Vos textes et poèmes
Voici quelques lignes que j'avais égaré...bon à voir...
Sur ta peau de gravier je prolonge le rêve insolent de ta destinée vermeille. Lorsque tu viens te baigner avec les loups sans tête, je prédis ta calcination. Par la porte basse, des renards attentifs, tu joins tes mains pour percer mon crâne électrique.
Suspendu dans un bras d'orvet, je continue de pleurer.
Tu arrives. Juxtaposes mes mains de reptile, dans les circoncisions tu es maître de mes épaules, de mes hanches. Coupable, le tirailleur inspecte le moindre des possibles, tu as finis d'attendre, tu te tiens effleuré par la brume.
Si nous étions des enfants sans sommeil, tu serais le fragment carnivore de la crevasse.
Maintenant, tu te dépêches d'ouvrir leur yeux, d'emboîter le pas aux meneurs tout juste réveillés. Tu prends ma main.
Comme un collet bourdonnant dans nos respects bannis, tu fais mine d'avaler le soleil blanc. Il ferme les yeux, et cherche à courir sur les marches d'implication froides. Des moitiés de branches retardées prennent leur envol. Je ne rentre pas encore. Je suis un cycle de vitres qui se fraient un passage dans ton humus serein.
Paisible anémone violée sur la crique, d'édredon de geôlier furtif, je rejoins à la brasse ton unique bastion.
Certainement, daim hirsute, tu m'étoufferas comme auparavant, mais différemment. Je sais que des musaraignes préfèrent la fraîcheur des mandibules d'un lynx bleu. Garçon efflanqué, désavantagé par tes moignons, tu griffes tout de même. Voitures encore violettes, omnibus d'injonctions, défenestrations imparables, laiteux couvre-feu, tu soupèses ma nuque avant de l'embrasser.
Lorsque ma guérison paraîtra dans une peau de mulot gigantesque, nous prendrons de l'avance sur les tourniquets mouillés.
Des tortues aux pétales mordues par l'aube. Ce que tu prétends être lorsque tu défais ta veste. Ce que tu prétends gagner en te débarrassant de ta chemise. Un asphalte mineur, perpétré. Une sangsue ignorante dans nos veillées, une permission d'écoutille à jamais retardé.
L'unique promesse éraillée, sortie des obus cambrés de ton regard.
Ma mère creuse un terrier sur l'appartement baigné par ta sueur. Je ne voudrais pas pleurer, car tes larmes sont des blasphèmes oubliés.
_________________________________________________
Baraque mordue aux lèvres
Ton unique épaule dans ton silence toujours prolongé
Ta voix cassée
Hiver involontaire
J'escalade tes poings de pluie
Farouchement
Ta meilleure césarienne
Donner un crochet du droit au matin
Lorsque l'unique retraite
Nous forcera à glisser
Tu seras maître de la glaciation
Un loup-garou dans le givre
J'immolerais tes parties génitales
Si je n'étais pas un renard orphelin
Brimé dans les embruns vaseux
Tu viendrais m'enlever
Pour toujours
Sur ta peau de gravier je prolonge le rêve insolent de ta destinée vermeille. Lorsque tu viens te baigner avec les loups sans tête, je prédis ta calcination. Par la porte basse, des renards attentifs, tu joins tes mains pour percer mon crâne électrique.
Suspendu dans un bras d'orvet, je continue de pleurer.
Tu arrives. Juxtaposes mes mains de reptile, dans les circoncisions tu es maître de mes épaules, de mes hanches. Coupable, le tirailleur inspecte le moindre des possibles, tu as finis d'attendre, tu te tiens effleuré par la brume.
Si nous étions des enfants sans sommeil, tu serais le fragment carnivore de la crevasse.
Maintenant, tu te dépêches d'ouvrir leur yeux, d'emboîter le pas aux meneurs tout juste réveillés. Tu prends ma main.
Comme un collet bourdonnant dans nos respects bannis, tu fais mine d'avaler le soleil blanc. Il ferme les yeux, et cherche à courir sur les marches d'implication froides. Des moitiés de branches retardées prennent leur envol. Je ne rentre pas encore. Je suis un cycle de vitres qui se fraient un passage dans ton humus serein.
Paisible anémone violée sur la crique, d'édredon de geôlier furtif, je rejoins à la brasse ton unique bastion.
