Mes coprolithes personnelles
Re: Mes coprolithes personnelles
Cousins
Crépitus, fait chanter dans un soupir fameux
des faveurs cadencées, non d'icelles mais de ceux
qui enfoncent mes portes rougies par la verdeur.
Lecteur, je vous exhorte à goûter ce bonheur...
Cette joie d'être pris et d'offrir son huis
à vos propres cousins, même s'ils sont bien lointain.
Les cousins qui me baisent sont du genre velus,
des biceps balèzes et des verges bien drues.
Certains rient de leurs traits, du rictus malicieux
qu'ils expriment, de fait, lorsqu'ils se prennent au jeu...
... en retroussant leurs lèvres de chimpanzés radieux
quand je gonfle ma plèvre de hurlements heureux.
Crépitus, fait chanter dans un soupir fameux
des faveurs cadencées, non d'icelles mais de ceux
qui enfoncent mes portes rougies par la verdeur.
Lecteur, je vous exhorte à goûter ce bonheur...
Cette joie d'être pris et d'offrir son huis
à vos propres cousins, même s'ils sont bien lointain.
Les cousins qui me baisent sont du genre velus,
des biceps balèzes et des verges bien drues.
Certains rient de leurs traits, du rictus malicieux
qu'ils expriment, de fait, lorsqu'ils se prennent au jeu...
... en retroussant leurs lèvres de chimpanzés radieux
quand je gonfle ma plèvre de hurlements heureux.
Re: Mes coprolithes personnelles
L'Odanisme
J’aime les corps musqués pesants comme des rochers
sur mes viandes abonnées à la rusticité,
les hercules conçus à l’image du héros :
les bras comme des massues, une vigueur de taureau.
Outillé d’un bon nègre - un ersatz arpentant
vingt centimètres allègres de mâle peu contrariant -
les froides saisons d’hivers souffriront des étuves
d'amours imaginaires dont j’exsude les effluves.
Longilignes mes membres semblent ceux d'une maîtresse,
comme aux mois de décembre sous des braies trop épaisses
je les garde d'iceux et fantasme, fiévreux :
j’ai au derme le prurit... à mes lèvres un seul vit !
Quand sur celles-ci sa sueur dégoute aux commissures
j’en convoite la saveur et ainsi qu’une blessure
je désunis mes dents, invoquant la famine,
et goûte de cet onguent d’exquisité divine.
J’aime les corps musqués pesants comme des rochers
sur mes viandes abonnées à la rusticité,
les hercules conçus à l’image du héros :
les bras comme des massues, une vigueur de taureau.
Outillé d’un bon nègre - un ersatz arpentant
vingt centimètres allègres de mâle peu contrariant -
les froides saisons d’hivers souffriront des étuves
d'amours imaginaires dont j’exsude les effluves.
"Portant pour seuls habits - à l'abri du cheptel -
un jupon raccourci au dessus des dentelles
et m'aspirant femelle, postichée, maquillée,
je me rêve plus sensuelle ainsi passementée."
un jupon raccourci au dessus des dentelles
et m'aspirant femelle, postichée, maquillée,
je me rêve plus sensuelle ainsi passementée."
Longilignes mes membres semblent ceux d'une maîtresse,
comme aux mois de décembre sous des braies trop épaisses
je les garde d'iceux et fantasme, fiévreux :
j’ai au derme le prurit... à mes lèvres un seul vit !
Quand sur celles-ci sa sueur dégoute aux commissures
j’en convoite la saveur et ainsi qu’une blessure
je désunis mes dents, invoquant la famine,
et goûte de cet onguent d’exquisité divine.
"Je rêve d'un doux gardien, qu'il soit beau ou vilain,
qui me trouve jolie... qu'il me le dise aussi.
J'imagine, m'enculant dans la nuit du galetas,
quelques péchés cléments pour cette dame en moi."
qui me trouve jolie... qu'il me le dise aussi.
J'imagine, m'enculant dans la nuit du galetas,
quelques péchés cléments pour cette dame en moi."
Re: Mes coprolithes personnelles
no119
Il s'agite et son oeil est noyé sous le clos,
rigide comme un cercueil, on craindrait pour ses os
tant la nuque est bandée... n'ayez crainte, il roupille,
il ne brûle, c'est juré, qu'immortelle étoupille.
Nichées sous le plastron, de vieilles crucifixions
se repaient des revers - au top-cinq des misères -
dont aiment se régaler, en manque de sensations,
ces pubères engraissées non écloses du cocon.
Son poumon, lui, dégueule, esthétiques et sinistres,
des images laissées seules à la fin du registre
qu'à grand tort vous avez de nommer refusé...
et ainsi nourrissez des maux l'altérité.
Il n'est pas de combine marquant plus rondement,
aux deux coins des babines de la gueule d'un enfant,
comme un reste poisseux de cette huile fertile
qu'au grand bal des vertueux on aime indélébile.
