Vos textes et poèmes
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MecheRebeL
- Messages : 906
- Inscription : dim. oct. 19, 2008 9:47 pm
Stop
Vérifiez la mise à feu. le compte à re-bourd est lancé. Le rideau tombe. Les lumières pâlissent. stop
Je vois un ciel bleu. Les nuages sont sauvages. C'est du bois norvégien. Une tombe confortable. stop
Une femme marche dans la rue. Elle gravit la montagne. Elle est seule. Pas de petit coin noir. stop
J'entends de la musique. C'est la Ramba. heureux ensemble. L'homme et la nature. L'armée s'en mêle. stop.
Un cou de vent comme de folie. Tout s'effondre à ses côtés. Rien pour l'en empêcher. Radioactivité au sens bénin. stop.
On a eu peur. Le coup de foudre nous a sauvé. Un voyage pour une rencontre. L'amour utile. stop.
Vérifiez la mise à feu. le compte à re-bourd est lancé. Le rideau tombe. Les lumières pâlissent. stop
Je vois un ciel bleu. Les nuages sont sauvages. C'est du bois norvégien. Une tombe confortable. stop
Une femme marche dans la rue. Elle gravit la montagne. Elle est seule. Pas de petit coin noir. stop
J'entends de la musique. C'est la Ramba. heureux ensemble. L'homme et la nature. L'armée s'en mêle. stop.
Un cou de vent comme de folie. Tout s'effondre à ses côtés. Rien pour l'en empêcher. Radioactivité au sens bénin. stop.
On a eu peur. Le coup de foudre nous a sauvé. Un voyage pour une rencontre. L'amour utile. stop.
Meche, c'est un haïku-télégramme ? Télégramme c'est que que suggèrent les "stop" 
Sinon pas d'hors topic moi aussi je poste un texte, que je voulais initialement proposer pour le concours de nouvelles du journal étudiant local, ce qui fut in fine abandonné pour cause de pas fini dans les deadlines ...
Inachevé. Au vu de la couleur que je lui ai donné, il échouera donc ici.
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Danse en pointillés.
Tu danses seule, une de ces danses aux pas compliqués. Sourcils froncés, sourire mince et mine concentrée. Surtout ne pas trébucher. Imperturbable, tandis qu’autour de toi s’étire et se déplie l’inlassable ballet des couples. Tu danses seule, une danse que tu sembles être la seule à connaître. Tu marches sur des œufs, hésite un pas sur deux. Tes pieds en pointillés, les pieds et poings liés. Quadrille en solo sur le fil. Telle une Ariane qui du dédale ne se défile, avec les conventions tu joues à l’élastique.
Parfois, un danseur un peu crâne sort de l’essaim de la foule et s’approche de toi, t’invitant à rejoindre le grand mouvement collectif. Mais tu continues de regarder tes pieds qui se meuvent seuls et qui t’entraînent toujours plus loin. De sa ferme main, pour te tenir droite et fière tu n’en as pas besoin. Tu le sais désormais, la plupart de leurs danses t’ayant toujours ennuyée. C’est pourquoi aujourd’hui tu n’as pas de cavalier attitré. De temps en temps, tu perçois de la piste un regard scrutateur ou étonné. Mais insolente tu continues de danser. Tu ne danses pas pour eux mais pour toi et tu le sais.
Et c’est alors que le tempo s’accélère. Ce n’est plus de l’accordéon musette que joue l’orchestre, mais de la musique pop. Ils danseront le rock. Ou alors peut-être le jerk ? Tu leur jette un coup d’œil amusé. Les couples restent appariés. Rock. Puis à nouveau tu regardes tes bottes, reprend ton souffle un instant, puis te remets à bouger plus promptement. Agilité. Mouvement, gauche, droite, sans s’arrêter. Se retourner, mais jamais au grand jamais regretter. Tu es une funambule, en équilibre sur une ligne pointillée. Tes mouvements en tracent le contour à dessein. Mais voilà que de ce contour commence à apparaître un dessin inattendu. Hébétée, tu titubes. Surprise mais tu ne perds prise. Surtout rester debout. Ne pas t’asseoir. Ne pas t’arrêter. Tes pieds-pinceaux, stylos-stilletos la trame du sol griffonnent incessamment. Ce curieux motif que tu sais maintenant tien. Tu l’as tracé tant de fois désormais, tu pourrais le danser les yeux fermés.
