Nouvelle : "Elle et Toi"

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Points.de.suspension
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Nouvelle : "Elle et Toi"

Message par Points.de.suspension »

Voilà une nouvelle que j'ai écrite récemment, pendant des cours d'Allemand trèèèèès ennuyeux (soit dit en passant, j'adore l'Allemand)... J'avoue avoir beaucoup douté sur ma capacité d'écriture, j'avais peur que ce soit un peu niais ou trop... Et que les passages en italique apparaissent trop mystérieux. Enfin, je vous laisse découvrir ça et me donner vos avis et critiques (s'il vous plaît).


Elle et Toi


Tu cours. Tu cours. Tu cours. De toutes tes jambes, de tout ton corps. Tes pas résonnent dans le noir. Clac clac clac clac clac. Tu ne t’arrêtes pas. Peu importe si tu t’essouffles. Tu cours. Peu importe où tes pas te mèneront. Tu cours. Peu importe s’il fait noir. Tu cours. Dans ce tunnel dont tu ne connais pas la sortie. Tu cours.

C’est la première fois que tu la vois. Au détour d’un couloir, soudain, tu croises son regard. Elle te sourit. Tu baisses les yeux et ne respires plus car ton cœur s’est arrêté l’espace d’une seconde. Tu marches, la frôles, tu sens une mèche de ses cheveux voltiger près de ta nuque. Tu frissonnes. Passes ton chemin. C’est la première fois que tu la vois.

Le noir, toujours le noir. Tu as mal aux jambes. Pourtant, tu continues. Tu n’as pas de repères, tu ne sais pas où tu vas, ni qui tu es. Mais tu cours. Plus vite. Combien de temps cela va-t-il durer ? Tu l’ignores. Ton cœur cogne dans ta poitrine. Le noir, toujours le noir.

- Hé ! Tu as perdu quelque chose !
Tu te retournes. C’est la seconde fois que tu croises son regard. Des yeux clairs. Elle te tend ce qui est tombée de ta poche. Ta carte de bus. Tu la remercies, ne sais qu’ajouter. Vous êtes toutes les eux au milieu du couloir. Elle te répond « de rien » avec un sourire. Et s’en va. Toi, tu restes là, le souffle coupé.

Tes larmes coulent. Tu es toujours dans le tunnel noir qui n’a pas d’issue. Tu cours. Clac clac clac clac clac. Encore. Et encore. Et tu ne sais pas pourquoi. Tes larmes coulent.

Tu es installée à une table, tu essayes de travailler. Le brouhaha t’empêche de te concentrer. Des rires, des murmures. Et pourtant tu t’accroches. Les mots dansent devant tes yeux et tu ne comprends pas ce que tu lis. Trop de monde autour. Elle est là, devant toi, souriante, comme toujours. Tu fixes ses lèvres. Elle te parle. Tu n’entends rien, fascinée par le mouvement de sa bouche. Tu dis :
- Pardon ?
- Je peux m’asseoir à ta table ? Il n’y a plus de place ailleurs.
- Euh… oui ! Oui, bien sûr.
Tu rougis, lui fais de la place et tentes de te replonger dans ton texte. Peine perdue. Tes mains tremblent. Elle est penchée sur un livre ; ses cheveux cachent une partie de son visage mais tu la trouves belle. Elle relève la tête :
- Excuse-moi, tu aurais des ciseaux ?
Fébrilement, tu fouilles dans ta trousse et lui tends ta paire bleue. Vos mains se frôlent, elle te remercie.
- Je m’appelle Anouck, au fait, te dit-elle soudain.
- Moi c’est Claire.
Ta jambe droite s’agite, expression de ta nervosité. Elle engage la conversation, tu lui réponds, ton cœur tambourine jusqu’à tes tempes. Au fur et à mesure de l’échange, la conversation devient plus fluide. Elle parle, tu l’écoutes, elle est là, rien qu’à toi.

Plus vite, toujours plus vite. Tu cours, le noir, les larmes. Tu es perdue. L’immensité de ce tunnel, cette grande bouche dans laquelle tu t’enfonces renvoie l’écho de tes pas. Loin, très loin. Tu ne peux plus faire marche arrière. Pas d’autre choix que celui de continuer. Alors tu cours. Plus vite, toujours plus vite.

