Vos textes et poèmes

[black clown]

spécial dédicace à praline,


quand je pense à tes cheveux,
j'ai envie d'en mettre deux.
après avoir vu tes yeux de biche
je pense à tes miches.
et puis vient ton pouce
qui me trémousse.

c'est là que je me dis petit prout,
viens manger des moules à knokke le zout
ensuite on ira au zwin,
voir les plus beaux oiseaux et les plus belles lapines.
puis, on fera une virée à walibi
et on s'en mettra plein le kiki.

OMG ! Ca c'est de l'art ! *Applause*

Puisque je peux aussi mettre des textes...

Datant de Juillet.

"Tu es les coutures de ma peau,
L'essence de mon etre."

"Quelques fois je me poses des question... (Enfin souvent, diront ce qui me connaissent).
Je me demande simplement, pourquoi?
Ce fameux "pourquoi" que l'on repete tant de fois dans son enfance.



- Maman, pourquoi le ciel est gris ?

- Papa, pourquoi j'ai mal au coeur ?

- Maman, pourquoi tu pleurs...?

- Papa, pourquoi t'es parti... ?

- Maman...?

- Papa...?


Le temps passe et on apprend a se taire. Enfin, j'ai appris a me taire.
Les "pourquoi" devenaient synonymes d'ignorance et les "parce que" d'indifferance.
Les questions se posaient alors d'une autre forme, ou ne se posaient plus. Grandissait alors une frustration interieur, que bien sur, je me gardais de dire. Je ne pouvais pas repondre aux "pourquoi" des autres, alors que mes propres "Pourquoi" etaient eux-meme sans reponses.

Maintenant j'ose enfin ouvrir mes penses et demande:



- Pourquoi suis-je comme cela ?

- Pourquoi je ne sais pas si je suis heureuse ?

- Pourquoi je ne sais pas si je suis malheureuse ?

- Pourquoi me hait-il ?

- Pourquoi je t'aime ?

- Pourquoi...?


Et la comme toujours, le silence repondera a mes questions. Le temps passera, et, enfin, apres tant d'annee, une reponse surgira de ce neant total et mettera un point final a tout espoir.



- Parce que."


Voila, parce que les vieux textes finissent toujours par ressortir. Heureusement que le ridicule ne tue pas

[chromosomeX]

Ton texte était mirifique black cuite, mais je vais devoir faire redescendre le niveau.
C'est ce qu'on appelle un droit de réponse.


tirelipimpon sur le chihuaha,
tirelipimpon avec la tête avec les doigts,
tirelipimpon un coup en haut un coup en bas,
secoue mes castagnettes et montres-moi tes ananas.

[ExMembre10]

Pas un poème, plutôt une profession de foi.

Je ne suis pas homosexuelle. Je ne suis pas bisexuelle. Je ne suis pas hétérosexuelle.
Par ces mots, je refuse: je refuse toute étiquette, tout genre, toute race, toute catégorie, toute norme.
Je n'ai pas d'essence.
Je suis un être de chair et de sang, je suis en être de désirs et de pensées.
Je ne suis pas un homme, je ne suis pas une femme, je suis un Être Humain.
Je n'ai pas d'essence, je suis la somme de mes actes et de mes pensée, je suis en mouvement perpétuel.
Libre, je me transforme au fil de mes rencontres.
Je ne suis rien, je peux tout être.
Je suis Queer, je suis l'humain sans carcans et sans lois, je suis le vent, je suis le fleuve.
Et je Deviens.

[Rocky]

Il pleut. J'entends le bruit des gouttes qui viennent s'éclater sur ma vitre. Comme une musique mélodieuse qui me berce. Comme une caresse pour mes oreilles qui écoutent attentivement chaque battement du coeur de ce ciel triste, qui ne veut que nous montrer son profond désespoir. Désespoir de quoi? Pourquoi? Il a peur, voilà tout. Chaque jour un peu plus nous l'abîmons, chaque jour un peu plus il souffre. Il s'épuise. Comme notre vie s'en va jours après jours, nous abandonnant peu à peu, nous laissant seuls et sans réponses, remplis de nos interrogations veines, perdus sur ce long chemin. Long chemin parfois mort, parfois dangereux, blessant, mais aussi parfois, plein de vie et illuminé de rayons magnifiques, de vie, et d'espoir. Alors je me dis à quoi bon? A quoi bon se poser tout un tas de questions? Quelle importance, ce que sera demain, ce qu'à été hier? Quelle importance? Doucement, pas à pas, marcher, sans nous retourner, et ne voir que là où nous posons nos pieds.

