Vos textes et poèmes

Faites nous rêver : peintures, photos, sculptures, poèmes ou autre ! (il faut avoir posté 30 messages pour avoir accès à ce forum)
Gil
Messages : 3006
Inscription : dim. févr. 08, 2009 9:38 am

Message par Gil »

Le temps traverse et sèche les visages
un regard, fuyant,
déchire les sourires,
fragiles,
nos routes clandestines effilent leur infortune
sur la caillasse
de nos illusions
l'oeil, appendice maladroit de nos corps mous,
reste collé
par le gel de l'incompréhension
sur le ciel trop grand
sur nos vitres sales
extrait de matière labile
gorge sacrée fendue
hurlante
nos désirs disparaissent
dans la boue de l'indifférence

Et j'attends
bêtement


(bon, la prochaine fois j'en ferai un mieux... allez)
Katy Mini

Message par Katy Mini »

***
Dernière modification par Katy Mini le dim. mars 14, 2010 9:19 pm, modifié 1 fois.
sandoval

Message par sandoval »

Gil a écrit :Le temps traverse et sèche les visages
un regard, fuyant,
déchire les sourires,
fragiles,
nos routes clandestines effilent leur infortune
sur la caillasse
de nos illusions
l'oeil, appendice maladroit de nos corps mous,
reste collé
par le gel de l'incompréhension
sur le ciel trop grand
sur nos vitres sales
extrait de matière labile
gorge sacrée fendue
hurlante
nos désirs disparaissent
dans la boue de l'indifférence

Et j'attends
bêtement


(bon, la prochaine fois j'en ferai un mieux... allez)
Il est très bien celui là, j'aime beaucoup.
Nejipowa
Messages : 55
Inscription : dim. sept. 14, 2008 1:06 pm

Message par Nejipowa »

Tout d'abord( first of all( Révisions du bac foutez le caaaamp!)) je voudrais vous féliciter pour vos textes qui sont franchement super, même si, la feignitude m'emportera, je n'ai pas pris le temps de tout lire.
A mon tour maintenant huhu :D


Pendu à tes lèvres, je vole au vent, je vole le temps ...

Il a allumé le soleil.
Il l'a pris,
il l'a pris dans ses mains,
et il a allumé le soleil.
Allumé jusqu'à demain,
Jusqu'à ce que la lune s'éveille.

Et il m'a même demandé,
à demi-mot au demi-jour,
comment repeindre pour toujours,
le firmament.

Car les étoiles ont chuchoté,
au demi-jour, à demi-mot,
que tout là haut, si haut,
le ciel vivait en noir et blanc.

Il se balance au bout du fil,
il se balance au coin du soir.
Et on rigole loin de la ville,
sur nos mille balançoires.

Et à force de boire l'essence du bonheur,
Mes sens en apesanteur,
s'endorment dans les bras magiques
d'un coma idyllique.


Et un pour nos amies les mademoiselles, madames :D


Au hasard des Lys, là ...


A Lille, au détour des lilas,
Il y a Laly, qui lit là.
Et Laly se lia à Lyly,
Qui rit derrière les dahlias.
Si elle a dit, Lyly, li li la
Si là bas elle allât,
C'est sa ballade qui l'emmena aux lilas.
Si elle a dit, la li, Lyly, là
Si elle s'allia a Laly et se lia,
C'est pour son "elle",
Là dans le lit de ses ailes.
Ici, là bas, lit laly au coin des lilas,
Rit Lyly à l'aube des dahlias.
Et l'amour se lit, se rit et se vit,
À Lille au détour des lilas.
L'amour au féminin, où, lasses, là,
Laly et Lyly enfin s'allient.


En espérant que ça vous ait plu ! Et au plaisir de recevoir vos avis ! Si vous voulez en avoir plus, encore plus toujours plus, la magie de l'internet peut vous satisfaire, cliquez sur le lien ! :)
http://sonriendo-al-sol.skyblog.com
andro69
Messages : 185
Inscription : ven. mai 01, 2009 6:44 pm

Message par andro69 »

Il y a qques temps, j'ai fait un petit texte en hommage à Alain Bashung qui nous a quitté. J'ai utilisé ses titres de chansons.

J'espère qu'il vous plaira.


Joséphine, comment as-tu osé
Avec Gaby, oh Gaby me tromper
Je n’ai jamais aimé une autre que toi
Tu te souviens, je t’appelais même Madame Rêve quand nous étions chez toi.

