Je plussoie, j'ai la quasi certitude aussi qu'on est pas obligés de prononcer le "e" avant la virgule. C'est le même genre de "subjectivité" que lorsqu'on choisit de prononcer "lion" ou "li-yon", en fait.oo-rock-angel-oo a écrit :Je crois que Guillaume a raison...nous ne sommes pas obligés de prononcer le "e" avant la virgule, ce qui ne veut pas dire qu'on ne doit plus le prononcer à chaque coup. En ce moment, en théâtre, je bosse sur les alexandrins, et justement il me semble que le prof nous a dit qu'effectivement cela dépendait des circonstances...je peux toujours lui redemander demain.
Vos textes et poèmes
Ben moi je "plussoie" Luluth, parce qu'il doit se sentir seul, le pauvre. ^^edatnip a écrit :
Je plussoie, j'ai la quasi certitude aussi qu'on est pas obligés de prononcer le "e" avant la virgule. C'est le même genre de "subjectivité" que lorsqu'on choisit de prononcer "lion" ou "li-yon", en fait.
Bon plus sérieusement, j'attends la règle qui dit qu'on peut choisir de prononcer ou non le "e" avant une virgule... Pareil pour le fait de prononcer "lion" ou "li-on" : le fait de prononcer ou non la diérèse dépend, dans la poésie versifiée classique, du nombre de syllabes du vers, et ça a le plus souvent un effet de sens (ça met le mot en relief, ça fait ressortir la grandeur de la chose évoquée, etc...).
Il n'y a a priori rien de "subjectif" quand on compte les syllabes d'un poème à la versification classique.
Ensuite, on peut s'amuser avec les règles et les transgresser, comme par exemple en décidant de compter les deux hémistiches d'un alexandrin comme deux 'morceaux' de vers séparés, et ainsi décider que le "e" à la césure est muet, qu'importe le début de l'autre hémistiche (tout le monde a suivi ?).
Le tout est une question de choix : on peut décider de ne pas respecter toutes les règles de versification, même quand on fait un sonnet... ^^
Non, ce n'est pas subjectif, on fait la diérèse ou la synérèse selon la taille que cela donne au vers. Et encore : en poésie strictement classique, la position de ce genre de mots dans l'alexandrin détermine souvent d'avance si il faut prononcer ou non la diérèse. Voire : certains auteurs classiques se lisent en faisant la diérèse à tous les mots.C'est le même genre de "subjectivité" que lorsqu'on choisit de prononcer "lion" ou "li-yon", en fait.

Mais pas la peine de me plussoier ou pas, il faudrait simplement que quelqu'un prenne la peine de regarder dans un bouquin (ce dont j'ai la flemme) et la question serait résolu.

Mais ce que je n'ai noté ces erreurs qu'au cas où Guillaume voulait une lecture classique pour son sonnet. Il n'y a qu'au 17e siècle que son poème aurait été jugé "fautif".
quelques écrits...
bien le bonjour...
donc euh voilà, y a un truc que j'adore faire, c'est écrire...
j'écris pas génialement bien, j'ai pas de talents particuliers, mais bon...je voudrais juste partager ça ici puisque je ne peux le faire nulle part ailleurs.
Ce n'est pas spécialement des poèmes, juste des textes que j'écris comme ça, sans but particulier. Donc voilà c'est vraiment pas grand chose mais bon...
donc ça, ça date du 19 mars dernier...
"Je regarde à la fenêtre, et je vois dehors, sous un soleil éphémère, les gens qui passent, comme la vie qui s'écoule, doucement chaque jour. Et je ferme les yeux. Je me dis que c'est bien beau tout ça, le temps qui passe, tellement vite. Mais que c'est bon, ciel, que c'est bon, de sentir le temps passer sous la fenêtre.
Et là je me dis aussi que je suis une abrutie. Parce que je n'ai pas su comprendre tout ça avant, parce que je ne comprenais rien avant, qu'il y a toujours mieux ailleurs, mais qu'il y a aussi toujours pire. Je pleure pour des problèmes qui n'en valent pas la peine, je pleure quand je rigole, parce que les larmes c'est bien aussi.
Dans le fond ce que je dis n'a absolument aucun but, aucune valeur, simplement je le dis et c'est comme ça que je réalise que tout va bien, que quoiqu'il arrive je saurais faire face, que les humains sont cons aussi mon dieu, que nous sommes cons! Mais que c'est tellement agréable d'être con.