Chaque semaine, elle a pris l’habitude de s’installer auprès de toi. Ses yeux rieurs, son sourire malicieux, ses lèvres roses te sont devenus familiers. Vous parlez beaucoup, tu la trouves drôle mais toi, toi tu imagines caresser sa bouche, du bout des doigts, tu imagines passer sa main dans ses cheveux, tu imagines embrasser sa nuque et lui donner des frissons… Tu imagines… Elle ne se doute de rien. Tu te tais. Tu ne veux pas gâcher les moments que vous passez ensemble, vos seuls instants d’intimité.
Et puis lui arrive. Elle tombe amoureuse, te le dit. Il tombe amoureux. De toi, te le dit. Quand il la repousse, elle vient vers toi. Elle ne pleure pas. Elle ne pleure jamais, t’a-t-elle affirmé. Mais elle ne va pas bien, tu le vois. Toi non plus, tu ne vas pas bien. Elle ne parle que de lui. Lui t’observe. Tu lui as dit que tu ne l’aimais pas. Mais il s’accroche. Comme tu t’accroches à elle. Etrange triangle amoureux.

A l’aveuglette, tu avances à l’aveuglette. A quoi bon reculer ? Tu ne retrouverais que le noir. Pourtant, tu te dis que tout est toujours possible. Faire demi-tour. Retourner à l’entrée du tunnel. Mais non. L’impression d’une obscurité toujours plus épaisse. De t’enfoncer. C’est de plus en plus difficile. Le noir. Tu as un peu froid. A l’aveuglette, tu avances à l’aveuglette.

Il t’avait attrapé le bras au détour d’un couloir. Tu l’avais suivi, sans vraiment savoir pourquoi. Tu le connaissais peu au fond, mais tu l’aimais bien. Il t’avait dit :
- Claire… tu sais… je t’aime beaucoup.
Tu avais attendu la suite, tu te douais de ce qu’il voulait que tu saches. Tu souriais.
- … Et même plus que ça.
Il avait attendu que tu réagisses. Tu n’avais rien dit. Tu pensais à elle. A Anouck.
- Je n’arrête pas de penser à toi.
Tu le trouvais attendrissant. Touchant. Mais tu ne pouvais pas aller dans son sens. Tu lui avais seulement répondu :
- Je suis désolée, ce n’est pas passible. Et puis je ne suis pas une fille pour toi.
Il avait tenté une objection, tu l’avais coupé.
- Ouvre les yeux, il y a des tas de filles que tu rends malheureuses parce que tu le les regarde pas.
Et tu étais partie.

Un cri sort du fond de ta gorge. Un cri silencieux. Tu ne peux pas, tu ne peux plus crier. Seules tes larmes coulent. Et tes jambes courent. Inlassablement. L’épuisement se fait sentir mais aucune alternative ne s’offre à toi. Silence. Un cri sort du fond de ta gorge.

Elle pleure. Seule, dans un coin. Au début, tu n’oses pas t’approcher d’elle. Tu as un peu peur, en réalité. C’est la première fois que tu la vois dans cet état. Tu es troublée. Même lorsque les larmes coulent le long de ses jeux jusqu’au creux de son cou, elle est pour toi magnifique. Tu as conscience d’avoir l’air ridicule à la fixer ainsi, que tu illustres parfaitement le cliché de l’amoureux transi. Tu la regardes, sans savoir si elle préfère rester seule ou si elle a besoin de quelqu’un. Finalement, tu t’accroupis près d’elle, en silence. Tu ne dis rien, tu veux seulement lui montrer que tu es là. Elle ne bouge pas, il n’y a que le mouvement de ses épaules qui traduit ses sanglots. Tu es là, sans savoir que faire alors, doucement, tu te penches vers elle et entoures son corps de tes bras, sans un mot. Elle s’accroche à ton coup, sans cesser de pleurer. Tu sens ses cheveux dans ta nuque, ses mains désespérément agrippées à ton dos, son visage enfoncé dans ton épaule. Vous restez ainsi pendant quelques secondes, quelques minutes, peut-être plus ; tu oublies le temps comme tu occultes les gens autour de toi, il n’y a qu’elle, tu es tout à elle, elle est dans tes bras et rien d’autre ne compte. Tu as fermé les yeux, tu respires ton léger parfum et tu te sens bien. Heureuse. Ce n’est rien, au fond, mais c’est confiance qu’elle a mise en toi te bouleverse. Tu te sens vivante. Une agréable chaleur s’empare de ton corps, ton cœur explose et tu as envie de rire, mais de rire… A tel point que ton organisme en est incapable et ne peut transcrire ce que tu ressens que par des larmes. Alors tu les laisses couler, et quand elle s’aperçoit que toi aussi tu pleures, elle te sert plus fort. Parfaitement consciente de ton geste, tu lèves délicatement son menton de façon à ce qu’elle te regarde. Etonnée, elle ne dit rien. Tu sais ce que tu es en train de faire. Vous êtes seules, te semble-t-il. Vite, tu t’approches d’elle, tu poses tes lèvres sur les siennes, et ton ventre fait des cabrioles.