Il s'agite et son oeil est noyé sous le clos,
rigide comme un cercueil, on craindrait pour ses os
tant la nuque est bandée... n'ayez crainte, il roupille,
il ne brûle, c'est juré, qu'immortelle étoupille.
Nichées sous le plastron, de vieilles crucifixions
se repaient des revers - au top-cinq des misères -
dont aiment se régaler, en manque de sensations,
ces pubères engraissées non écloses du cocon.
Son poumon, lui, dégueule, esthétiques et sinistres,
des images laissées seules à la fin du registre
qu'à grand tort vous avez de nommer refusé...
et ainsi nourrissez des maux l'altérité.
Il n'est pas de combine marquant plus rondement,
aux deux coins des babines de la gueule d'un enfant,
comme un reste poisseux de cette huile fertile
qu'au grand bal des vertueux on aime indélébile.
Re: Mes coprolithes personnelles
A mon père
Mon daron, ce buveur - ce depuis ses seize ans -
tiens sa main sur le coeur et s'aliène gentiment,
il bousillera son foie jusqu'à son enterrement,
il perd déjà la foi, calmement, sournoisement.
Il s'ouvrit les artères en m'offrant un bain chaud,
encore un dernier verre pour casser le tempo
d'un pouls ralentissant, abordant l'oméga...
je nageais dans ton sang, sans brassards ni tuba.
Il parait que le spleen renaît au fils du père,
regarde nos épines, regarde mon artère
détrempant ta parka que tu sers si fort
tout autour de mon bras... est ce que tu m'aime encore ?
On ne parle pas beaucoup et il n'y aura oncques
pas le moindre entre nous ni aucun "ça va, donc ?"
Mais je t'aime bien quand même, gentil petit papa,
et qui sait, puiqu'on s'aime, on se rencontrera.
Mon daron, ce buveur - ce depuis ses seize ans -
tiens sa main sur le coeur et s'aliène gentiment,
il bousillera son foie jusqu'à son enterrement,
il perd déjà la foi, calmement, sournoisement.
Il s'ouvrit les artères en m'offrant un bain chaud,
encore un dernier verre pour casser le tempo
d'un pouls ralentissant, abordant l'oméga...
je nageais dans ton sang, sans brassards ni tuba.
Il parait que le spleen renaît au fils du père,
regarde nos épines, regarde mon artère
détrempant ta parka que tu sers si fort
tout autour de mon bras... est ce que tu m'aime encore ?
On ne parle pas beaucoup et il n'y aura oncques
pas le moindre entre nous ni aucun "ça va, donc ?"
Mais je t'aime bien quand même, gentil petit papa,
et qui sait, puiqu'on s'aime, on se rencontrera.
Re: Mes coprolithes personnelles
J'aime bien celui-ci. Tu mets combien de temps environ pour faire un poème?pheukiou a écrit :Aimes tu, toi aussi ?
Aimes tu voir, sous ses braies, se lever le beffroi
comme j'aime voir des forêts foisonner en deçà ?
En enfonçant ton blair en dedans de ces bois,
redécouvres tu le flair comme s'il naissait en toi ?
Te sens tu, sous ses doigts adoucissant ton con,
aussi fière qu'un bon roi en deçà d'une nation ?
Libères tu tes mucus à ses dix chevaliers
comme on ouvre un cactus pour survivre aux étés ?
Tel un coup de massue, apprécies tu l'insulte
d'un jargon brut et cru de cinéma adulte ?
Baises tu vivement ton con de catin fière
en livrant, oppressants, quelques songes vulgaires ?
De l'ersatz ou du vit, espères tu comme j'espère
qu'il s'enfonce dans cet huis jusqu'à te priver d'air ?
Au doux son du grouillis de toutes tes viscères
aimes tu, toi aussi, l'extrême goût du sévère ?
Re: Mes coprolithes personnelles
Je ne sais pas trop, une demi heure à deux heures. Pour les plus long, comme la parade des instincts, plusieurs jours.sandoval a écrit :J'aime bien celui-ci. Tu mets combien de temps environ pour faire un poème?pheukiou a écrit :Aimes tu, toi aussi ?
Aimes tu voir, sous ses braies, se lever le beffroi
comme j'aime voir des forêts foisonner en deçà ?
En enfonçant ton blair en dedans de ces bois,
redécouvres tu le flair comme s'il naissait en toi ?
Te sens tu, sous ses doigts adoucissant ton con,
aussi fière qu'un bon roi en deçà d'une nation ?
Libères tu tes mucus à ses dix chevaliers
comme on ouvre un cactus pour survivre aux étés ?
Tel un coup de massue, apprécies tu l'insulte
d'un jargon brut et cru de cinéma adulte ?
