Vos textes et poèmes

Faites nous rêver : peintures, photos, sculptures, poèmes ou autre ! (il faut avoir posté 30 messages pour avoir accès à ce forum)
Miamol
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Miamol »

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Ludow63
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Ludow63 »

Laisse moi partir ... :


Depuis que tu n'es plus là ,
je ne pense plus qu'a toi ,
je me tue , je meurs ,
je revois ces instants de bonheur ...

C'est comme ci tous les jours ,
tu était devant moi ,
c'est comme ci pour toujours ,
tu me serais dans tes bras ...

Je me revois à tes côtés ,
je te revois m'embrasser ,
tous ces moments où l'on y a cru ,
tous ces moments que l'on a perdu ...

Aujourd'hui tu n'es plus là ,
laisse moi te rejoindre la bas ,
ton absence n'est que souffrance ,
te rejoindre serait une délivrance ...

Ne me sauve plus quand je me noie ,
ne me rattrape plus quand je me jette du toit ,
tout ceci c'est pour toi que je le fais ,
bientôt je serais avec toi à jamais ...

Sans toi la vie est trop sombre ,
je veux que ton cœur soit ma tombe ,
laisse moi tomber je veux souffrir ,
ne me sauve plus je veux mourir ,
Je t'en prie laisse moi te rejoindre ,
la flamme qui brûle pour toi ne veux pas s'éteindre ...
Miamol
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Miamol »

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Dernière modification par Miamol le mar. juil. 15, 2014 8:29 pm, modifié 1 fois.
Alligators427
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Alligators427 »

j'ai écrit ce ptit texte en écoutant ça;
  • Elizabeth

    J'entendais à ce moment, le son du saxophone, du genre d'un vieux blues, une putain de mélodie langoureuse et pleurante. En même temps, j'regarde encore cet homme danser, un peu comme je boit. C'est un peu un chat, avec des griffes acérées, mais tellement doux, c'est plutôt fascinant, Presque autant que son tango, la danse qui parle. Le ton monte encore, le saxo, il s'envole un peu, en même temps que l'homme, lui, il est devenu un serpent, son corps ondule et il montre les crocs. J'ai finis mon verre, alors je me lève, j'ai décider, on va danser un rock, un rock rapide, un rock avec le saxo, avec serpent, avec un chat, avec deux corps collés. Je ne sais plus vraiment si c'est un rythme si lent, mais la danse à déjà commencé. C'est un frissons qui nous parcours l'échine. Je suis un guépard, il est une panthère, avec des muscles ronds. Il fait un noir total, juste éclairer par le son du saxophone qui à encore monter d'un ton. Et qui a présent pleure le jazz; en devenant un vrai folklore, c'est un son aussi âpre que sa peau, aussi noirs que ses yeux, aussi doux que sa fourrure, c'est un peu les dents de la panthère qui entre dans ma peau, ou bien ce son de plus en plus grave. C'est aussi douloureux que lorsque le musicien à encore atteint sa limite en hauteur. Alors on retourne de nouveau au blues. Essoufflés, je ne peux plus que fermé les yeux et disparaitre dans l’instrument de ce son. Je suis encore une ombre, j'suis glisser dans sa nuque, dans la naissance de ses cheveux, puis il a de nouveau disparu. Ses griffes ses sont plantées dans mon dos et ses dents entre mes cotes. Le saxo aurait presque hurler, mais il a plutôt promis vengeance. Je brûle entre ses omoplates. Je suis un aimant qui aurait pris le rythme de la pendule.
Et quelqu'un à brisé ma ptite bulle, du coup, impossible d'écrire une fin, je verrais bien plus tard.
Cyclothymia
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Cyclothymia »

Toujours par deux marchants sous les étoiles avec des hauts et des bas
De l'imaginaire au rêve, de la réalité à l'utopie
Tantôt baddant tantôt euphorique
Se fuyant et se déchirant
Pour mieux se rapprocher et se faire écho
L'un va mal et l'autre le supporte
Mais lequel des deux est-ce ?
Surement les deux.


Pour ma meilleure amie.
Ludow63
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Ludow63 »

Au Cœur de la Nuit Noir :

S'avançant dans la nuit noir ,
une lueur au loin apparaissait ...
Une lueur blanche , une lueur d'espoir ,
a chaque pas au loin le chat s'avançait ...

Était ce la fin de ses malheurs ?
Personne ne le savait ...
Allait il enfin avoir un peu de chaleur ?
Seule la nuit pouvait le décider ...

