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Vos textes et poèmes
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C'est quelque chose que tu peux préciser ? [/ot][/quote]Kliban a écrit :
OFF-Topic :
[quote="SuperGarfield"]Je dirai... ça dépend quelle poésie...
Tu as la réponse sur cette page !

Parfois on ressent une forme de fluidité dans certains poèmes ou textes. Lorsque je lis un texte, je sais tout de suite si je suis touché ou non par une ambiance, une écriture, des images.Kliban a écrit :wahahahahasandoval a écrit :Qui sait, je n'ai peut être pas vu cette subtilité!![]()
Moi non plus.
Ca pourrait. Nous chantournons tellement la syntaxe.![]()
Mais ce n'était pas cela.
Je sais pas ce que cela vous fait, à vous, quand vous lisez de la poésie.
Moi, j'ai l'impression vraiment d'entrer dans l'espace d'une vérité - instable, charnelle, palpitante. C'est comme faire l'amour, oui parfois. Avec des sensations différentes.
C'est lorsque toute pensée rationnelle et analysante disparaît devant le mouvement des phrases, des mots, d'une voix.
Fredaine, pour V.
cte poème ,
cte ptit tachyon,
y je t'aime
- c'est ben couillon -
avec un peu de thé
un carafon d'été
et la lueur bohème
d'la voile à thon
dla voie lactée
sur l'ombre portée
d'tes baisers ronds
d'tes baisers crème
et l'ensoleillée
comme après carème
d'milliers d'carillons
qu'à tout vent je sème
comm' des mirlitons
sucrés sucrés
Déjà publié là
cte ptit tachyon,
y je t'aime
- c'est ben couillon -
avec un peu de thé
un carafon d'été
et la lueur bohème
d'la voile à thon
dla voie lactée
sur l'ombre portée
d'tes baisers ronds
d'tes baisers crème
et l'ensoleillée
comme après carème
d'milliers d'carillons
qu'à tout vent je sème
comm' des mirlitons
sucrés sucrés
Déjà publié là
Oui ! Moi je sens ça dans le corps, très fort - faut dire que je suis plutôt cérébralisé, comme gars, alors dès que quelque chose m'arrache à ma tête, c'est un signesandoval a écrit :Parfois on ressent une forme de fluidité dans certains poèmes ou textes. Lorsque je lis un texte, je sais tout de suite si je suis touché ou non par une ambiance, une écriture, des images.
C'est lorsque toute pensée rationnelle et analysante disparaît devant le mouvement des phrases, des mots, d'une voix.

J'aime bien cette idée de fluidité.
Des petits trucs :
----------------------------------
Chaque achoppement léger
Dans les plaines les avions les raz de marée
Je veux t'espèrer
A bord d'un bateau-mouche
Une nuit de lampadaires
Je te retrouve et le lac scintille d'iodes rouges
Tes mèches en bataille
Ton sourire rattrapé de justesse
Chaque terre-plein central évité
Dans les chutes les peupliers les aérolithes
J'espère
------------------------------
Laurent
Quand tu liras ces lignes
Je serais déjà parti
Tes joues rustres sous la canicule
De jeunes galets sous l'ondée
Confiture au coin de l'œil
Clapotis tranquille des parasols
Justement
Aujourd'hui il n'y a rien à craindre
Quand tu seras déjà parti
Landes dévalées dans tes rires
Jusqu'au geôlier de craie
Entre le sable qui dévoile le jour (ta bouche)
Ta perpétuelle démesure arrimée (sur mes lèvres)
Laurent
Quand tu liras ces lignes
-------------------------------
Lorsque l'aviateur
Perdra les pédales
Champs de tournesols au dessus de l'océan
Il m'est tout à fait égal
De croiser la pluie verte
Qui attend sur les grandes haies blanches
Ton cauchemar récurrent
Préviens le postier
Prends le vélo
La falaise viendra s'asseoir à tes côtés
Encore
------------------------------------
C'était Laurent
Promesse de l'algue
L'oeil au récif
Secret
Un chat aquatique
Dans un panier de crabes
Lorsque la nuit dépose des
Enfants de coquillages
Je te reconnais et t'oublie
C'était Laurent
La grande rumeur des plages
Le sel sur les joues
De l'autre côté de l'Ile des brindilles épanchées
Au coin de ton sourcil
Un réveil
----------------------------------
Chaque achoppement léger
Dans les plaines les avions les raz de marée
Je veux t'espèrer
A bord d'un bateau-mouche
Une nuit de lampadaires
Je te retrouve et le lac scintille d'iodes rouges
Tes mèches en bataille
Ton sourire rattrapé de justesse
Chaque terre-plein central évité
Dans les chutes les peupliers les aérolithes
J'espère
------------------------------
Laurent
Quand tu liras ces lignes
Je serais déjà parti
Tes joues rustres sous la canicule
De jeunes galets sous l'ondée
Confiture au coin de l'œil
Clapotis tranquille des parasols
Justement
Aujourd'hui il n'y a rien à craindre
Quand tu seras déjà parti
Landes dévalées dans tes rires
Jusqu'au geôlier de craie
Entre le sable qui dévoile le jour (ta bouche)
Ta perpétuelle démesure arrimée (sur mes lèvres)
Laurent
Quand tu liras ces lignes
-------------------------------
Lorsque l'aviateur
Perdra les pédales
Champs de tournesols au dessus de l'océan
Il m'est tout à fait égal
De croiser la pluie verte
Qui attend sur les grandes haies blanches
Ton cauchemar récurrent
Préviens le postier
Prends le vélo
La falaise viendra s'asseoir à tes côtés
Encore
------------------------------------
C'était Laurent
Promesse de l'algue
L'oeil au récif
Secret
Un chat aquatique
Dans un panier de crabes
Lorsque la nuit dépose des
Enfants de coquillages
Je te reconnais et t'oublie
C'était Laurent
La grande rumeur des plages
Le sel sur les joues
De l'autre côté de l'Ile des brindilles épanchées
Au coin de ton sourcil
Un réveil
morve, sinus et pus
[contribution effacée à la demande de son auteur]
Dernière modification par Thunder Bird le ven. févr. 06, 2009 8:15 pm, modifié 1 fois.