Certainement, daim hirsute, tu m'étoufferas comme auparavant, mais différemment. Je sais que des musaraignes préfèrent la fraîcheur des mandibules d'un lynx bleu. Garçon efflanqué, désavantagé par tes moignons, tu griffes tout de même. Voitures encore violettes, omnibus d'injonctions, défenestrations imparables, laiteux couvre-feu, tu soupèses ma nuque avant de l'embrasser.
Lorsque ma guérison paraîtra dans une peau de mulot gigantesque, nous prendrons de l'avance sur les tourniquets mouillés.
Des tortues aux pétales mordues par l'aube. Ce que tu prétends être lorsque tu défais ta veste. Ce que tu prétends gagner en te débarrassant de ta chemise. Un asphalte mineur, perpétré. Une sangsue ignorante dans nos veillées, une permission d'écoutille à jamais retardé.
L'unique promesse éraillée, sortie des obus cambrés de ton regard.
Ma mère creuse un terrier sur l'appartement baigné par ta sueur. Je ne voudrais pas pleurer, car tes larmes sont des blasphèmes oubliés.
_________________________________________________
Baraque mordue aux lèvres
Ton unique épaule dans ton silence toujours prolongé
Ta voix cassée
Hiver involontaire
J'escalade tes poings de pluie
Farouchement
Ta meilleure césarienne
Donner un crochet du droit au matin
Lorsque l'unique retraite
Nous forcera à glisser
Tu seras maître de la glaciation
Un loup-garou dans le givre
J'immolerais tes parties génitales
Si je n'étais pas un renard orphelin
Brimé dans les embruns vaseux
Tu viendrais m'enlever
Pour toujours
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- Messages : 1479
- Inscription : lun. déc. 22, 2008 11:35 pm
Attaque Pachydermiologique
Errer sans but le long d’une allée de trèfles à six feuilles
Fouiller les méninges d’un éléphant qui ne pense pas
D’un éléphant bêta
D’un pachyderme béat devant la beauté
La beauté de cette allée de trèfles à six feuilles dans laquelle il erre sans but
Soudain un chat gris souris lui fait peur, lui dit « chut »
Un chat en calbute
Mais quel but ce chat en calbute a-t’il de lui dire « chut » ?
Fouille méninges, fouille merde
On s’en fout, on se tait, c’est tout
Le monde végétal est en deuil.
Amputé d’une de ses feuilles, le roi de cette allée s’en est allé…
Il faut observer une minute de silence brodée de ce « chut » en résonance…
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhht
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhht
Qu’il est touchant le crachat du chat errant
En calbute dans le but
De mettre à bas les soldats tréfliers venus défier les lois de la nature
En s’attaquant à l’éléphante pâture
Élégante pâture sans défenses, rongées par le remord de cette mort prématurée
Pourtant
Qu’il était doux d’errer sans but le long de cette allée de tréfliers si bien membrés !
Errer sans but le long d’une allée de trèfles à six feuilles
Fouiller les méninges d’un éléphant qui ne pense pas
D’un éléphant bêta
D’un pachyderme béat devant la beauté
La beauté de cette allée de trèfles à six feuilles dans laquelle il erre sans but
Soudain un chat gris souris lui fait peur, lui dit « chut »
Un chat en calbute
Mais quel but ce chat en calbute a-t’il de lui dire « chut » ?
Fouille méninges, fouille merde
On s’en fout, on se tait, c’est tout
Le monde végétal est en deuil.
Amputé d’une de ses feuilles, le roi de cette allée s’en est allé…
Il faut observer une minute de silence brodée de ce « chut » en résonance…
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhht
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhht
Qu’il est touchant le crachat du chat errant
En calbute dans le but
De mettre à bas les soldats tréfliers venus défier les lois de la nature
En s’attaquant à l’éléphante pâture
Élégante pâture sans défenses, rongées par le remord de cette mort prématurée
Pourtant
Qu’il était doux d’errer sans but le long de cette allée de tréfliers si bien membrés !
Il etait une fois je suis née. C'est un début comme un autre, hurlements , gemissements , douleurs d'etre sortie du jardin d'eden de ma mére, et puis je dors. Déja a cette époque je devais attirer l'attention sur moi plus que les autres, en criant de plus belle sans m'arreter.
Et puis j'ai grandi, premiéres dents, premiers mots, premiers pas, premieres reves, et biensur, premieres deceptions. Une enfance silencieuse et hypocritement soumise; il faut leur pardonner ,ils ne savaient pas, ils n'en avaient jamais douté... Arrivée a " l'age bete", je fus enfin née interieurement, et ce fut le début de la fin. Ne vous meprenez pas , sous mes allures angéliques , un ignoble démon sommeillait. Vade retro satanas... Personne ne peut m'arreter...