La lumière. Enfin. Tu accélères, la sortie est là ! Tes larmes sèchent, te laissant un goût salé au coin de la bouche, et tu ne peux t’empêcher de sourire. Tu es remplie d’adrénaline et plus tu cours, plus tu te sens légère. Ton corps semble ne plus t’appartenir et ton esprit est loin, très loin. La lumière.

Ses mains te repoussent, un peu violemment. Elle te regarde, interloquée. Elle a brusquement cessé de pleurer et te fixe. Après quelques secondes, elle ouvre la bouche :
- On ne peut pas. Je ne suis pas comme ça. Pas comme… toi.
Vous vous observez en silence. Tu as froid. Tu as un peu honte aussi, même si tu ne regrettes pas ton geste.
- Va-t-en, s’il te plaît.
Ses mots te font l’effet d’un seau d’eau glacé pris en pleine figure. Tu trembles, te relève et lui tourne le dos en te dirigeant vers la sortie. Ta tête est vide. Tu marches, tu ne vois pas la voiture. La voiture ne te voit pas. Le choc.

Le noir. La lumière a disparu, les images ont disparu. Il ne reste que le noir. Ce tunnel parfaitement opaque t’étouffe. Tu tombes, tes jambes ne te portent plus. Tu ne ressens plus rien. Le noir.






Tu meurs ?






Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip… Biiiiiiiiip…


Ce bruit. Presque régulier. D’abord lointain, puis de plus en plus proche. Des bourdonnements. Des sons. Frottements, chuchotements. Cliquetis, voix. Ces bruits auxquels on ne prête habituellement pas attention constituent tout ce que tu perçois. Tu n’as pas encore ouvert les yeux, tu reprends lentement conscience. L’ouïe. Ta main. Tes doigts remuent, le drap se fait rugueux à ton contact. Drap d’hôpital, cent fois utilisé, qui a couvert autant d’enfants que d’adultes, des corps malades, des corps porteurs de vie, des corps fatigués. Aujourd’hui, c’est ton corps à toi qu’il recouvre. Inerte. Tes yeux papillonnent, s’ouvrent, doucement. Du blanc. Flou. Peu à peu, ta vision s’éclaircit, les murs sont blancs, le plafond surtout. Tu tentes de soulever une jambe mais tu en es incapable. Un cri étouffé près de toi. Tu entends des pas précipités, des murmures qui se font de plus en plus nombreux.
- Claire ?
Tu comprends que c’est toi qu’on appelle. Cette voix te parvient comme si tu avais les oreilles dans du coton, comme à travers une épaisse paroi contre laquelle se briseraient les sons.
- Claire ?
Un visage, au-dessus de toi. Des yeux dont tu ne parviens pas à définir la couleur. Une teinte oscillant entre le bleu et le gris. Tu ne connais pas ce regard.
- Claire, c’est moi. Tu m’entends ?
Elle chuchote, doucement. Tu ne dis rien : ta bouche est pâteuse, tu as soif. Tu articules seulement :
- Boire…
Une femme qui te semble être une infirmière apparaît quelques instants plus tard avec un verre d’eau. Puis des médecins se succèdent auprès de ton lit, t’examinent ; leurs mains et leurs appareils sont glacés. Tu te laisses faire puisque de tout façon, tu n’as pas la force nécessaire pour protester. Te mère se penche sur toi, elle pleure et te sert de toute son âme dans ses bras. Tu finis par t’endormir.

