
Je commence avec Le monde de Christina de Andrew Wyeth peint en 1948 et exposé au MoMa de New-York.
C'est un peintre américain qui avait été touché par l'histoire d'une voisine atteinte de paralysie et qui rampait parfois pour se recueillir au cimetière.
Ce qui me touche dans cette oeuvre, c'est les disproportions qui renforcent l'idée que Christina est bien dans son monde. Il y a un sentiment de faiblesse qui se dégage de sa posture ; la maison au loin, paraît inaccessible. On ne voit pas son visage mais on peut imaginer qu'elle appelle à l'aide dans cette posture de tension vers la demeure, symbole de la possibilité d'un secours.