Vos textes et poèmes

Faites nous rêver : peintures, photos, sculptures, poèmes ou autre ! (il faut avoir posté 30 messages pour avoir accès à ce forum)
plume magique
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Inscription : lun. févr. 16, 2009 9:49 pm

Encore un poème et après j'arrête promi

Message par plume magique »

Regarde moi au fond des yeux.
Et parle moi de tes bleus
Je veux voir des étincelles
A l'intérieur de tes yeux. Tu es si belle.

Montre moi ton plus beau sourire
Je veux entendre tes éclats de rire
Sentir ta peau sous mes doigts
Je veux que tu sois à moi.

Regarde mon coeur
Il se meurt
Je veux faire une trêve
Je veux que tu partages mes rêves.

Dès que je t'ai vu
J'ai voulu mettre mes désirs à nu
Je suis comme enchantée
Par tant de beauté.
mamarinne
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Message par mamarinne »

trop joli!..... si tu veux, voila 2 liens de fofos spécial poèsie!:

http://une-ame-artiste.kiffmylife.com/p ... a9585329af (c'est mon fofo poèsie+chanson)

http://poemes.iceteapeche.com/index.php (forum iceteapêche, forum de poèsie)
Régal Délice

Message par Régal Délice »

Ma chambre d'enfant

On dirait que depuis que j'ai quitté la maison de mes parents les volets sont restés clos. On dirait un débarras ; de vieux meubles s'y entassent et s'y couvrent de poussière.

Ma mère y range ses poupées de porcelaine. Des enfants éternels, blafards, immobiles, silencieux, inutiles. Leurs yeux de verre teinté n'ont pas besoin de lumière. Leurs corps de chiffon n'ont pas besoin de chaleur. Leurs coeurs... n'en parlons plus. Ils sont sages et n'ont besoin de rien, c'est sans doute bien commode.

Dans mon placard, mon beau-père range ses fusils. Il chasse. Rentre le soir fourbu, boueux, sanglant. A chacun ses jouets. Des poupées pour les filles, des armes pour les garçons. Elle joue à la maman et il joue au soldat. Il faut bien vivre.

Face aux poupées, il y a une curieuse installation. Ce sont les portraits des ancêtres, accrochés dans une mise en scène funèbre. Funéraire. Comme un cénotaphe. Grands-parent et arrières-grands-parents, arrières-grands-oncles, vieilles cousines, tous morts et enterrés. Une belle bande de vieux imbéciles sournois et bornés, posant solennellement dans leurs habits de mariage, réunis dans la mort sur le mur de ma chambre.

Parmi tous ces morts, le portrait de deux enfants, six ou sept ans. Ma soeur et moi. Qu'est-ce que nous étions pâles, quand nous étions petits ! Nous étions si sages et si silencieux. Avec des yeux si clairs, comme du verre teinté. Non, pas du verre. Deux petites émeraudes pour ma soeur, deux petits saphires pour moi (est-ce équitable ?)

Je ne suis entré qu'un instant dans mon ancienne chambre. Je ne me suis pas attardé. La poussière m'a piqué le nez et les yeux. Ma mère m'a proposé d'y installer un lit pour que je puisse y dormir. J'ai refusé bien sûr. Qui pourrait dormir là-dedans ? Qui pourrait y passer la nuit ? Un rayon de lune pourrait entrer et faire luire les yeux des poupées, luire les yeux des ancêtres, luire les yeux des enfants, luire les canons des fusils. Sans doute il y a la nuit mon visage qui se reflète par instant dans les vitres. Sans doute on y entend mêlée au vent qui passe dans les haies une petite voix qui chuchotte et qui répète : "Mais je suis vivant !"

C'est curieux un lieu hanté. C'est vraiment très curieux.
andro69
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Message par andro69 »

J'adore tous vos écrits.
C'est très agréable de vous lire.
schatzy
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Message par schatzy »

Jour de pluie ou jour de neige
Jour pour tenir tête à Dieu
Jour d'hiver pourtant que n'ai-je
Le temps de te dire adieu

Jour d'hiver et jour de vent
Sur le bois mort les oiseaux
Piaillent si vivement
Que lorsque les jours sont beaux

Jour de larme et jour de boue
Te souviens-tu d'autrefois
Je ne te vois plus debout
Je ne te reverrai pas

Jeudi noir de religion
Aujourd'hui les jours sans toi
Sont des torrents en légion
Qui glissent entre mes doigts
andro69
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Message par andro69 »

Un bouquet de fleurs,

La marguerite était euphorbe
Depuis qu’elle avait rencontré sa capucine,
Elle était toute gaillarde et avait sorti pour le soir sa plus belle robe
Elle aperçut au loin, son petit hibiscus arriver en tenue d’aubépine

Ma louloute, quand tu joues à la pervenche, je veux prendre ton pistil pour le défleurir
Ma douce, quand tu fais ta belle de nuit, je m’iris de plaisir
Ce soir, nous sommes bien en forme, je trouve.
Pour toi, je vais me transformer en fleur de la passion et devenir ta louve

La marguerite prit la main de son edelweiss.
Elle l’emmena dans la chambre et la déposa sur un lit de roses
Capucine était en pleine ivresse
Elle avait attendu ce moment depuis des jours. Elle n’avait peur que d’une chose, que son bouton d’or explose.