Le changement aussi, tellement vite, tellement bien. Comme neuve à nouveau. Et je respire, et je ris, je suis là, partout et nulle part à la fois, et je ris comme je pleure parce que je ne sais plus quoi penser, en fait je ne pense pas. Je continue pas à pas ma route, croisant des personnes, parfois les mêmes, parfois elles restent, parfois elles partent, parfois même reviennent, d'autres disparaissent, et je continue de marcher, et si je tombe à nouveau, encore, je sais que je me relèverai et que petit à petit, encore, toujours, je marcherai, parfois ce sera dans une infinie lenteur, et d'autres fois, j'irai bien trop vite pour regarder devant moi. Et quand j'arriverai au bout de l'impasse, je me retournerai, et jetterai un dernier coup d'oeil à ma route, à la route de ma vie, et, même si, au bout du compte, j'aurais tant et tant de fois trébuché, je ne pourrais m'empêcher de sourire. Parce qu'au moins, je serais arrivée là, au bout de l'impasse, et j'aurais vécu ma vie. Et ça, c'est le plus important."
Et ça du 12 mars...
"Le chat dort non loin de là. Je le regarde et je me dis qu'il a de la chance d'être un vieux matou de 15 ans qui n'aura fait que manger - dormir - manger - dormir - (attention variante) - boire -dormir - ...
Enfin d'un côté, je me dis que j'aimerai pas être un chat parce que bon d'une, on peut pas prendre de douche, donc parfois on pue. On ne fait que de dormir et manger (et boire) sans jamais rien connaitre d'autre. On est obligé de gueuler quand on a faim et aussi quand on veux aller pisser et que la fenêtre est close. Et on se fait gratter la tête par des humains totalement gaga qui ont l'air de gros crétins du début à la fin, comme s'ils n'avaient jamais vu un chat de leur vie.
Eh oui. Faut pas croire, même les chats ont la vie dure.
Enfin je me dis que quoique je sois, qui que je sois, où que je sois, je n'aurais jamais été satisfaite parce que je suis comme ça, une éternelle insatisfaite, insatiable, je veux tout, mais je ne m'en donne pas toujours les moyens. Je ne serais jamais bien nulle part, je ne serais jamais bien tout court, parce que je fini toujours par être moi, et moi, je suis lunatique, je change, tout le temps, d'humeur, d'envies, de tout. Même quand je dors, je dois changer de place tout le temps. Je pourrais avoir une vie parfaite quelque part, j'y trouverai toujours un défaut, au final, qui ferait que je ne chercherait plus qu'à m'enfuir, à fuir de nouveau. Parce que je suis comme ça. C'est tellement moi. L'envie d'être partout, d'être ailleurs, d'être loin. L'envie d'être quelqu'un d'autre, autre chose, l'envie de tout savoir mais pourtant ne pas s'en donner la peine, l'envie de faire des tas de choses que je ne ferais jamais, jamais. Mais pourtant, pourtant, je garde espoir qu'un jour, un beau jour, j'aurais changé, j'aurais trouvé le moyen de faire ce que je veux faire.
En attendant, le chat n'a pas bougé. Il reste là, les yeux clos, roulé en boule, il dort paisiblement, et lui, il s'en fou de moi, il m'emmerde, moi, ma vie, mes problèmes de conne, et mes phrases gagas genre "t'es meunion mon chaaaaaat" parce que de toute manière il capte que dalle quand je lui parle, parce qu'il parle pas le français, il parle le chat, normal quoi. Et il m'emmerderait encore plus s'il savait que je parlais de lui de cette manière et que fais un monologue pourri qui ne servira jamais à rien parce qu'on s'en fou bien de ma gueule, et de ma vie surtout. Mais j'ai envie de raconter ma vie parce que j'ai que ça à foutre. Et je m'en fou que tout le monde s'en balance. Et je suis même vulgaire, et je fais des phrases de merde, et je m'en tape, parce que c'est trop bon de parler toute seule en faisant des phrases de merde. Et je m'en fiche qu'on se foute de moi, de m'étaler ainsi et de raconter n'importe quoi. Parce oui, je l'avoue, j'ai trop bu. Je suis droguée. Au coca."
voilà c'est le genre de textes que j'écris. Je sais c'est un peu long et ennuyeux, pas terrible mais bon. j'aime écrire parce qu'après je me sens bien et comme je sais pas vraiment avec qui partager ça je le met ici.
voilà
donc euh voilà, y a un truc que j'adore faire, c'est écrire...
j'écris pas génialement bien, j'ai pas de talents particuliers, mais bon...je voudrais juste partager ça ici puisque je ne peux le faire nulle part ailleurs.