Tes yeux se ferment donc, et tu redresses la tête. Tu ne veux plus user tes yeux à contempler des cailloux. Tu sens tes cheveux onduler contre ta joue. C’est le vent du changement qui souffle sur ton échine. Tu te redresses et ouvres des yeux plissés, un peu aveuglés par la lumière du matin. Tout a un début, tout a une fin. Danse en pointillés, danse sur des rochers, pieds de nez jeux de mains. Et voilà qu’elle t’invite à danser.
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Sinon pas d'hors topic moi aussi je poste un texte, que je voulais initialement proposer pour le concours de nouvelles du journal étudiant local, ce qui fut in fine abandonné pour cause de pas fini dans les deadlines ...
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Danse en pointillés.
Tu danses seule, une de ces danses aux pas compliqués. Sourcils froncés, sourire mince et mine concentrée. Surtout ne pas trébucher. Imperturbable, tandis qu’autour de toi s’étire et se déplie l’inlassable ballet des couples. Tu danses seule, une danse que tu sembles être la seule à connaître. Tu marches sur des œufs, hésite un pas sur deux. Tes pieds en pointillés, les pieds et poings liés. Quadrille en solo sur le fil. Telle une Ariane qui du dédale ne se défile, avec les conventions tu joues à l’élastique.
Parfois, un danseur un peu crâne sort de l’essaim de la foule et s’approche de toi, t’invitant à rejoindre le grand mouvement collectif. Mais tu continues de regarder tes pieds qui se meuvent seuls et qui t’entraînent toujours plus loin. De sa ferme main, pour te tenir droite et fière tu n’en as pas besoin. Tu le sais désormais, la plupart de leurs danses t’ayant toujours ennuyée. C’est pourquoi aujourd’hui tu n’as pas de cavalier attitré. De temps en temps, tu perçois de la piste un regard scrutateur ou étonné. Mais insolente tu continues de danser. Tu ne danses pas pour eux mais pour toi et tu le sais.
Et c’est alors que le tempo s’accélère. Ce n’est plus de l’accordéon musette que joue l’orchestre, mais de la musique pop. Ils danseront le rock. Ou alors peut-être le jerk ? Tu leur jette un coup d’œil amusé. Les couples restent appariés. Rock. Puis à nouveau tu regardes tes bottes, reprend ton souffle un instant, puis te remets à bouger plus promptement. Agilité. Mouvement, gauche, droite, sans s’arrêter. Se retourner, mais jamais au grand jamais regretter. Tu es une funambule, en équilibre sur une ligne pointillée. Tes mouvements en tracent le contour à dessein. Mais voilà que de ce contour commence à apparaître un dessin inattendu. Hébétée, tu titubes. Surprise mais tu ne perds prise. Surtout rester debout. Ne pas t’asseoir. Ne pas t’arrêter. Tes pieds-pinceaux, stylos-stilletos la trame du sol griffonnent incessamment. Ce curieux motif que tu sais maintenant tien. Tu l’as tracé tant de fois désormais, tu pourrais le danser les yeux fermés.
Tes yeux se ferment donc, et tu redresses la tête. Tu ne veux plus user tes yeux à contempler des cailloux. Tu sens tes cheveux onduler contre ta joue. C’est le vent du changement qui souffle sur ton échine. Tu te redresses et ouvres des yeux plissés, un peu aveuglés par la lumière du matin. Tout a un début, tout a une fin. Danse en pointillés, danse sur des rochers, pieds de nez jeux de mains. Et voilà qu’elle t’invite à danser.