S'avançant dans la nuit noir ,
le chat se mit à ronronner ...
Sans même s'apercevoir ,
que son destin était sellé ...

Allait il enfin pouvoir oublier ?
Oublier qu'on venait de l'abandonner ...
Allait il enfin pouvoir pardonner ?
Pardonner ce qu'il venait d'endurer ...

S'avançant dans la nuit noir ,
le chat se blottit contre un rocher ...
Gardant une lueur d'espoir ,
il leva les yeux vers le ciel étoilé ...

Dans les yeux bleus du chat ,
la lune se mit à briller ...
Le long de son pelage plein d'éclat ,
la pluie ne tarda pas à s'écouler ...

S'avançant dans la nuit noir ,
la lueur au loin peu à peu disparaissait ...
Repensant à son désespoir ,
les ronronnements du chat avaient cessés ...

Délaissé dans la nuit sombre ,
son destin était sellé ...
S'avançant dans la pénombre ,
son cœur venait de s'arrêter ...
albius21
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Re: Vos textes et poèmes

Message par albius21 »

Voila un petit texte perso.

Matthieu au pays du bon sauvage

Il existe un pays où de bons sauvages s’ébrouent en toute liberté, en parfaite
nudité. Entre deux avions et deux cités, s’étend un vide de l’humanité et
pourtant cela n’est qu’apparence car de ce lieu, inconnu pour la plupart,
incompris pour les autres, on ne voit que l’entrée. Porte arbustive et
cloisonnée. Entre le dehors et le dedans, existe un monde. D’un côté, la
lumière des villes, de l’autre, la nuit de l’enfer vert.

Un jour, se promenant dans ce lieu des bordures, Matthieu, jeune aristocrate fit
un voyage initiatique. Lui qui n’écoutait
que ses bonnes manières, parfaitement éduqué, voulu connaitre le non monde.

Il s’adossa à la bordure, par des frêles écoutilles et chercha la clé d’entrée,
bien étrange fleuve qui parait être un lac. Il y rencontra d’abord le portier,
passeur de la pirogue entre l’Orénoque et l’Amazone.
De l’autre côté, le paradis vert apparaissait. Mille vapeurs et chaudes humeurs
se dégageaient du fond de l’entraille de cette tanière inexplorée.

Matthieu était ici un étranger accueilli par quelques curieux en costume d’époque. Coque
enchainée et surprenante apparence de ces bons sauvages au caractère bien
trempé. L’exploration était lente de ce nouveau monde, entre mille racines et
autres cris animaliers. Mais qui était ce nouvel arrivant venu du dehors,
inconnu, bien stylé aux habits bien repassés. Curieuses manières dans cette
jungle de tous les dangers.

Et bientôt, Matthieu s’enfonça dans la jungle. « Otes ta chemise », lui
intima avec beaucoup d’égard, un bon sauvage. « Mets la sous le rocher.
Ici, tu n’en auras aucune utilité ».

Alors il s’exécuta, fit de même avec son veston et ses autres habits. A présent, lui
aussi arguait un costume de toute simplicité mais pas de temps à perdre, la
route était tracée, suivre le sentier vers le fond de la forêt. Mais tout devenait
si noir, la lumière s’épuisait dans ce couloir sans lanterne. Les corps s’apercevaient
sans pouvoir se distinguer. Du monde, il y en avait, tous de bons sauvages aux
odeurs fortes. La chasse était lancée. Mais où se cachait l’oiseau ou plutôt
les oiseaux. La nuit était chaude dans ce vivier de gibiers.

On se frôlait, on s’approchait et Matthieu ici apprenait. Mais depuis le début Matthieu
n’était plus seul car à présent, il avait un guide attitré, un initiateur qui
lui indiquait les bons lieux, les bonnes proies. Et hop, une proie attrapée,
pour la déguster, il fallait se cacher
dans un des recoins de cet endroit sauvage. Ici la communication est facile,

elle passe par le corps, peu de mots, tous dans le geste. Le bon sauvage aime
le corps et se délecte de quelques mouvements savamment executés.

Ici et la, nos trois acolytes, Matthieu, son guide et sa proie se prêtent à une bien curieuse cuisine.

Bien sûr, ici tout est sauvage, la viande n’est pas sèche et cuite, elle reste crue.

Et nous voila à la fin de notre diner, Matthieu part rassasié, convaincu que cette
joyeuse exploration en terre sauvage devra être renouvelée.