A ton réveil, tu es seule. Cette fois-ci, tu distingues parfaitement les sons les uns des autres. Les pas discrets du personnel dans le couloir, le bruissement des blouses au contact de l’air et les « bip » réguliers de l’électrocardiogramme, auquel tu es toujours reliée. Ta respiration légère et… un faible grincement. Tant bien que mal, tu tournes la tête vers le coin de la chambre. La fille aux yeux gris-bleu est là, installée sur une chaise. Elle te regarde et sourit. Rien qu’à toi. Tu lui rends son sourire et ton ventre joue aux montagnes russes. Mais tu ne comprends pas pourquoi elle est là, pourquoi elle te sourit, à toi. Elle se lève et s’approche, d’une démarche légèrement féline, jusqu’à ton lit. Elle murmure :
- Claire… Je suis désolée de ce qui s’est passé. Je regrette sincèrement de m’être conduit comme je l’ai fait.
Tu en réponds rien. Tu ne sais pas de quoi elle parle. Elle semble gênée et se tord les mains.

- C’est ma faute si tu es là, si j’avais été moins brusque, tu ne serais pas partie aussi vite et la voiture ne t’aurait pas renversée…
C’est donc ça. Voilà pourquoi tu es allongée là. Personne n’a jugé utile de t’expliquer et tu ne leur as rien demandé.
- Claire… dis quelque chose, s’il te plaît.
Son regard se fait presque suppliant. Tu ouvres la bouche, doucement :
- Comment… comment tu t’appelles ?
Elle semble surprise. Elle s’attendait à tout, sauf à ça. Tu as oublié les derniers évènements, tu ne sais pas qui elle est. Le choc t’a causé une amnésie partielle : tes souvenirs les plus récents se sont envolés, et avec eux, l’image et le nom de cette fille qui se tient près de toi. Tu as beau chercher au fin fond de ton cerveau, seul le vide te répond, faisant résonner des échos de rien, la lumière réduite en miette. Tu ne te souviens plus des papillons qui chatouillaient ton ventre, leurs ailes sont fripées et ils se sont fondus dans ton vide, retournés à l’état de simples chenilles.
Elle te regarde de ses grands yeux :
- Anouck… tu ne te rappelles pas ?
Tu secoues la tête.
- Oh…
Ce petit cri de dépit, de surprise provoque en toi une étrange sensation. Une envie de rire, de pleurer ; ça bouillonne en toi, tu voudrais être capable de courir, te rouler dans l’herbe, le sourire accroché à tes oreilles, et atteindre la Lune, et flotter… Manger du chocolat en regardant les gens passer, croquer dans un citron en grimaçant à cause du goût acide qui te pique la langue, et tu voudrais sauter à pieds joints dans les flaques, comme une gamine qui s’amuserait de voir son pantalon de couvrir d’auréoles marron, et tu voudrais chanter à tue-tête sans te soucier de ce qu’on peut penser de toi qui n’a jamais su produire de sons plus élégants que ceux d’une casserole. Et t’étendre au soleil en fermant les yeux, savourant la caresse de la lumière sur ton visage sur lequel naîtront quelques taches de rousseur discrètes. Et tout ça à cause de ce simple « oh… ».
Sa main se pose doucement sur la tienne. Tes doigts sont gelés, elle les enserre délicatement, les croise avec les siens et te souris, encore. Vos mains mêlées, il y a une telle chaleur en toi ; sa paume caresse ton bras. Ce geste créé un frisson qui parcourt délicieusement ta colonne vertébrale, remonte jusqu’à ta nuque pour s’échouer dans tes cheveux. Et sa main poursuit sa route, frôle ton épaule, se pose sur ton nez. Ses lèvres suivent progressivement le même chemin et ta respiration se fait plus prononcée. Vous vous regardez, il y a une telle tendresse dans vos yeux… Tu t’es légèrement relevée, appuyée sur tes oreillers. D’un même mouvement, vos bouches se joignent, ne formant plus qu’un sourire. C’est un baiser partagé, un cadeau que chacune offre à l’autre, une part d’elle-même.