Ce n'est pas spécialement des poèmes, juste des textes que j'écris comme ça, sans but particulier. Donc voilà c'est vraiment pas grand chose mais bon...
donc ça, ça date du 19 mars dernier...
"Je regarde à la fenêtre, et je vois dehors, sous un soleil éphémère, les gens qui passent, comme la vie qui s'écoule, doucement chaque jour. Et je ferme les yeux. Je me dis que c'est bien beau tout ça, le temps qui passe, tellement vite. Mais que c'est bon, ciel, que c'est bon, de sentir le temps passer sous la fenêtre.
Et là je me dis aussi que je suis une abrutie. Parce que je n'ai pas su comprendre tout ça avant, parce que je ne comprenais rien avant, qu'il y a toujours mieux ailleurs, mais qu'il y a aussi toujours pire. Je pleure pour des problèmes qui n'en valent pas la peine, je pleure quand je rigole, parce que les larmes c'est bien aussi.
Dans le fond ce que je dis n'a absolument aucun but, aucune valeur, simplement je le dis et c'est comme ça que je réalise que tout va bien, que quoiqu'il arrive je saurais faire face, que les humains sont cons aussi mon dieu, que nous sommes cons! Mais que c'est tellement agréable d'être con.
Le changement aussi, tellement vite, tellement bien. Comme neuve à nouveau. Et je respire, et je ris, je suis là, partout et nulle part à la fois, et je ris comme je pleure parce que je ne sais plus quoi penser, en fait je ne pense pas. Je continue pas à pas ma route, croisant des personnes, parfois les mêmes, parfois elles restent, parfois elles partent, parfois même reviennent, d'autres disparaissent, et je continue de marcher, et si je tombe à nouveau, encore, je sais que je me relèverai et que petit à petit, encore, toujours, je marcherai, parfois ce sera dans une infinie lenteur, et d'autres fois, j'irai bien trop vite pour regarder devant moi. Et quand j'arriverai au bout de l'impasse, je me retournerai, et jetterai un dernier coup d'oeil à ma route, à la route de ma vie, et, même si, au bout du compte, j'aurais tant et tant de fois trébuché, je ne pourrais m'empêcher de sourire. Parce qu'au moins, je serais arrivée là, au bout de l'impasse, et j'aurais vécu ma vie. Et ça, c'est le plus important."
Et ça du 12 mars...
"Le chat dort non loin de là. Je le regarde et je me dis qu'il a de la chance d'être un vieux matou de 15 ans qui n'aura fait que manger - dormir - manger - dormir - (attention variante) - boire -dormir - ...
Enfin d'un côté, je me dis que j'aimerai pas être un chat parce que bon d'une, on peut pas prendre de douche, donc parfois on pue. On ne fait que de dormir et manger (et boire) sans jamais rien connaitre d'autre. On est obligé de gueuler quand on a faim et aussi quand on veux aller pisser et que la fenêtre est close. Et on se fait gratter la tête par des humains totalement gaga qui ont l'air de gros crétins du début à la fin, comme s'ils n'avaient jamais vu un chat de leur vie.
Eh oui. Faut pas croire, même les chats ont la vie dure.
Enfin je me dis que quoique je sois, qui que je sois, où que je sois, je n'aurais jamais été satisfaite parce que je suis comme ça, une éternelle insatisfaite, insatiable, je veux tout, mais je ne m'en donne pas toujours les moyens. Je ne serais jamais bien nulle part, je ne serais jamais bien tout court, parce que je fini toujours par être moi, et moi, je suis lunatique, je change, tout le temps, d'humeur, d'envies, de tout. Même quand je dors, je dois changer de place tout le temps. Je pourrais avoir une vie parfaite quelque part, j'y trouverai toujours un défaut, au final, qui ferait que je ne chercherait plus qu'à m'enfuir, à fuir de nouveau. Parce que je suis comme ça. C'est tellement moi. L'envie d'être partout, d'être ailleurs, d'être loin. L'envie d'être quelqu'un d'autre, autre chose, l'envie de tout savoir mais pourtant ne pas s'en donner la peine, l'envie de faire des tas de choses que je ne ferais jamais, jamais. Mais pourtant, pourtant, je garde espoir qu'un jour, un beau jour, j'aurais changé, j'aurais trouvé le moyen de faire ce que je veux faire.