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MimiGeignarde
- Messages : 1479
- Inscription : lun. déc. 22, 2008 11:35 pm
Mizc a écrit :Danse en pointillés.
Tu danses seule, une de ces danses aux pas compliqués. Sourcils froncés, sourire mince et mine concentrée. Surtout ne pas trébucher. Imperturbable, tandis qu’autour de toi s’étire et se déplie l’inlassable ballet des couples. Tu danses seule, une danse que tu sembles être la seule à connaître. Tu marches sur des œufs, hésite un pas sur deux. Tes pieds en pointillés, les pieds et poings liés. Quadrille en solo sur le fil. Telle une Ariane qui du dédale ne se défile, avec les conventions tu joues à l’élastique.
Parfois, un danseur un peu crâne sort de l’essaim de la foule et s’approche de toi, t’invitant à rejoindre le grand mouvement collectif. Mais tu continues de regarder tes pieds qui se meuvent seuls et qui t’entraînent toujours plus loin. De sa ferme main, pour te tenir droite et fière tu n’en as pas besoin. Tu le sais désormais, la plupart de leurs danses t’ayant toujours ennuyée. C’est pourquoi aujourd’hui tu n’as pas de cavalier attitré. De temps en temps, tu perçois de la piste un regard scrutateur ou étonné. Mais insolente tu continues de danser. Tu ne danses pas pour eux mais pour toi et tu le sais.
Et c’est alors que le tempo s’accélère. Ce n’est plus de l’accordéon musette que joue l’orchestre, mais de la musique pop. Ils danseront le rock. Ou alors peut-être le jerk ? Tu leur jette un coup d’œil amusé. Les couples restent appariés. Rock. Puis à nouveau tu regardes tes bottes, reprend ton souffle un instant, puis te remets à bouger plus promptement. Agilité. Mouvement, gauche, droite, sans s’arrêter. Se retourner, mais jamais au grand jamais regretter. Tu es une funambule, en équilibre sur une ligne pointillée. Tes mouvements en tracent le contour à dessein. Mais voilà que de ce contour commence à apparaître un dessin inattendu. Hébétée, tu titubes. Surprise mais tu ne perds prise. Surtout rester debout. Ne pas t’asseoir. Ne pas t’arrêter. Tes pieds-pinceaux, stylos-stilletos la trame du sol griffonnent incessamment. Ce curieux motif que tu sais maintenant tien. Tu l’as tracé tant de fois désormais, tu pourrais le danser les yeux fermés.
Tes yeux se ferment donc, et tu redresses la tête. Tu ne veux plus user tes yeux à contempler des cailloux. Tu sens tes cheveux onduler contre ta joue. C’est le vent du changement qui souffle sur ton échine. Tu te redresses et ouvres des yeux plissés, un peu aveuglés par la lumière du matin. Tout a un début, tout a une fin. Danse en pointillés, danse sur des rochers, pieds de nez jeux de mains. Et voilà qu’elle t’invite à danser.
Lyrisme, poésie, rythme entrainant, avec des pauses et des envolées.
Bravo !
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MecheRebeL
- Messages : 906
- Inscription : dim. oct. 19, 2008 9:47 pm
Merci!MimiGeignarde a écrit :![]()
Lyrisme, poésie, rythme entrainant, avec des pauses et des envolées.
Bravo !
Un shuffle de musique ? Mais késsékécékessa ? C'est un principe qui m'intrigue.MecheRebel a écrit :je connais pas bien le système du haiku. En fait c'est un shuffle de musique en style télégraphique. Oui personne ne connait normal c'est un délire personnel. Je vous apprendrai à en faire si vous voulez!
Tu nous expliqueras ?
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MecheRebeL
- Messages : 906
- Inscription : dim. oct. 19, 2008 9:47 pm
Méthode... après à chacun de saisir la bonne parole comme on dit.
1/Allumez itunes. Choississez l'option aléatoire. Ecoutez de la musique très très variée donc.