Et le chemin devient inverse, la sortie de la jungle vers la civilisation, le
fleuve est passé, la ville retrouvée et Matthieu, à nouveau dans son monde, des
pensées bizarres pleins la tête. Par cette nuit tropicale, il aura appris, il
aura grandi.
Harmodius
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Re: Vos textes et poèmes

Message par Harmodius »

Au risque de trancher avec le lyrisme ambiant, je vous copie-colle un "poème de circonstance" écrit cet été, et qui ne peut se comprendre que si l'on possède les informations suivantes : j'ai prévu, avec deux copains, d'écrire une tragédie en 5 actes et en vers, ou du moins d'aller aussi loin que possible dans ce projet difficile (pour des raisons qui ne tiennent pas seulement à notre manque de talent, mais qui relèvent aussi du caractère possiblement anachronique du projet lui-même), et évidemment ce projet n'avance pas (on peut même dire qu'il n'a pas démarré). Donc :



Août, le bel août, assoupit nos ardeurs
Et verse une paresse étrange dans nos coeurs,
Car l'été n'est point fait pour l'effort, et je nie
Qu'il puisse convenir aux envols du génie...
L'hiver, et ses longs soirs de froidure et d'ennui,
A notre oeuvre sera plus propice que lui,
Et d'un pâle soleil le rayon plus clément
Dans nos âmes mettra moins d'alanguissement.
Hâte-toi de venir, ô saison des poètes !

Fi des jeux et des ris, des plaisirs et des fêtes !
L'été s'habille comme un roi, et met son bel
Habit qu'il a coupé dans un tissu bleu ciel ;
Des oiseaux-troubadours célèbrent son passage ;
Et de chaque fruit mûr tombant d'un vert feuillage,
La nature lui fait comme un présent nouveau,
Chaque présent étant chaque fois le plus beau ;
Et sa femme, la joie, et l'amour, sa maîtresse,
Adressent à chacun une douce caresse,
Et laissent en partant l'invincible regret
D'un bonheur trop fugace et qu'on désirerait
Durer bien plus longtemps, toujours même, peut-être !
Ah ! la belle saison où tout semble renaître
Sous les magiques pas de ce fier souverain !

Mais Phébus n'a pour nous que des flèches d'airain
Et nos coeurs transpercés de ses pointes funestes
Sont déjà bouillonnant des poisons et des pestes
Que l'astre maléfique a pour nous concoctés.
Royal été, et ton fier cortège... partez !
Une molle langueur s'empare de nos âmes.
Eloignez-vous, plaisirs ! Ecartez-vous, ô, femmes,
Et ne distrayez pas l'artiste créateur...
Ne chante plus, oiseau ! Et n'embaume plus, fleur !
N'attirez point à vous le poète qui crée !
Pour moi, je ne connais qu'une chose sacrée,
Et ce n'est point ta voix, rossignol au chant pur,
Ce n'est point ton parfum, bluet couleur d'azur,
C'est la création divine du génie !

La pièce, avant janvier, ne sera pas finie.
Jellybones
Messages : 36
Inscription : jeu. sept. 06, 2012 9:22 am

Re: Vos textes et poèmes

Message par Jellybones »

Je suis plutot poèmes courts en ce moment:

Comment tu dis?
dis moi ce rien,
j'en veux encore.
shaya
Messages : 1358
Inscription : dim. août 14, 2011 10:50 pm

Re: Vos textes et poèmes

Message par shaya »

L'un de mes premiers textes il y a des années... Ecrit après avoir reçu un mail sur la prévention routière.

Sur le sol je suis étendue,
Bientôt je ne serais plus.
Je me souviens,
De rien,
A part cet éclair,
Comme un coup de tonnerre.
Oh comme je voudrais,
Revenir en arrière,
Ne pas aller en enfer,
J’ai peur,
Et je pleure,
Je ne veux pas,
Mourir comme ça,
Même si je dois souffrir,
J’aimerais tant,
Que mon sang ne coule pas,
Mes larmes coulent,
Comme la pluie,
Mon sang s’écoule,
Comme ma vie.
Je voudrais,
Tout effacer,
Recommencer,
Ne pas pleurer,
Laissez-moi encore un peu,
Je veux vivre,
Ne pas finir,
Malheureuse,
J’aimerais pouvoir
Y croire,
Tout effacer,
Recommencer.
Douleur envahissante,
Pleurs incessants,
Désir,
De ne pas mourir,
Noir,
Mal,
Pe…peur,
N…no…noi…noir…
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