Quelques semaines plus tard…

Vous marchez, main dans la main, en silence. Ils ont fini par te laisser sortir de l’hôpital, arguant que tes souvenirs les plus récents allaient revenir, petit à petit. Pour l’instant, il te manque toujours quelques morceaux de ta vie, mais Anouck te raconte, et vous vous créez de nouveaux souvenirs. Comme le regard dépité de ce garçon lorsqu’il vous croise, lui qui, finalement, vous a rapprochées. Comme la réaction de surprise de tes parents quand ils ont su que tu l’aimais. Comme ces moments passés l’une près de l’autre, à caresser sa peau, à respirer son odeur, à l’embrasser, ou tout simplement à être dans ses bras. Mais le premier souvenir de ta vie « après », c’est lorsque, sur ton lit d’hôpital, vous vous êtes écartées, ne laissant que quelques millimètres entre vos visages, et que tu as murmuré dans un souffle : « Ravie de te connaître. ».



FIN
Dernière modification par Points.de.suspension le lun. févr. 16, 2009 12:27 pm, modifié 2 fois.
cléo
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Message par cléo »

J'ai tout lu et sincèrement apprécié... Effectivement il y a un petit côté niaiseux mais c'est franchement charmant. J'aime beaucoup l'alternance du début entre l'état comateux et le récit de la rencontre. C'est très bien écrit en tous les cas.
Bon je ne suis pas une critique littéraire, il y a sans doute plein d'aspects de ton texte qui m'échappent, mais la simple lectrice que je suis, a bcp aimé.
Dernière modification par cléo le lun. juil. 14, 2008 8:31 pm, modifié 1 fois.
Points.de.suspension
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Message par Points.de.suspension »

Eh bien merci, ça me fait plaisir ;) Même de la part d'une "simple lectrice" ^^
[Et je suis ravie que tu aies compris que les passages en italique correspondaient justement à l'état comateux de Claire !]
kamillelydie
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Message par kamillelydie »

MOi j'aime bien un peu de lecture avec de la niaiserie de temps en temps ! :)

Je trouve ta nouvelle bien agréable à lire :)
(Je ne suis pas du tout une critique littéraire, et ce soir, j'ai pas envie de critiquer).

Donc bah 8)
spirit
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Message par spirit »

Je l'ai lu aussi, et j'ai beaucoup apprécié !
Ton style est vraiment très agréable à lire, c'est fluide, et les italiques rajoute un petit côté mystérieux, ce qui rend le texte encore plus original.
Et j'aime bien aussi la façon dont tu as utilisé la 2ème personne du singulier, au lieu de la 1ère ou la 3ème habituelle.
Et je ne suis pas critique littéraire non plus, donc c'est un simple avis de lectrice ;)

Bref j'aime ! :souris:
RedBlue
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Message par RedBlue »

J'ai lu et j'aime beaucoup!

Le texte en italique donne un peu de mystère à l'histoire. Au contraire de spirit, j'ai été un peu gênée au départ par l'emploi de la 2ème personne du singulier. Puis j'ai été embarquée par l'histoire et je n'y ai plus prêté attention.

Merci en tout cas d'avoir partagé ton texte avec nous :D
Points.de.suspension
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Message par Points.de.suspension »

Mais je vous en prie :)
Merci à vous d'être aussi compréhensifs et gentils ! ^^
sandoval

Message par sandoval »

J'ai beaucoup aimé.

Ces émotions sont universelles.

Mon côté un peu sombre me pousse à dire que j'aurais préféré la fin avec l'interrogation "Tu meurs?". Car le texte possède une cohérence indéniable et la chute brutale est radicale.

Mais j'aime bien l'ensemble du texte.

Bonne continuation.

Ah oui, les passages en italiques, j'aime bien. :wink:
Points.de.suspension
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Message par Points.de.suspension »

Oh ben non alors, pour une fois que j'écris une nouvelle où y a pas de morts à la fin, va pas falloir venir se plaindre ! ^^
Merci du compliment en tout cas ;)
Erual
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Inscription : dim. déc. 06, 2009 6:34 pm

Re: Nouvelle : "Elle et Toi"

Message par Erual »

Ouh l'angoisse. Pendant tout le début jusqu'à qu'elle se réveille (à peu près), j'étais grave angoissé, genre l'cœur qui bat à donf. Mais après ça a été. Ça a joué grâce à la structure des phrases je pense ; courte, longue... quand c'est court forcément, ça va vite, ça angoisse.

Enfin, justement, c'est ça qu'j'aime, que ça joue sur le cœur du lecteur :^^:
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