2/ ouvrez une page blanche. Commencez par écrire quatres phrases qui apparemment n'ont pas de sens en les prenant dans differentes chansons. à la fin de la quatrième phrase faites Stop.
3/réflechissez sur le sens ou le champ lexical déja apparu.
4/ recommencez l'étape 2
5/reflechissez sur le sens de votre deuxieme mouture de paroles de musiques.
6/ faites une troisième mouture mixant les deux sens des deux premières moutures
7/ faites une quatieme mouture continuant l'histoire et si elle ne la conclu pas alors continuez jusqu'a arriver à une fin.
Si les paroles sont en anglais traduisez bien sur ainsi que pour toute autre langue. et n'hésitez pas à changer rapidement de titre si vous "le sentez pas"
Voila moi je fais ça de manières automatique à chaque fois que j'ecoutes de la musique cetait la première fois que je l'ecrivait. ^^
Je voudrais faire une critique amicale à chouanne. Tu pourrais faire mieux en poésie si tu utilisais moins de rimes en é ou en i et que tu bannissais des rimes en coeur et peur ... voila la technique poétique y est mais on n'a rien de personnel sous les yeux. D'ailleurs c'est pour ça que tu peux ecrire autant de vers d'affilés car c'est juste des catalogues d'images bien pensées.
Euh je dois paraître super dur et méchante. Mais moi c'est ce genre dde reflexions qui m'ont aidé à un peu avancer.
1/Allumez itunes. Choississez l'option aléatoire. Ecoutez de la musique très très variée donc.
2/ ouvrez une page blanche. Commencez par écrire quatres phrases qui apparemment n'ont pas de sens en les prenant dans differentes chansons. à la fin de la quatrième phrase faites Stop.
3/réflechissez sur le sens ou le champ lexical déja apparu.
4/ recommencez l'étape 2
5/reflechissez sur le sens de votre deuxieme mouture de paroles de musiques.
6/ faites une troisième mouture mixant les deux sens des deux premières moutures
7/ faites une quatieme mouture continuant l'histoire et si elle ne la conclu pas alors continuez jusqu'a arriver à une fin.
Si les paroles sont en anglais traduisez bien sur ainsi que pour toute autre langue. et n'hésitez pas à changer rapidement de titre si vous "le sentez pas"
Voila moi je fais ça de manières automatique à chaque fois que j'ecoutes de la musique cetait la première fois que je l'ecrivait. ^^
Je voudrais faire une critique amicale à chouanne. Tu pourrais faire mieux en poésie si tu utilisais moins de rimes en é ou en i et que tu bannissais des rimes en coeur et peur ... voila la technique poétique y est mais on n'a rien de personnel sous les yeux. D'ailleurs c'est pour ça que tu peux ecrire autant de vers d'affilés car c'est juste des catalogues d'images bien pensées.
Euh je dois paraître super dur et méchante. Mais moi c'est ce genre dde reflexions qui m'ont aidé à un peu avancer.
Je suis pas chouanne, je ne sais pas comment elle peut le prendre, mais je confirme : ce genre de conseils est très très précieux, d'autant plus qu'il est rare de le rencontrer exprimé avec autant de bienveillance et de franchise. Le fait est qu'on ne m'en a jamais fait - sauf quand je le demande à corps et à cris :/MecheRebeL a écrit :Je voudrais faire une critique amicale à chouanne. Tu pourrais faire mieux en poésie si tu utilisais moins de rimes en é ou en i et que tu bannissais des rimes en coeur et peur ... voila la technique poétique y est mais on n'a rien de personnel sous les yeux. D'ailleurs c'est pour ça que tu peux ecrire autant de vers d'affilés car c'est juste des catalogues d'images bien pensées.
Euh je dois paraître super dur et méchante. Mais moi c'est ce genre dde reflexions qui m'ont aidé à un peu avancer.
Sinon j'aime bien ta méthode,entre OuLiPo et surréalisme; Et les résultats méritent l'exploration, oui. Merci !
