré avec la mise en place?
Parfois je fonctionne à l'instinct, par exemple si je fais un reportage dans une manif, bien qu'il y a aussi une part de reflexion.
Parfois je pense et j'élabore mes photos, notamment si je fais des mises en scène. Mais là aussi il y a parfois une part de hasard, d'improvisation, et puis des idées qui arrivent au dernier moment.
En gros, pour apprendre à faire de la photographie, il faut apprendre à regarder autour de soit.
Re: Photos
J'oubliais aussi que cela peut dépendre de la technique que tu utilise.
Comme j'aime bien toucher à tout - la photographie me plait car c'est un domaine très riche en diversité - je pratique aussi le sténopé.
Le sténopé est une pratique remontant à très loin (je ne sais même pas de quand cela remonte), Léonard de Vinci, bien avant l'invention des premières émulsions permettant de fixer l'image, utilisait déjà un sténopé pour certaines peintures.
La pratique de la photographie au sténopé commence dès la construction de son appareil à sténopé.
J'en ai réalisé un sur la base d'une boite et utilisant du film instantané Polaroïd.
Certaines personnes utilisent des boites en tout genre, boite à gâteau, canette de soda, coquille de noix etc etc...
La pluspart du temps, ces appareils de fortune ne sont pas muni de viseur, comme les supports photographique sont collés au fond de la boite, il y a des déformations d'image (dans une boite ronde, le support photographique n'est pas à plat).
Dés lors on pratique la photo différemment, on cadre au jugé et le hasard prend une place plus importante.
Les rendus sont différents, les durées d'exposition (temps de pose) sont allongé, un cours d'eau va devenir cotonneux, le temps file et imprime sa pate, la réalité est transformée.
L'approche de la photographie peut donc devenir très personnelle, Justin Quinnell par exemple propose des photos prises depuis l'intérieur de sa bouche :
http://www.pinholephotography.org/galle ... index.html
Comme j'aime bien toucher à tout - la photographie me plait car c'est un domaine très riche en diversité - je pratique aussi le sténopé.
Le sténopé est une pratique remontant à très loin (je ne sais même pas de quand cela remonte), Léonard de Vinci, bien avant l'invention des premières émulsions permettant de fixer l'image, utilisait déjà un sténopé pour certaines peintures.
La pratique de la photographie au sténopé commence dès la construction de son appareil à sténopé.
J'en ai réalisé un sur la base d'une boite et utilisant du film instantané Polaroïd.
Certaines personnes utilisent des boites en tout genre, boite à gâteau, canette de soda, coquille de noix etc etc...
La pluspart du temps, ces appareils de fortune ne sont pas muni de viseur, comme les supports photographique sont collés au fond de la boite, il y a des déformations d'image (dans une boite ronde, le support photographique n'est pas à plat).
Dés lors on pratique la photo différemment, on cadre au jugé et le hasard prend une place plus importante.
Les rendus sont différents, les durées d'exposition (temps de pose) sont allongé, un cours d'eau va devenir cotonneux, le temps file et imprime sa pate, la réalité est transformée.
L'approche de la photographie peut donc devenir très personnelle, Justin Quinnell par exemple propose des photos prises depuis l'intérieur de sa bouche :
http://www.pinholephotography.org/galle ... index.html
Re: Photos
J'ai participé à un marathon photo.
Il s'agit de traiter 12 thèmes en 24h, très bien ça pour développer sa créativité.
A 18h hier, j'ai récupéré une pellicule 12 poses, pas une de plus.
Seulement douze photos doivent être prises (hormis la première qui sert à l'amorçage du film).
Aujourdhui, à 18h dernier délais, je devais avoir remis ma pellicule. Si tout les thèmes n'ont pas été traités, c'est pas grave.
Par contre il ne peut pas y avoir plusieurs photos pour un seul thème.
Pour les prises de vue un peu technique (avec éclairage au flash par exemple), j'ai pris mes repères avec mon numérique.
Je vous propose quelques photos :
Thème "jeux interdits"
Thème "Bref aperçu de l'éternel féminin"
Thème "les petits pois sont rouges"
Thème "Profondeur galactique"
Thème "Tiens-le bien"
Pas de photos perso.
Là j'suis déçu, on a beaucoup bougé pendant la prise de vue. Je ne sais pas ce que ça va donner avec la photo argentique...
Thème "Eloge de la paresse"
Les six autre thèmes étaient :
- "entre chien et loup"
- "sport et décadence"
- "stigmates"
- "Born to be wild"
-
(pas de thème, juste un smiley)
- "Bling bling"
Il s'agit de traiter 12 thèmes en 24h, très bien ça pour développer sa créativité.
A 18h hier, j'ai récupéré une pellicule 12 poses, pas une de plus.
Seulement douze photos doivent être prises (hormis la première qui sert à l'amorçage du film).
Aujourdhui, à 18h dernier délais, je devais avoir remis ma pellicule. Si tout les thèmes n'ont pas été traités, c'est pas grave.
Par contre il ne peut pas y avoir plusieurs photos pour un seul thème.
Pour les prises de vue un peu technique (avec éclairage au flash par exemple), j'ai pris mes repères avec mon numérique.
Je vous propose quelques photos :
Thème "jeux interdits"
Thème "Bref aperçu de l'éternel féminin"
Thème "les petits pois sont rouges"
Thème "Profondeur galactique"
Thème "Tiens-le bien"
Pas de photos perso.
Là j'suis déçu, on a beaucoup bougé pendant la prise de vue. Je ne sais pas ce que ça va donner avec la photo argentique...
Thème "Eloge de la paresse"
Les six autre thèmes étaient :
- "entre chien et loup"
- "sport et décadence"
- "stigmates"
- "Born to be wild"
-
(pas de thème, juste un smiley)- "Bling bling"
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Points.de.suspension
- Messages : 2468
- Inscription : lun. juin 16, 2008 12:56 pm
Re: Photos
J'adore l'idée du marathon ! Et tu débordes de créativité, les photos sont très très chouettes !