Je n'ai commencé a véritablement sombrer que vers mes 13 ans, a cette epoque rien ne comptait plus pour moi que de faire du mal autour de moi, ce désir ardent qui me tenaille toujours autant 30 ans plus tard.. Fausseté, lacheté, hypocrisie, sourire, plaisir , jouissance,extase , tel etait mon quotidien jusqu'a ce qu'ils commencérent a se scarifier, a se frapper, a se mutiler le corps et l'esprit, a se tuer... a ce moment je ne prenais plus de plaisir a torturer des etres deja sans âme... je me suis donc retournée vers moi meme, et j'ai sombré dans cette affreuse spirale ou tout votre monde ne tourne plus qu'autour de la souffrance, de la depression, mais aussi de la drogue et des orgies...Non!!..Le masochisme est une perversion absurde qui consiste à se faire du mal à soi-même, alors qu'il y a les autres pour cela...
A chacune de mes sorties extravagantes et dénuées de toute morale je rencontrais une nouvelle personne, le genre de personne que vous ne rencontrez que lorsque vous n'avez plus conscience de rien et qui vous semble tout d'un coup , belle et parfaite et que vous voulez epouser.. je passe ma soirée a discuter avec elle, elle est belle, elle est intelligente, je me sens amoureuse, je t'aime, toi aussi ? ah toi aussi tu t'aimes ? tu veux pas me faire l'amour la ? j'ai envie de te sentir en moi.. et voila je me retrouve avec elle , tentant tant bien que mal de contenir cette affreuse pulsion sexuelle qui me tenaille pour acceder a la chambre... sur le chemin, je me prends des coups, des murs, des gifles, mais je suis au bord de l'extase, je ne ressens rien, je ressens tout, je suis allongée dans cet immense lit, tout semble etre parfait, comme si tout avait été preparé a l'avance, que je devais me retrouver ici, maintenant , avec cette personne.. elle est sur moi a contourner sa langue sur tout mon corps, dans tous les moindres recoins, que d'orgasmes qui se succedent et le désir ne tarrie pas, et c'est la que tout s'est arreté.. la porte s'ouvre, deux ombres menacantes s'approchent vers moi, l'air sadique, je ne sais pas, je ne sais plus , lui d'abord, et puis l'autre, et puis en même temps, je n'ai rien su faire, je me sentais honteuse de jouir de cette situation si degradante, et c'est la que je pris conscience de ma réalité... je ne faisais pas du mal aux autres par sadisme, c'etait plutot que je les suppliais de me faire vivre la meme chose..
L'asservissement ne dégrade pas seulement l'être qui en est victime, mais celui qui en bénéficie.
Fiouu ca m'avait manqué ce ti forum ^^
Et puis j'ai grandi, premiéres dents, premiers mots, premiers pas, premieres reves, et biensur, premieres deceptions. Une enfance silencieuse et hypocritement soumise; il faut leur pardonner ,ils ne savaient pas, ils n'en avaient jamais douté... Arrivée a " l'age bete", je fus enfin née interieurement, et ce fut le début de la fin. Ne vous meprenez pas , sous mes allures angéliques , un ignoble démon sommeillait. Vade retro satanas... Personne ne peut m'arreter...
Je n'ai commencé a véritablement sombrer que vers mes 13 ans, a cette epoque rien ne comptait plus pour moi que de faire du mal autour de moi, ce désir ardent qui me tenaille toujours autant 30 ans plus tard.. Fausseté, lacheté, hypocrisie, sourire, plaisir , jouissance,extase , tel etait mon quotidien jusqu'a ce qu'ils commencérent a se scarifier, a se frapper, a se mutiler le corps et l'esprit, a se tuer... a ce moment je ne prenais plus de plaisir a torturer des etres deja sans âme... je me suis donc retournée vers moi meme, et j'ai sombré dans cette affreuse spirale ou tout votre monde ne tourne plus qu'autour de la souffrance, de la depression, mais aussi de la drogue et des orgies...Non!!..Le masochisme est une perversion absurde qui consiste à se faire du mal à soi-même, alors qu'il y a les autres pour cela...