Marguerite effeuilla pétale après pétale sa petite pâquerette
Celle-ci était tout émoustillée et en devenait presque violette
Dans la chambre, il y avait comme un parfum de centaurée
Qui se transforma en effluve d’orchidée

Petit à petit, Marguerite grimpa au géranium
Avec sa digitale, elle fit des petits mouvements dans le coquelicot
Capucine qui s’ouvrait et se fermait à chaque va-et-vient, se courba d’un coup comme un arum
Elle devenait de plus en plus impatiente quand son tendre dahlia lui donna un gros bécot

Elle sentait enfin son crocus se gorger de rosée
Il se mit à être bien arrosé
D’un colchique expert, marguerite fit monter sa belle de nuit au cosmos
Et ce fut, pour toutes les deux l’apothéose

Andro69
sandoval

Message par sandoval »

Quand j’étais un raton laveur

Un grizzly me regarde dans les yeux
Jamais à l’église sans ma paupière bleue

Tu es en retard

-------------------------

Vire rose
Vite pose ta mâchoire
Entre nos confréries

Le coyote rouge vient nous immoler ou essaie

Je l’ai vu réfléchir les mains essuyées
Ses cheveux circulaient sur des périls

Le frère jonc

--------------

Le poitrail de mon oiseau incolore
Varie selon la brise de ses
Sourcils

-------------

C’était la gerçure incarnée
De ses moignons gonflés

Tes frasques de frelon

Thanatophage de mes premiers jours

-------------

Après l’incendie
Les mèches nerveuses de Bruno

La douve du premier chasseur
Côtoient aisément la suie

--------------------

Le spasme douloureux
De la ruelle
Contenue
Dans tes soupirs bas

Cent nuques à la séquence

Invariablement

Ta nuque

----

Je viens d'écrire ça à l'instant. Plus des ressentis directs.
Kliban
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Message par Kliban »

(pouème de c't'aprème)

Il fait trop chaud, j'ai trop chaud, je supporte pas le chaud, les nuits poissent comme un vieux sucre, ça me porte à ébullition comme un post-adolescent lubrique, grain de maïs qui se rêverait pop corn, chienne, poule, waqete à la saison mwen konten'w, et ça me donne de ces envies de faire le coq toute la journée, de me hamac-vautrer au mitan d'un carbet, de me laisser glisser dans les vases somptueuses d'une mangrove, de boire tes lèvres jusqu'à l’oubli, de dormir dans le sommeil de tes bras – tu n'es pas là, salop, tu n'es pas là, et je suis pris dans la chaleur de ce sale été pourri, ce four de ville sans manman ni papa, cette chaudière-monde à l'haleine d'entre-dents, où l'on brûle, brûle fiché par la queue du Diab dans la lumière sale comme une incontinence, variété rare de phasme dans la boîte d'un collectionneur rongé de rides et de pensées suries – je suis pris dans le rêve de ta main, je te déteste, te déteste de toute enfance, te tuerais comme on s'égorge soi-même les soirs trop fades, soirs secs et poisseux de poussière, de coquille d'œuf, de vieux thé trop infusé, soirs velus de soleils malins, sans avenir, sans rien, trop chaud, trop chaud, mon eau retournée pléré adan coucoune Man Solitude, désert inachevé au mitan des oasis, et ton ventre accoré au mien à ma gorge mon souffle au corps cerceau sevré de ton jeu refermé sur la promesse que je me suis faite de toi, cercle après cercle juqu'au poing central tétanisé sur un vide écrasant de chaleur soleil je te hais, qui ne sait la mesure et m'interdit l'attente, et je refuse, m'entends-tu, je refuse de passer un tel été, porte ouverte déjà aux saisons de gel où tu me laisses glacé d'une pourriture que réveillera sans cesse le printemps, je refuse comme seul l'homme, ce non dressé vers le ciel, sait le faire, et je m'accorde là d'explorer mon enfer, mais où trouverais-je à rassasier ma soif si je ne vais pas jusqu'à toi, si je courbe la tête encore et te laisse m'accommoder docile à ton ciel sans repentance – je – ne – puis – t'aimer, je ne puis t'aimer, je ne puis – encore, t’aimer mon enfance s'y oppose, à qui je suis fidèle, et mon enfance t'appelle, je ne puis encore, demain, peut-être, demain qui n'existe pas sinon dans l'inversion des nostalgies d'hier, mais je revendique d'être nostalgique je me vautre dans les enfantements de ce temps maudit sans repos pour le corps sinon celui des jouissances sans libation, ou bien celle des grandes vomissures du volcan intérieur, nuées ardentes à consumer tous les Saint-Pierre, parce que tu parce que tu t'es absenté parce que de mes érections alors sans amour, et que les vents de sables me crissent sous les dents, me dénudent jusqu'à l'os, m'effritent et m'éparpillent, tandis que reste dans le four d'un studio les deux globes opalescents d’un regard, fantôme de sueur et de bile que n'apaise nul sommeil.
Dernière modification par Kliban le lun. mai 25, 2009 8:16 pm, modifié 2 fois.
sandoval