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MimiGeignarde
- Messages : 1479
- Inscription : lun. déc. 22, 2008 11:35 pm
Voici un texte dont l'idée m'est venue lorsque j'étais sous la douche. Nonononononononon, je ne suis pas bizarre ! 
J'ai camouflé la signature finale, par souci d'anonymat.
Apprendre à écrire une lettre :
Tout d’abord, pour commencer par le début et ainsi entamer l’écriture de ladite lettre, au commencement de toute chose, au départ de toute intention, de toute pensée, à la base de la naissance créatrice dont vont éclore les mots, il y a…
LE MATÉRIEL
Une feuille, ou page, ou encore papier, ayant pour seul et unique but de servir de support et un stylo, crayon, bite à main, cracheur d’encre, bâton magique multi-couleurs ou mono-couleur, afin de souiller ledit produit végétal sus-cité.
Une fois donc ces ustensiles réunis auprès de vous, la prémisse de l’écriture, la conséquence du geste actionnant le frottement des deux parties entraînant au noircissement de l’une en dépit de l’autre, il y a…
LA MAJUSCULE
(N’ayant nulle envie de m’obstruer l’esprit d’éléments futiles tels que : les coordonnées servant à la personne réceptionniste de son état puisque j’en ai décidé ainsi à son encontre en lui adressant la parole écrite qui lui aurait permis de me répondre, ou même la date, par laquelle elle aurait pu savoir de quelle époque proche ou lointaine le courrier lui était destiné. Je ne serais pas non plus encombrée de la lecture de sa réponse.)
LA MAJUSCULE sert donc ici, dans le cas présent (je me permets d’ajouter cette information afin de mieux illustrer mes propos et d’éclaircir le débat), de début de phrase. Tout papelard encré à l’adresse d’autrui (ou de soi-même), commence par les consonnes « C » ou « M »∗.
Exemples :
- « C » comme « Cher » ou « Chère », « Chéri » ou « Chérie ».
- « M » comme « Madame », « Mademoiselle », « Monsieur » ou encore
des possessifs « Mon », « Ma », « Mes ».
---------------------------------
∗ En les rapprochant cela pourrait éventuellement former « C.M. », mais ne voyez surtout pas ici une signature déguisée de la part de l’auteur, autrement dit moi-même, ou en respectant l’ordre des lettres C’est Moi, en milieu de discours, ce qui serait incorrect, puisque ces choses-là ne se font
traditionnellement qu’à la fin.
---------------------------------
Après, il faut impérativement, obligatoirement, sans aucun recours possible, ne pouvant pas en réchapper, tout manquement à ce devoir serait sanctionné sur le champ par une damnation éternelle, écrire le nom de la personne à qui l’on s’adresse. Cela lui fera toujours plaisir et fait partie de ces petits « riens » qui forment de grands « tout ». Ces intentions d’apparence anodines qui font que l’on se souvient de vous, uniquement pour ces petits gestes délicats. Ou alors tout simplement afin qu’aucune confusion ne soit possible et que le lecteur n’ai pas un sentiment de culpabilité à lire une lettre dont il ignore si elle est pour lui ou s’il viole l’intimité de quelqu’un d’autre en la souillant de son regard impie.
Au milieu du centre de la pagination, en son sein, son mamelon, son point « C » (Cardinal) où se regroupent, se retrouvent tous les mots qui, mis bout à bout, formeront de longues phrases délivrant, dans un code aussi subtil que celui formé par l’alliance de règles telles que la grammaire, l’orthographe, la conjugaison et la syntaxe, le message organisé d’une pensée saine, carrée et rationnelle.
À la fin, pour terminer le propos, clore l’échange monodique, arrêter tout versement superflu de paroles inutiles et sans intérêt, stoppant net, de manière brève, concise et directe, conclure par une signature sobre et chic, telle que :
C*** M**** (par exemple)
J'ai camouflé la signature finale, par souci d'anonymat.
