Texte : Funambule
Publié : jeu. juin 19, 2014 2:17 pm
Un vertige, je suis un enfant trop près du vide. Les profondeurs m’attirent. Je suis un chasseur de trésor, un chasseur d’abstraction. Je recherche l’inexplicable, l’impalpable, la sensation douce.
Je joue les funambules, j’oscille entre l’un et l’autre, entre l’homme, la femme. Entre ce qui fut et ce qui sera. Perpétuelle balancement du noir au gris. Jamais plus clair, jamais plus lumineux. Jamais plus.
A dieu petit, part et ne te retourne pas, tu serais déçus de voir qu’hier était bien mieux qu’aujourd’hui. Marche encore toujours et surtout oublie. Le passé n’est plus, vive le no futur, le no man’s land. Essaye de survivre en ses lieux, sert les dents ou mord. Défend toi, tente de t’arracher à cette foule anonyme.
Un vertige, le brouillard d’une vie. L’enfant n’est plus. Le corps fonctionne, le sang circule inlassablement jusqu’au dernier souffle d’une âme déjà flétrie. Une vie réflexe. Ce corps avance sans conducteur. Plus rien, rien, sauf une force incompréhensible. Putain d’instinct de survie !
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A dieu petit, part et ne te retourne pas, tu serais déçus de voir qu’hier était bien mieux qu’aujourd’hui. Marche encore toujours et surtout oublie. Le passé n’est plus, vive le no futur, le no man’s land. Essaye de survivre en ses lieux, sert les dents ou mord. Défend toi, tente de t’arracher à cette foule anonyme.
Un vertige, le brouillard d’une vie. L’enfant n’est plus. Le corps fonctionne, le sang circule inlassablement jusqu’au dernier souffle d’une âme déjà flétrie. Une vie réflexe. Ce corps avance sans conducteur. Plus rien, rien, sauf une force incompréhensible. Putain d’instinct de survie !
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