Message par sandoval »

Les syllabes mal ajustées d’un garçon

La pression moins forte de tes mains

Les jeunes chiens sauvages piétinent nos écarts

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Même débit

La recroqueville freinée
Il existe un éméché dans le deuil

Même défenestration
Oblique

Le premier client est mort

Prochain sas démembré
(La mémoire gracile t’as manqué ?)

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Boitille la terre

Toit et grappille

Le lichen ne cherche plus à te contourner

--------------------

Petite matrice

Craquelure de plèvre
Bacille régulier

Écoute le plat silence de ma
Putréfaction

----------


Pullule

Le tigre vert ne partage pas les viscères
Comme ton regard

Épeire

------------


La maigre tangente

La turbine

Parallèle de tes cadavres empilés

Hoquetement
andro69
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Inscription : ven. mai 01, 2009 6:44 pm

Message par andro69 »

Salut les filles,

De temps en temps, j'ai l'inspiration pour écrire. Comme je suis une fan des Inconnus, j'ai écrit un petit texte en utilisant les titres de leur sketches.
Voici ma composition.


Cette semaine à la télémagouille, le programme s’annonçait riche en évènements et séries.
En effet, samedi soir sera retransmis, en direct de Los Angeles, la nuit des Escarres. Le film le plus attendu de l’année pour remporter tous les prix est « les Miséroïdes ». Il a fait un tabac aux Etats-Unis et est en passe d’en faire autant en France. Nos deux complices Ben et Ton seront là pour animer la soirée. On parle même d’une petite révolution. Nous attendons ça avec impatience.

Isabelle a les yeux bleus lisait tranquillement son programme TV tout en écoutant La radio Libre. On y passait la dernière chanson du groupe « Lunette Noire » : gentil coquelicot. Elle adorait la musique et avait même acheté le titre. Elle stoppa un instant sa lecture pour écouter attentivement l’animateur. Il recevait un invité pas très connu du showbiz mais qui venait de sortir un nouvel album.

- L’animateur : bonjour Rap Shit.
- Bonjour Manu.
- Bienvenue dans mon émission. Vous venez de sortir un nouveau CD. Il est totalement différent du 1er.
- En effet, j’ai voulu changer de style. Y’en a marre du rap. J’ai voulu faire de la Poésie cette fois-ci.
- J’ai écouté des extraits et j’ai beaucoup aimé l’album. J’ai craqué pour la chanson : c’est ton destin. Un très joli texte.
- Merci. C’est également mon morceau préféré. Bientôt va sortir un titre inédit que vous allez passer à la radio libre, je crois. Il s’appelle : Migraine Farmer.
- Effectivement. Nous n’avons pas encore connaissance de sa date de sortie dans les bacs.
Il est l’heure de rendre l’antenne. Je vous dis à demain pour une nouvelle émission.

Isabelle adorait énormément l’animateur Manu. Il dénichait toujours de nouveaux talents. Grâce à lui, elle avait découvert un groupe sympa de pop/rock : Auteil Neuilly Passy. Ils avaient cartonné dès la parution de l’opus « c’est toi que je t’aime, vachement beaucoup ».
Elle reprit son magazine et continua sa lecture. Dimanche soir sur TF3, on pouvait revoir le film Jésus II, le retour avec l’incontournable acteur Sylvester The Cat. Il avait toujours autant de succès auprès des jeunes.

Comme tous les dimanches soirs en fin de journée, sur la Set passait l’émission sportive hebdomadaire : Stade 2. En vue des futurs Jeux Olympiques de cet été, l’équipe de France de la course à la voile était invitée sur le plateau.
Isabelle a les yeux bleus était assez sportive. Son sport du moment était le marché sur les mains. Elle faisait partie d’un club et s’entraînait 3 fois par semaine.