Grâce à toi, j’ai pu construire ma petite entreprise
Dans le fameux quartier du Helvete Underground, où nous nous sommes vus la 1ere fois par surprise
Depuis 2 mois, je ne sais pas quelle fantaisie militaire tu as attrapé
Mais je vois bien que tu as le vertige de l’amour pour elle et tu m’as bien jeté

Je ne suis qu’un pauvre imbécile car je n’ai rien vu venir
J’envisage même l’imprudence pour te punir
Suzanne me conseille d’essayer de te revoir
Y a des jours où je n’ai pas la force de vivre plus et je broie du noir

J’ai l’impression d’être comme dans les prisons
Où certains tendent les bras pour avoir de la compassion
Je devrais plutôt faire comme les grands voyageurs
Quand ils voyagent en solitaire comme des explorateurs

Dehors, il fait super beau aujourd’hui
Je sens même une métamorphose qui m’épanouit
J’ai soudainement oublié les lendemains qui tuent
J’aperçois les petits enfants qui courent dans la rue

J’ai lu mon horoscope ce matin
Il me dit : pas question que je perde le feeling car voilà mon destin
Je vais rencontrer une belle Vénus dans toute son élégance
Je passerais des week-ends doux auprès d’elle comme dans une romance

La malédiction a enfin disparu
Je me sens comme des amants d’un jour qui sont réapparus
Le tango funèbre s’est envolé
Est-ce aimer qui me fait donc virevolter ?

Tant de nuits je me câlinerai dans tes bras
Je te chuchoterai la chanson du loup ou tu chavireras
Nos romans photos nous rappellerons les mots bleus
Maintenant que je sais que je t’ai manqué, je te fais cet aveu

Chaque nuit bébé
Je serais ton résident de la République et je resterais toujours là pour t’aimer

Andro69
Mashiro
Messages : 875
Inscription : sam. févr. 21, 2009 5:37 pm

Message par Mashiro »

Il descendit les marches.
Là, dans son pardessus gris, minuscule dans le minuscule hall de son minuscule immeuble, il s'arrêta.
Peut importe qu'il ne soit pas celui qu'il aurait aimé, peut importe qu'il ne soit pas celui que les autres auraient aimé.
Là, entre l'ascenseur et les boites aux lettres, il inspira l'air que la vie lui offrait.
Et sortit.
Ygdra
Messages : 107
Inscription : ven. juil. 11, 2008 9:22 pm

Message par Ygdra »

Petit poème que j'ai écris, réservé à un public averti ;)

(Sorcière, je suis, en habits d’homme
Pointes sur les pierres de Babylone)

J’immisce au dos l’annulaire
Et annule tes menus vice
Ce soir tu seras pile. Je
Suis versa jusqu’à tes reins.

Je vois ton verso qui sue
Sur la plaine et entre les lunes
L’inversion se produit. Je
Te réalise ce prodige.

(Plus vivante encore que
Le souffle de la mort. Du
Gouffre coulera sur le corps
Le souffre d’un volcan.)

Dans cet abîme, ces limbes tu
Ne reçoit nul corps en vie
N’as pas eu encore l’envie
Que je te révèle. S’enfuit
Ta tête et ma main. Le ryth-
Me fais franchir le rite
A la frontière qui te
Fais flancher.

(La mort et la vie sortent
De ton dos. Le vice veut
Me faire goûter la
Terre mêlée à l’eau)

Que ma bouche cousue à l’a…
Langue pointe, vrille et roule entre…
Entrave. Le corps libère ses…
Perçé par la langue gonflée.

(Repos.
C’est comme un paysage lunaire.
Ton cratère et ton corps baignant
Sur la mer morte qui se déverse)


Voilà un des nombreux poèmes que je publie ici:
http://eymeric-laligne.over-blog.net/
Kliban
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Inscription : ven. janv. 16, 2009 9:19 pm

Message par Kliban »

[un d'ailleurs qui'il me plait de déplacer ici.]

toute promesse sent l'alcool
au troc des embrassements

Image

je croise les ivresses
d'aucun rassasiement
aux paradis coutumiers
des jeunesses sans parole

grands rires et soleils pressés
mon coeur aqueux mon c
oeur mon coeur acc
ord fol
Dernière modification par Kliban le jeu. mai 21, 2009 4:13 pm, modifié 2 fois.
sandoval

Message par sandoval »

Quels talents tout de même!
plume magique
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Inscription : lun. févr. 16, 2009 9:49 pm

Petit poème

Message par plume magique »

Qui es-tu vraiment ?
J'ai l'impression que tu me mens.
Tu caches trop ton jeu derrière ce sourire.
Mais qu'as-tu à me dire ?

Ce mystère fais ton charme.
Et tu t’en sers comme une arme.
Je n’arrive pas à te cerner.
Je ne peux arrêter, je suis trop bernée.

Je veux connaître ta vrai personnalité.
Dis moi toute ta vérité.
Joues-tu avec moi ?
Tu me rends accro à toi.

J’ai l’impression que tu sais bien trop de choses
Mais que tu n’oses
Me les dire, me les avouer
Je ne vais pas te refouler.

C’est comme-ci je te troublais ?
Je peux comprendre, as-tu oublié ?
Je ne dis pas ça par prétention
Je voulais juste te dire de faire attention.

Tu m’as remise la faute dessus
Tu as essayé de trouver une issue.
Je n’ai rien dis, je t’ai excusé
Bien que j’étais médusée.

J’ai été trop patiente
Je ne peux plus rester dans cette attente.
Arrêtes de cacher ton jeu
Et fais moi des aveux.

J’espère que tu te reconnais
Que tu vas m’avouer
Ce dont je voulais
Tout simplement te parler.
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