En attendant, le chat n'a pas bougé. Il reste là, les yeux clos, roulé en boule, il dort paisiblement, et lui, il s'en fou de moi, il m'emmerde, moi, ma vie, mes problèmes de conne, et mes phrases gagas genre "t'es meunion mon chaaaaaat" parce que de toute manière il capte que dalle quand je lui parle, parce qu'il parle pas le français, il parle le chat, normal quoi. Et il m'emmerderait encore plus s'il savait que je parlais de lui de cette manière et que fais un monologue pourri qui ne servira jamais à rien parce qu'on s'en fou bien de ma gueule, et de ma vie surtout. Mais j'ai envie de raconter ma vie parce que j'ai que ça à foutre. Et je m'en fou que tout le monde s'en balance. Et je suis même vulgaire, et je fais des phrases de merde, et je m'en tape, parce que c'est trop bon de parler toute seule en faisant des phrases de merde. Et je m'en fiche qu'on se foute de moi, de m'étaler ainsi et de raconter n'importe quoi. Parce oui, je l'avoue, j'ai trop bu. Je suis droguée. Au coca."
voilà c'est le genre de textes que j'écris. Je sais c'est un peu long et ennuyeux, pas terrible mais bon. j'aime écrire parce qu'après je me sens bien et comme je sais pas vraiment avec qui partager ça je le met ici.
voilà

Re: quelques écrits...
Par contre, fait attention, parfois y'a quelques petites erreurs de français (le "ne/n'" quand il y a "pas". Et des fautes d'orthographes.
oo-rock-angel-oo a écrit :Enfin d'un côté, je me dis que je n'aimerai pas être un chat parce que bon d'une, on ne peut pas prendre de douche, donc parfois on pue. On ne fait que de dormir et manger (et boire) sans jamais rien connaître d'autre.
Re: quelques écrits...
hum oui c'est vrai, parfois j'oublie, mais parfois c'est voulu aussiWillou a écrit :Par contre, fait attention, parfois y'a quelques petites erreurs de français (le "ne/n'" quand il y a "pas". Et des fautes d'orthographes.
oo-rock-angel-oo a écrit :Enfin d'un côté, je me dis que je n'aimerai pas être un chat parce que bon d'une, on ne peut pas prendre de douche, donc parfois on pue. On ne fait que de dormir et manger (et boire) sans jamais rien connaître d'autre.

en tous cas merci

Quelques phrases :
Vélo craquelé ton premier mensonge
Le mien
Rejoins moi ce soir sur le talus
-----------------------------------------
Tu as avalé des têtards et c'est à cet instant précis que tu as
appuyé ta jambe contre la mienne
---------------------------------------
L'homme-héron pleurait
Je l'attache
Brindille close
Il frissonne au premier été
--------------------------------
Tous les jours
Vers 17h33 je me rends à la cabine téléphonique pour croiser ta courte
expiration
---------------------------------------------------
J'aime défenestrer tes chats surtout en août
-------------------------------------------------
Tu ressembles à un oubli
Nous n'avons jamais été si proches
------------------------------------------
Je suis un toxicomane qui avant d'être un toxicomane était un garçon-voilier
-------------------------------------------
Dans un mois ou deux
Ta colonne vertébrale m'appartiendra
-------------------------------------------
Quand tu te déshabilles
J'écoute le silence qui rampe
Vélo craquelé ton premier mensonge
Le mien
Rejoins moi ce soir sur le talus
-----------------------------------------
Tu as avalé des têtards et c'est à cet instant précis que tu as
appuyé ta jambe contre la mienne
---------------------------------------
L'homme-héron pleurait
Je l'attache
Brindille close
Il frissonne au premier été
--------------------------------
Tous les jours
Vers 17h33 je me rends à la cabine téléphonique pour croiser ta courte
expiration
---------------------------------------------------
J'aime défenestrer tes chats surtout en août
-------------------------------------------------
Tu ressembles à un oubli
Nous n'avons jamais été si proches
------------------------------------------
Je suis un toxicomane qui avant d'être un toxicomane était un garçon-voilier
-------------------------------------------
Dans un mois ou deux
Ta colonne vertébrale m'appartiendra
-------------------------------------------
Quand tu te déshabilles
J'écoute le silence qui rampe
Ici aussi, on adapte à la longueur du vers.luluth a écrit :Non, ce n'est pas subjectif, on fait la diérèse ou la synérèse selon la taille que cela donne au vers.
Si quelqu'un trouve confirmation dans un bouquin, ça m'intéresserait (mais a priori je suis sûre de mes dires, ils m'ont été appris par mon prof de français en 1ère, et, vu le genre, je lui fais entièrement confiance).