J'ai la nausée.
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Moi j'ai l'impression que tout à un lien direct avec ma vie justement.
J'ai l'impression qu'il n'y a pas de choses qui ne veulent rien dire, la chose la plus insignifiante est en vérité lourde de signification.
Je préfère être malheureuse et chercher à atteindre la connaissance dans une vie ascétique plutôt qu'être "heureuse" (ou plutôt croire l'être car on n'est jamais vraiment heureux en s'illusionnant) en vivant une vie "normale" (entendre par là comme la plupart des gens).
Chaque fois que j'ai voulu rejoindre la société je me suis faite des infidélités à moi même qui m'ont blessées et je le regrette énormément, c'est tentant mais dangereux et la seule solution pour survivre c'est de se replier totalement parce que le monde est rempli de vieux profiteurs pervers et malintentionnés qui ne cherchent qu'à abuser des personnes comme moi. (Vous pouvez rire mais j'en ai fait l'experience).
J'ai l'impression qu'il n'y a pas de choses qui ne veulent rien dire, la chose la plus insignifiante est en vérité lourde de signification.
Je préfère être malheureuse et chercher à atteindre la connaissance dans une vie ascétique plutôt qu'être "heureuse" (ou plutôt croire l'être car on n'est jamais vraiment heureux en s'illusionnant) en vivant une vie "normale" (entendre par là comme la plupart des gens).
Chaque fois que j'ai voulu rejoindre la société je me suis faite des infidélités à moi même qui m'ont blessées et je le regrette énormément, c'est tentant mais dangereux et la seule solution pour survivre c'est de se replier totalement parce que le monde est rempli de vieux profiteurs pervers et malintentionnés qui ne cherchent qu'à abuser des personnes comme moi. (Vous pouvez rire mais j'en ai fait l'experience).
pas mieux tu as lu un texte que tu n'as pas compris, mais tu t'enfermes encore sur des certitudes que tu ne posséde pas, je te laisse et je passe mon chemin, personne ne peut rien pour toi, tant que tu n'auras pas appris en plus l'humilité... ce n'est pas une insulte, juste un constat.... je te souhaite bonne chance, dans ta vie...Simoneveil a écrit :Un type qui me dit "hey l'intellectuelle je suis plus heureux que toi arrêtes la philo et viens nous voir"
Effectivement je suis dans une position totalement intellectualiste donc oui ça s'oppose un petit peu à l'affectivité et à la spontanéité que tu sembles défendre Lestump.
Pour moi arrêter d'apprendre ce serait une très grave erreur parce que je considère que j'en sais bien trop peu et que j'ai encore tout à apprendre en philo, je veux philosopher à fond toute ma vie quitte à vivre parce que c'est pour moi l'unique intérêt de la vie. Maintenant je vois tout à travers la philo comme un travers un filtre.
le problème c'est que derrière mes apparences d'intellectuelle triste et pommée je peux devenir bête et méchante quand je me joins à la société justement. La sévérité que j'ai envers moi même je l'ai également envers les autres.
Après il m'arrive aussi de trouver certaines personnes géniales (la preuve dans ce topic même).
Mais je peux être cassante et détruire quelqu'un en quelques mots (je me suis découvert ce pouvoir depuis assez peu de temps d'ailleurs) j'ai le sens de la formule et en une phrase je peux résumer à un individu toutes les faiblesses et les vices qu'il comporte et lui faire baisser les yeux.
En même temps c'est normal: je souffre déjà assez alors si en plus on commence à me saouler c'est normal que j'agresse.(mais pas gratuitement bien sûr, quand on me cherche.)
Et je me sens respectée, parce que dès qu'on parle de n'importe quel sujet je peux coller une reference philosophique dessus, une théorie, j'ai l'impression que mes connaissances me protège comme un bouclier.