[fog_craft]

il y a beaucoup de talent...

[Nomade]

Mise au point d’un couple

Non tu n’as rien compris, laisse-moi t’expliquer
Pourquoi tu m’as choisi, ce que ça impliquait :
Je ne suis pas ton chien, oublie ce joli rêve
Si tu m’attaches un lien, alors va-t-en et crève.

Bien sûr tu as mon cœur, mais n’en abuse pas
Je peux être un bonheur ou causer le trépas
De notre amour radieux, si jamais tu échoues
A me dire dans les yeux ce que tu vois pour nous.

Je n’envisage pas l’avenir avec toi
Comme étant ton amant qui attend sous ton toit
Préparant tes repas, nettoyant ton logis.

Trouve donc autre chose, si tu veux que je reste
Si ma vie est morose, je te fuis comme la peste
Si tu veux me garder, offre-moi une orgie.

[luluth]

Non tu n’as rien compris, laisse-moi t’expliquer
Pourquoi tu m’as choisi, ce que ça impliquait :
Je ne suis pas ton chien, oublie ce joli rêve
Si tu m’attaches un lien, alors va-t-en et crève.

Bien sûr tu as mon cœur, mais n’en abuse pas
Je peux être un bonheur ou causer le trépas
De notre amour radieux, si jamais tu échoues
A me dire dans les yeux ce que tu vois pour nous. 13

Je n’envisage pas l’avenir avec toi
Comme étant ton amant qui attend sous ton toit
Préparant tes repas, nettoyant ton logis.

Trouve donc autre chose, si tu veux que je reste 13
Si ma vie est morose, je te fuis comme la peste 13
Si tu veux me garder, offre-moi une orgie.

Je note juste ça au cas où tu souhaitais une lecture classique, pour cette forme classique qu’est le sonnet.

Concrètement, j’ai l’impression d’un message glissé de force dans la forme sonnet. Ca ne me parle pas vraiment…

[Nomade]

Je suis au courant pour les deux vers trop longs.
Le premier de la dernière strophe ne l'est pas, dans la mesure où la virgule supprime l'obligation de prononcer le "e" de "chose".

Après, sur le fond, je ne vois pas quoi te répondre, c'est assez vrai que j'essaie de conformer mes vers à la structure du sonnet, qui est pour moi le type de poème le plus équilibré (c'est une opinion personnelle fondée sur une appréciation personnelle de la musicalité de cette structure).

[luluth]

Le premier de la dernière strophe ne l'est pas, dans la mesure où la virgule supprime l'obligation de prononcer le "e" de "chose".

"Phèdre, toujours en proie à sa fureur extrême," perdrait son statut d'Alexandrin sans son "e"... Je ne crois pas que l'on ait le choix de le prononcer ou non selon les circonstances, ça me paraît bizarre par rapport à la rigidité habituelle de la codification classique

[Rocky]

Le premier de la dernière strophe ne l'est pas, dans la mesure où la virgule supprime l'obligation de prononcer le "e" de "chose".

"Phèdre, toujours en proie à sa fureur extrême," perdrait son statut d'Alexandrin sans son "e"... Je ne crois pas que l'on ait le choix de le prononcer ou non selon les circonstances, ça me paraît bizarre par rapport à la rigidité habituelle de la codification classique

Je crois que Guillaume a raison...nous ne sommes pas obligés de prononcer le "e" avant la virgule, ce qui ne veut pas dire qu'on ne doit plus le prononcer à chaque coup. En ce moment, en théâtre, je bosse sur les alexandrins, et justement il me semble que le prof nous a dit qu'effectivement cela dépendait des circonstances...je peux toujours lui redemander demain.