A chacune de mes sorties extravagantes et dénuées de toute morale je rencontrais une nouvelle personne, le genre de personne que vous ne rencontrez que lorsque vous n'avez plus conscience de rien et qui vous semble tout d'un coup , belle et parfaite et que vous voulez epouser.. je passe ma soirée a discuter avec elle, elle est belle, elle est intelligente, je me sens amoureuse, je t'aime, toi aussi ? ah toi aussi tu t'aimes ? tu veux pas me faire l'amour la ? j'ai envie de te sentir en moi.. et voila je me retrouve avec elle , tentant tant bien que mal de contenir cette affreuse pulsion sexuelle qui me tenaille pour acceder a la chambre... sur le chemin, je me prends des coups, des murs, des gifles, mais je suis au bord de l'extase, je ne ressens rien, je ressens tout, je suis allongée dans cet immense lit, tout semble etre parfait, comme si tout avait été preparé a l'avance, que je devais me retrouver ici, maintenant , avec cette personne.. elle est sur moi a contourner sa langue sur tout mon corps, dans tous les moindres recoins, que d'orgasmes qui se succedent et le désir ne tarrie pas, et c'est la que tout s'est arreté.. la porte s'ouvre, deux ombres menacantes s'approchent vers moi, l'air sadique, je ne sais pas, je ne sais plus , lui d'abord, et puis l'autre, et puis en même temps, je n'ai rien su faire, je me sentais honteuse de jouir de cette situation si degradante, et c'est la que je pris conscience de ma réalité... je ne faisais pas du mal aux autres par sadisme, c'etait plutot que je les suppliais de me faire vivre la meme chose..
L'asservissement ne dégrade pas seulement l'être qui en est victime, mais celui qui en bénéficie.
Fiouu ca m'avait manqué ce ti forum ^^
Je dédie ces quelques mots à Pirlouit, parce que oui, j'suis cap. Ne me défie plus jamais, c'est à tes risques zet périls. Ils m'avaient permis de gagner un pathétique " recueil de poésie du moyen âge ", à un concours de poésie en sixième, auquel j'avais été forcé de participer. J'ai quand même gagné le premier prix et j'me suis fait afficher ma feuille froissée et gribouillée à la va vite à côté de celles de gens qui avaient utilisé des feutres et du joli papier de couleur. Fin de l'intermède 3615 mylife.
Le professeur à ses auditeurs,
Sa conférence sur la circonférence.
Bla bla bla,
Bla bla bla.
Toutes dans la lune,
Ces personnes s'endorment une à une.
Quand soudain du professeur jaillit une question :
" Qu'avez vous appris, ma chère Marion ? "
Ce que j'ai appris, cher professeur,
C'est que vous avez autant de charisme qu'un pot de fleur.
Le professeur à ses auditeurs,
Sa conférence sur la circonférence.
Bla bla bla,
Bla bla bla.
Toutes dans la lune,
Ces personnes s'endorment une à une.
Quand soudain du professeur jaillit une question :
" Qu'avez vous appris, ma chère Marion ? "
Ce que j'ai appris, cher professeur,
C'est que vous avez autant de charisme qu'un pot de fleur.
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- Messages : 2480
- Inscription : mar. sept. 05, 2006 2:47 pm
Indigo a écrit :Le professeur à ses auditeurs,
Sa conférence sur la circonférence.
Bla bla bla,
Bla bla bla.
Toutes dans la lune,
Ces personnes s'endorment une à une.
Quand soudain du professeur jaillit une question :
" Qu'avez vous appris, ma chère Marion ? "
Ce que j'ai appris, cher professeur,
C'est que vous avez autant de charisme qu'un pot de fleur.
Huml, comment dirais-je... C'est assez vexant, non ?Je dédie ces quelques mots à Pirlouit,
Indigo, j'ai adoré tes vers 
Mais l'histoire ne dit pas comment l'a pris le professeur qui t'avait présenté à ce concours de poésie... l'a t-il pris personnellement ?
Allez, à mon tour de présenter ici une petite prose fictive toute fraîche.
Ca s'appelle chasser les nuages.
----------------------------------
Elle est allongée près de la fenêtre, légèrement avachie. Quelques rayons de soleil dardent sur sa peau dénudée aux épaules par un fin débardeur d’été. Un léger sourire flotte sur ses lèvres, tandis qu’un panache de fumée vaporeux s’échappe de sa main. Ses cheveux courts semblent flotter dans l’air, dans cet air à la texture irréelle. Elle porte une cigarette à sa bouche, puis son haleine exhale au ciel quelques blancs nuages.