Il était déjà 18h00. Elle éteignit la radio et alluma la télé pour regarder ce qu’il y avait de bien. Elle tomba sur la série Sa te barbera. Comme dans tous les feuilletons américains, on y retrouvait le pouvoir, l’argent et la rivalité entre familles. L’épisode du jour parlait d’un chagrin d’amour. Kelly s’était rendu compte que son mari John la trompait avec la baby-sitter de 25 ans. Pour se consoler de cette tromperie qui durait peut-être depuis un bon moment, elle partit faire les boutiques à Beverly Hills.
Isabelle mourrait de rire dès qu’elle voyait Sa te barbera. Elle resta juste 5 mn devant, histoire d’essayer de comprendre ce qui pouvait bien intéresser les ménagères de – de 50 ans à regarder cette série.

Le téléphone portable sonna. C’était son ami de toujours Biouman qui venait lui dire bonjour. Ils se connaissaient depuis l’enfance. Ils se donnaient des nouvelles chaque semaine.

- Biouman : salut Isabelle a les yeux bleus. Comment vas-tu aujourd’hui ?
- Je vais bien. Merci. Et toi ?
- De même. Demain a-midi, est-ce que tu es libre ? Il y a un nouveau film qui vient de sortir au ciné. Serais-tu partante pour venir avec moi ?
- Pourquoi pas. Quel est le titre ?
- C’est Exterminabeur.
- J’en ai entendu parlé et j’ai justement envie de le voir. Je t’accompagne volontiers. Tu me confirmes l’heure de la séance et je te rejoindrais.
- Ok. Je regarde et te rappelle.


Avec son pote de toujours, Isa avait fait les 400 coups. Elle avait même chanté en duo avec lui lors du bal de fin d’année en baccalauréat. Ils avaient merveilleusement interprété la chanson de Tranxen 200 : Vice et Versa.

Elle venait juste de raccrocher quand un flash spécial à la télé apparut. Ce devait être extrêmement important pour que les programmes TV soient soudainement interrompus. Isabelle a les yeux bleus vit en direct notre cher Président de la République. En effet, Monsieur Sarkomania avait des consignes à donner au Français. Depuis plusieurs mois maintenant, le pouvoir d’achat avait dégringolé. On ne savait pas combien de temps cela durerait. Monsieur Sarkomania venait nous rassurer à ce sujet.

- Monsieur Sarkomania : bonsoir mesdames et messieurs. Comme vous l’avez constaté, le pouvoir d’achat est au plus mal. Ca devient même dramatique. Pour remédier à tout cela, j’ai nommé un nouveau secrétaire d’état au ministère des finances. Il se nomme : Rap-tout-vampire. Il vous sera bientôt présenté lors d’une émission spéciale. Nous voulons justement ne plus vous faire dépenser autant d’argent dans des produits qui pourraient être moins chers. Nous voulons que vos soussous restent dans la popoche.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écouter. Au revoir mesdames et messieurs.

Isabelle a les yeux bleus avait envie d’éclater de rire tellement le texte sonnait faux. On aurait plutôt dit que Monsieur Sarkomania était un envahisseur ou bien un prof de l’éducation nationale donnant un cours à ses élèves.

Elle commençait à avoir faim. Elle mit la chaîne musicale Top 50 et alla se préparer à manger dans la cuisine.
Elle entendit en fond sonore le tube classé n° 40 : Zou zou zoubida par le groupe The Cure. La chanson à peine fini que l’on annonçait déjà la 2è chanson : les insectes sont nos amis. Le titre avait perdu 10 places et se retrouvait désormais n° 35.

Son repas une fois terminé, elle s’installa devant Perdu de recherche. Ce soir, c’était l’heure de la vérité vraie au sujet du père de Natacha. Cette jeune fille recherchait son paternel depuis de nombreuses années. Un homme s’était présenté à l’émission en disant être son père. Il était même prêt à faire un test ADN pour confirmer. Jacques Sébastien allait tout nous dévoiler ce soir. Le suspense durait depuis plus d’une semaine. Isabelle attendait les réponses avec empressement.

- Jacques Sébastien : bonsoir à toutes et à tous. Nous devions recevoir dans l’émission Monsieur Expresso. Malheureusement, il ne pourra pas être là. Il a été accidenté par des chasseurs. Il est actuellement à l’hôpital. Je lui souhaite un très bon rétablissement.
Changement de thème à la dernière minute. Un papi de 85 ans recherche son fils flic. Les seuls éléments que nous avons pour le moment : il serait policier dans une ZUP en banlieue parisienne. Si qqu’un a de nouvelles informations concernant ce jeune homme, merci de nous appeler au 01.40.12.10.15.

Isabelle a les yeux bleus commençait à fatiguer. Il était déjà plus de 22h00. Elle préféra aller se coucher. Elle programma sur son lecteur de DVD l’émission le divan d’Henri Papier qui passait bientôt afin de la regarder dans le w-end plus tranquillement.
Elle rangea son livre « le Cid » dans le tiroir de la table du salon et éteignit tout derrière elle.

© Texte Copyright Andro69
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