Baises tu vivement ton con de catin fière
en livrant, oppressants, quelques songes vulgaires ?
De l'ersatz ou du vit, espères tu comme j'espère
qu'il s'enfonce dans cet huis jusqu'à te priver d'air ?
Au doux son du grouillis de toutes tes viscères
aimes tu, toi aussi, l'extrême goût du sévère ?
Re: Mes coprolithes personnelles
Celui là, sando, en cind minutes environs si tu veux savoir, comme "à mon père".
Viens là mon frère
T'as pris de la bouteille et de sales orteils,
Bacchus a l'appareil pour donner la pareille :
ceci veut dire en clair, il faut que tu te bouge,
tu commences à me plaire avec ton gros nez rouge.
Ne me sers pas un verre, je le jette par terre
et viens par là mon frère, que j'abreuve ta galère
d'une eau bénie cent fois de pureté et d'élan :
il était une fois un foie reconnaissant.
Comment ne pas le taire, ne sois pas trop sévère
je l'écrit pour mes nerfs : tu commences à me plaire.
Viens là mon frère
T'as pris de la bouteille et de sales orteils,
Bacchus a l'appareil pour donner la pareille :
ceci veut dire en clair, il faut que tu te bouge,
tu commences à me plaire avec ton gros nez rouge.
Ne me sers pas un verre, je le jette par terre
et viens par là mon frère, que j'abreuve ta galère
d'une eau bénie cent fois de pureté et d'élan :
il était une fois un foie reconnaissant.
Comment ne pas le taire, ne sois pas trop sévère
je l'écrit pour mes nerfs : tu commences à me plaire.
Dernière modification par pheukiou le mar. févr. 25, 2014 6:58 pm, modifié 1 fois.
Re: Mes coprolithes personnelles
Aux belles femmes
Ton long blair d'avocette à couper le teuh-teuh,
fier d'oblong, en trompette et un brin malicieux,
on peut voir en dedans et compter les étrons
qui remuent gentiment à chaque expiration.
Tes mimines de gazelle fleurant bon la cannelle,
mains graciles et madrées, toutes fleuries de henné,
esquissant germandrées et d'épineux rosiers
pour les plus impolis ou pour les plus maudits.
On y voit l'infini ou bien l'extrême onction,
ta poitrine alourdie de joies et d'opinions
de canailles, de benêts, d'éméchés, d'ébréchés
aux pourtours de bonnets étonnamment bombés.
Ta vie, faite d'impressions, sois bénie, demoiselle,
d'avoir le trait mignon quand le poivre et le sel
font comme un trait d'union sur le corps d'icelles
qui n'ont pas ces bonnes grâces de toujours qui t'embrassent.
Belle comète peureuse dans la nuit des cités,
souviens-toi, ma chanceuse, qu'en ce monde la beauté
passes de droit et devance les vertus des raisons...
que lorsque tu avances, elles, usent le raidillon.
Ton long blair d'avocette à couper le teuh-teuh,
fier d'oblong, en trompette et un brin malicieux,
on peut voir en dedans et compter les étrons
qui remuent gentiment à chaque expiration.
Tes mimines de gazelle fleurant bon la cannelle,
mains graciles et madrées, toutes fleuries de henné,
esquissant germandrées et d'épineux rosiers
pour les plus impolis ou pour les plus maudits.
On y voit l'infini ou bien l'extrême onction,
ta poitrine alourdie de joies et d'opinions
de canailles, de benêts, d'éméchés, d'ébréchés
aux pourtours de bonnets étonnamment bombés.
Ta vie, faite d'impressions, sois bénie, demoiselle,
d'avoir le trait mignon quand le poivre et le sel
font comme un trait d'union sur le corps d'icelles
qui n'ont pas ces bonnes grâces de toujours qui t'embrassent.
Belle comète peureuse dans la nuit des cités,
souviens-toi, ma chanceuse, qu'en ce monde la beauté
passes de droit et devance les vertus des raisons...
que lorsque tu avances, elles, usent le raidillon.
Re: Mes coprolithes personnelles
jour, merci, et tuttipheukiou a écrit :Nan mais attends, j'ai un témoin de l'infamie des femmes !Brouzouf a écrit :Outre la métrique totalement boiteuse de tes vers qui exhalent, par leurs vaines coquetteries et leurs archaïsmes lexicaux systématiques, les forts relents d'un académisme fin dix-neuvième siècle dont il ne reste, grâce à dieu, pas grand-chose dans l'histoire de la littérature, si tu pouvais nous épargner ton sexisme d'"inverti" mal dégrossi, nous t'en serions reconnaissantes (pour être polies).
faudrait pas qu'ton témoin t’empêche de répondre aux questions techniques : la métrique boiteuse et l'académisme

Re: Mes coprolithes personnelles
je trouve ma métrique très bien comme elle est.