J'ai pas envie d'être autrement. Toi t'aimes lire Pif et tu me méprises parce que je préfère parler politique et philosophie. J'ai connu une personne comme toi, c'est même pas la peine qu'on discute, comme dirait l'autre (si elle passe dans l'coin): "on nage en plein paradoxe perpetuelle".
Donc non Ray, le message de Lestump ne me parle pas plus que ça.
Je décline votre invitation: rejoindre votre monde ne m'interesse pas.
Et puis vous risqueriez de regretter amèrement de m'avoir invitée^^

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désolé si j'ai dit quelque chose de non pertinent ou peut être qui pourrait être pris pour une "insulte", ou quelque chose d'approchant, désolé pour mon post... je réitére ma volonté de te souhaiter bonne chance....je ne suis pas un vieux sage mais un vieux con, mais j'assume, et dire que j'ai du vécu, ce n'est pas mon âge qui me permet de le dire, mais ma vie
je crois que je me suis trompé sur quelque chose, donc je laisse faire les autres, bonne continuation....

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Si tu veux un apport d'une personne impliquée, et racontant ses problèmes:
Je veux bien être ton homme.
On ne dirait peut être pas comme ça, mais dans ma tête ça débloque...
Je ne peux pas m'empêcher d'interprêter, ce que je vois d'en déduire des choses, ou d'argumenter mes pensées mon fonctionnement, les raisonnement des autres.
Ca m'empoisonne plus qu'autre chose. Même si parfois ça peut être délire, et m'emmener dans des trips farfelus, la plupart du temps ça me rend malade et me tord le cerveau.
Je me pose trop de "pourquoi?" sur les "comment?", "pourquoi pas autrement ?", du coup je m'en viens à me triturer les méninges pour en revenir au "problème pourquoi je fais ça?", "parceque ça me plait ?" "parceque ça fait intelligent ?" "parceque je vais devenir un grand penseur ?" "pourquoi vouloir atteindre un idéal?"....
Nan, franchement c'est prise de tête, on s'en sort pas.
Passant d'idéal à refus d'idéal, et de convention par refus d'un idéal propre, par refus de déterminisme à acceptation....
Prise de Cu* et au final j'avance pas.
Je passe mes journées à ça, auquel s'ajoutte quelques remarques intestines.
(Mais), le tout en pensées, merci de pas prendre la tête aux autres...me dis-je.
Mais c'est plus fort que moi, je continue.
Maintenant je suis toute déstructurée. Un vrai Picasso, c'est limitte si on ne me reconnait plus.
Voilà, voilà.
Je veux bien être ton homme.
On ne dirait peut être pas comme ça, mais dans ma tête ça débloque...
Je ne peux pas m'empêcher d'interprêter, ce que je vois d'en déduire des choses, ou d'argumenter mes pensées mon fonctionnement, les raisonnement des autres.
Ca m'empoisonne plus qu'autre chose. Même si parfois ça peut être délire, et m'emmener dans des trips farfelus, la plupart du temps ça me rend malade et me tord le cerveau.
Je me pose trop de "pourquoi?" sur les "comment?", "pourquoi pas autrement ?", du coup je m'en viens à me triturer les méninges pour en revenir au "problème pourquoi je fais ça?", "parceque ça me plait ?" "parceque ça fait intelligent ?" "parceque je vais devenir un grand penseur ?" "pourquoi vouloir atteindre un idéal?"....
Nan, franchement c'est prise de tête, on s'en sort pas.
Passant d'idéal à refus d'idéal, et de convention par refus d'un idéal propre, par refus de déterminisme à acceptation....
Prise de Cu* et au final j'avance pas.
Je passe mes journées à ça, auquel s'ajoutte quelques remarques intestines.
(Mais), le tout en pensées, merci de pas prendre la tête aux autres...me dis-je.
Mais c'est plus fort que moi, je continue.
Maintenant je suis toute déstructurée. Un vrai Picasso, c'est limitte si on ne me reconnait plus.
Voilà, voilà.
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