Apprendre à écrire une lettre :
Tout d’abord, pour commencer par le début et ainsi entamer l’écriture de ladite lettre, au commencement de toute chose, au départ de toute intention, de toute pensée, à la base de la naissance créatrice dont vont éclore les mots, il y a…
LE MATÉRIEL
Une feuille, ou page, ou encore papier, ayant pour seul et unique but de servir de support et un stylo, crayon, bite à main, cracheur d’encre, bâton magique multi-couleurs ou mono-couleur, afin de souiller ledit produit végétal sus-cité.
Une fois donc ces ustensiles réunis auprès de vous, la prémisse de l’écriture, la conséquence du geste actionnant le frottement des deux parties entraînant au noircissement de l’une en dépit de l’autre, il y a…
LA MAJUSCULE
(N’ayant nulle envie de m’obstruer l’esprit d’éléments futiles tels que : les coordonnées servant à la personne réceptionniste de son état puisque j’en ai décidé ainsi à son encontre en lui adressant la parole écrite qui lui aurait permis de me répondre, ou même la date, par laquelle elle aurait pu savoir de quelle époque proche ou lointaine le courrier lui était destiné. Je ne serais pas non plus encombrée de la lecture de sa réponse.)
LA MAJUSCULE sert donc ici, dans le cas présent (je me permets d’ajouter cette information afin de mieux illustrer mes propos et d’éclaircir le débat), de début de phrase. Tout papelard encré à l’adresse d’autrui (ou de soi-même), commence par les consonnes « C » ou « M »∗.
Exemples :
- « C » comme « Cher » ou « Chère », « Chéri » ou « Chérie ».
- « M » comme « Madame », « Mademoiselle », « Monsieur » ou encore
des possessifs « Mon », « Ma », « Mes ».
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∗ En les rapprochant cela pourrait éventuellement former « C.M. », mais ne voyez surtout pas ici une signature déguisée de la part de l’auteur, autrement dit moi-même, ou en respectant l’ordre des lettres C’est Moi, en milieu de discours, ce qui serait incorrect, puisque ces choses-là ne se font
traditionnellement qu’à la fin.
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Après, il faut impérativement, obligatoirement, sans aucun recours possible, ne pouvant pas en réchapper, tout manquement à ce devoir serait sanctionné sur le champ par une damnation éternelle, écrire le nom de la personne à qui l’on s’adresse. Cela lui fera toujours plaisir et fait partie de ces petits « riens » qui forment de grands « tout ». Ces intentions d’apparence anodines qui font que l’on se souvient de vous, uniquement pour ces petits gestes délicats. Ou alors tout simplement afin qu’aucune confusion ne soit possible et que le lecteur n’ai pas un sentiment de culpabilité à lire une lettre dont il ignore si elle est pour lui ou s’il viole l’intimité de quelqu’un d’autre en la souillant de son regard impie.
Au milieu du centre de la pagination, en son sein, son mamelon, son point « C » (Cardinal) où se regroupent, se retrouvent tous les mots qui, mis bout à bout, formeront de longues phrases délivrant, dans un code aussi subtil que celui formé par l’alliance de règles telles que la grammaire, l’orthographe, la conjugaison et la syntaxe, le message organisé d’une pensée saine, carrée et rationnelle.
À la fin, pour terminer le propos, clore l’échange monodique, arrêter tout versement superflu de paroles inutiles et sans intérêt, stoppant net, de manière brève, concise et directe, conclure par une signature sobre et chic, telle que :
C*** M**** (par exemple)
Dernière modification par MimiGeignarde le mer. mars 11, 2009 3:11 am, modifié 1 fois.