Elle est allongée près de la fenêtre, pensive et la tête courbée. On dirait qu’elle s’absorbe dans la contemplation des nuages. Mais elle recrache un peu plus de fumée, et on dirait aussi qu’elle s’en moque. Trop hauts pour elles sont les stratus, elle n’a pas tant d’ambition. Alors elle laisse filtrer l’air du temps à travers ses poumons et décanter quelques idées noires.
Elle n’est pas si paisible qu’elle le semble. Nonchalance très étudiée. Elle écrase alors son mégot dans le cendrier, et l’on sent quelque chose au fond d’elle qui vacille. Détachée, c’est exactement cela, elle semble indifférente et coupée en deux. D’un côté, sa tête et ses mains et de l’autre le reste comme en apesanteur.
Cette peau qui réclame l’étreinte. Ce souffle qui voudrait se donner. Mais la caboche qui s’obstine à ne rien décider.
De voir se périmer son cœur. C’est peut-être cela qui lui fait tant peur.
Et le temps qui passe. Inflexiblement. Et rien qui ne se passe. Inconfortablement. Elle aimerait tant partir chasser les nuées. Et en ramener quelques bouffées d'air frais. Mais elle n’ose exposer sa grande maladresse.
Mais en rêve …
En rêve elle s’envole.

Mais l'histoire ne dit pas comment l'a pris le professeur qui t'avait présenté à ce concours de poésie... l'a t-il pris personnellement ?

Allez, à mon tour de présenter ici une petite prose fictive toute fraîche.
Ca s'appelle chasser les nuages.
----------------------------------
Elle est allongée près de la fenêtre, légèrement avachie. Quelques rayons de soleil dardent sur sa peau dénudée aux épaules par un fin débardeur d’été. Un léger sourire flotte sur ses lèvres, tandis qu’un panache de fumée vaporeux s’échappe de sa main. Ses cheveux courts semblent flotter dans l’air, dans cet air à la texture irréelle. Elle porte une cigarette à sa bouche, puis son haleine exhale au ciel quelques blancs nuages.
Elle est allongée près de la fenêtre, pensive et la tête courbée. On dirait qu’elle s’absorbe dans la contemplation des nuages. Mais elle recrache un peu plus de fumée, et on dirait aussi qu’elle s’en moque. Trop hauts pour elles sont les stratus, elle n’a pas tant d’ambition. Alors elle laisse filtrer l’air du temps à travers ses poumons et décanter quelques idées noires.
Elle n’est pas si paisible qu’elle le semble. Nonchalance très étudiée. Elle écrase alors son mégot dans le cendrier, et l’on sent quelque chose au fond d’elle qui vacille. Détachée, c’est exactement cela, elle semble indifférente et coupée en deux. D’un côté, sa tête et ses mains et de l’autre le reste comme en apesanteur.
Cette peau qui réclame l’étreinte. Ce souffle qui voudrait se donner. Mais la caboche qui s’obstine à ne rien décider.
De voir se périmer son cœur. C’est peut-être cela qui lui fait tant peur.
Et le temps qui passe. Inflexiblement. Et rien qui ne se passe. Inconfortablement. Elle aimerait tant partir chasser les nuées. Et en ramener quelques bouffées d'air frais. Mais elle n’ose exposer sa grande maladresse.
Mais en rêve …
En rêve elle s’envole.
Des "délires" ....