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MecheRebeL
- Messages : 906
- Inscription : dim. oct. 19, 2008 9:47 pm
Voila un texte à lire avec une musique de fond, je vous donne pas celle de mon inspiration mais celle qui va avec: lancez la chanson puis commencer à lire en suivant le rythme^^
allo le coeur ici l'amour
amour à coeur
est ce que tu m'entends en bas?
la tête voudrais avoir de tes nouvelles
un peu comme un voyage dans l'espace
ou l'émeteur dirait
allo fusée ici tour de controle.
tour de contrôle à fusée
est ce que tu nous reçois?
la radio voudrais avoir de tes nouvelles
Allo le coeur ici l'amour
nous avons perdu le relais
est tu seul?
as tu perdu le contrôle?
La tête a peur que tu t'emballes
comme la radio a peur pour le moteur
Pourquoi on t'entends plus?
As tu perdu le rythme devant une femme?
comme la fusée face à une météroïte?
La tête ne sait plus par où aller
il y a quelque chose qui ne va pas
est ce que tu peux nous entendre jouer de la guitare pour toi?
Allo le coeur ici l'amour
les yeux nous disent que en face
c'est beau!
Que doit on faire? sur quel pied danser?
La tête ne sait plus par ou aller
il y a quelque chose qui ne va pas
est ce que tu peux nous entendre jouer de la guitarre pour toi?
la tête voudrais avoir de tes nouvelles
Le coeur à l'amour
j'ai vu l'âme qui parle arc en ciel
La fille est si belle
elle me plait comment faire si son coeur ne m'aime pas?
m'entendez vous la haut?
dans ce monde fou il n'y a qu'elle qui me plait!
j'en oublie jusqu'au rythme
allo l'amour ici le coeur.
je suis perdu.
m'entendez vous la haut?
Amour à Coeur
nous avons perdu le relais
nous allons au hasard.
allo le coeur ici l'amour
amour à coeur
est ce que tu m'entends en bas?
la tête voudrais avoir de tes nouvelles
un peu comme un voyage dans l'espace
ou l'émeteur dirait
allo fusée ici tour de controle.
tour de contrôle à fusée
est ce que tu nous reçois?
la radio voudrais avoir de tes nouvelles
Allo le coeur ici l'amour
nous avons perdu le relais
est tu seul?
as tu perdu le contrôle?
La tête a peur que tu t'emballes
comme la radio a peur pour le moteur
Pourquoi on t'entends plus?
As tu perdu le rythme devant une femme?
comme la fusée face à une météroïte?
La tête ne sait plus par où aller
il y a quelque chose qui ne va pas
est ce que tu peux nous entendre jouer de la guitare pour toi?
Allo le coeur ici l'amour
les yeux nous disent que en face
c'est beau!
Que doit on faire? sur quel pied danser?
La tête ne sait plus par ou aller
il y a quelque chose qui ne va pas
est ce que tu peux nous entendre jouer de la guitarre pour toi?
la tête voudrais avoir de tes nouvelles
Le coeur à l'amour
j'ai vu l'âme qui parle arc en ciel
La fille est si belle
elle me plait comment faire si son coeur ne m'aime pas?
m'entendez vous la haut?
dans ce monde fou il n'y a qu'elle qui me plait!
j'en oublie jusqu'au rythme
allo l'amour ici le coeur.
je suis perdu.
m'entendez vous la haut?
Amour à Coeur
nous avons perdu le relais
nous allons au hasard.
Moi aussi je squatte (suis productive en ce moment ... hélas pas aussi productive dans tous les autres domaines
)... un autre écrit tout à l'heure
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Imper
Sur ton dos
Aux temps de la mue.
Peau morte
Pommade des brûlés
Promesse d’autres hivers
Promesse d’autres étés
A traverser d’autres portes
A traverser d'autres étaux
Ces accents d’imprévu
Une danse, une dernière
Puis repos.
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Imper
Sur ton dos
Aux temps de la mue.
Peau morte
Pommade des brûlés
Promesse d’autres hivers
Promesse d’autres étés
A traverser d’autres portes
A traverser d'autres étaux
Ces accents d’imprévu
Une danse, une dernière
Puis repos.
Dernière modification par Mizc le lun. févr. 23, 2009 8:41 pm, modifié 1 fois.