Chat polaire
Chat polaire
L'équidé noir
Chute du Manisola
L'éléphant du delta
Je viens te chercher
Demain 9
La vermine
Qui t'agite
Une cathédrale
Ta décade-océan
Ta jonquille
Ta saloperie
Etoile
Lorsque les coelacanthes
Ajustés à ta veste
Une grappe de raisin à Jéricho
Rejoins moi vite après le prochain hiver nucléaire
(Je ne pourrais pas attendre plus longtemps)
Juste après
Prochaine avenue
Ta barbe légère de magnétophone
Sueur et exosquelette
D'un nouveau jour
A chaque mégalithe ton chrome effréné
A chaque estocade tes efforts différés
Juste avant
Bleuet
Le désinvolte cendrier
De tes mains appuyées
Pudeur de salamandre
Eteins le contact
Lui
Lorsqu'il a étendu ses bras verts
J'étais un lampadaire sur le grand boulevard
Prendre le pont
C'était un voyou
Le léopard qui attend dans ma douche
Canif
Métro
Indeffectible
Larme-photomaton
Rob
Le robot reviendra prélever les nénuphars de mon cœur
Mais juste après les jades brindilles
T'oublieront
Même les lions des cavernes cachés dans tes cheveux
Rouge
Les grenouilles roses
Sous le capot de ta voiture
Androïde aux cheveux de tulipes
Viens
Tu veux un crâne de poney
Maintenant
Embrasse moi
Chat polaire
Chat polaire
L'équidé noir
Chute du Manisola
L'éléphant du delta
Je viens te chercher
Demain 9
La vermine
Qui t'agite
Une cathédrale
Ta décade-océan
Ta jonquille
Ta saloperie
Etoile
Lorsque les coelacanthes
Ajustés à ta veste
Une grappe de raisin à Jéricho
Rejoins moi vite après le prochain hiver nucléaire
(Je ne pourrais pas attendre plus longtemps)
Juste après
Prochaine avenue
Ta barbe légère de magnétophone
Sueur et exosquelette
D'un nouveau jour
A chaque mégalithe ton chrome effréné
A chaque estocade tes efforts différés
Juste avant
Bleuet
Le désinvolte cendrier
De tes mains appuyées
Pudeur de salamandre
Eteins le contact
Lui
Lorsqu'il a étendu ses bras verts
J'étais un lampadaire sur le grand boulevard
Prendre le pont
C'était un voyou
Le léopard qui attend dans ma douche
Canif
Métro
Indeffectible
Larme-photomaton
Rob
Le robot reviendra prélever les nénuphars de mon cœur
Mais juste après les jades brindilles
T'oublieront
Même les lions des cavernes cachés dans tes cheveux
Rouge
Les grenouilles roses
Sous le capot de ta voiture
Androïde aux cheveux de tulipes
Viens
Tu veux un crâne de poney
Maintenant
Embrasse moi
Des poèmes écrits lors d'un cours (pas bien, je sais...^^) et d'autres dans ma chambre en écoutant de la musique.
La promesse
Les chevaux noirs
Attendent la marée
Derrière ta baie vitrée
Ton épanchement soudain
Léger
Olga
Olga le sanglot à peine étouffé
Chromosome sur pellicule
D’un chat bleu
Déambule
Possibilité tiède des joncs
De tes joues vertes
Tract
Pins étincelants
Jeune disque solaire
Rainette recroquevillée
Poussière de chlore
Patiente
Laurent ne viendra plus
Soleil
Le canari d’en face
Sirops de bonsaïs moites
Hidalgo et chat post-parcellaire
(Ses joues un éclat de suaire)
Ton Beretta si près de moi
Après
Prête-moi l’eau croupie
Entre les jupes irisées
Ne dis rien à ma mère
Ne parle pas de nos rencontres
Comme la jacinthe
La chute libre
Voiture bleue
Voiture bleue
Vois les pénétrantes éclipses
S’adjoindre des baisers follets
Vire
Hante
Choisit l’adéquat instant
Pour renaître du centre de la Terre
Poème pour un garçon
Jeune firmament aux épaules pélagiques
Désarchange effronté
Bambous en hiver
Nez de surmulot
Pale d’hélicoptère impatiente
Je frôle les jours déshérités
Traverse pavillons blancs
Stupides tondeuses à gazons
Pour te parler
(te presser contre moi)
La promesse
Les chevaux noirs
Attendent la marée
Derrière ta baie vitrée
Ton épanchement soudain
Léger
Olga
Olga le sanglot à peine étouffé
Chromosome sur pellicule
D’un chat bleu
Déambule
Possibilité tiède des joncs
De tes joues vertes
Tract
Pins étincelants
Jeune disque solaire
Rainette recroquevillée
Poussière de chlore
Patiente
Laurent ne viendra plus
Soleil
Le canari d’en face
Sirops de bonsaïs moites
Hidalgo et chat post-parcellaire
(Ses joues un éclat de suaire)
Ton Beretta si près de moi
Après
Prête-moi l’eau croupie
Entre les jupes irisées
Ne dis rien à ma mère
Ne parle pas de nos rencontres
Comme la jacinthe
La chute libre
Voiture bleue
Voiture bleue
Vois les pénétrantes éclipses
S’adjoindre des baisers follets
Vire
Hante
Choisit l’adéquat instant
Pour renaître du centre de la Terre
Poème pour un garçon
Jeune firmament aux épaules pélagiques
Désarchange effronté
Bambous en hiver
Nez de surmulot
Pale d’hélicoptère impatiente
Je frôle les jours déshérités
Traverse pavillons blancs
Stupides tondeuses à gazons
Pour te parler
(te presser contre moi)