Et "definitly"?Pygargue a écrit :Les participes présents sont laids, c'est très vrai. On les retrouve dans des théories débiles, c'est un signe : les pédagogistes ne parlent-ils pas d'apprenant à la place des élèves et d'enseignant pour les professeurs, tout ça pour descendre le prof de son estrade et le mettre au niveau parfois abyssal de ce qu'il affronte.
Mais tout ça ne vaut pas les féminins québécois. Il est recommandée de parler de professeure, d'auteure, d'écrivaine, etc.
Ce qui n'empêche pas les anglicismes les plus atterrants, tant qu'on est dans la Belle Province :
- offrir signifie proposer (to offer), ce qu'on offre est ainsi rarement gratuit,
- éventuellement signifie finalement (le faux ami eventually n'en est plus un, super, non ?),
- on marrie quelqu'un (to marry somebody) sans que ce soit un mariage arrangé,
- disposer de quelque chose (to dispose of something) signifie se débarasser : encore un faux ami de moins ; c'est super l'anglais pour les Québécois, il n'y a pas de faux ami, que du mauvais français.
C'est futile, mais c'est tout simplement moins drôle quand ils viennent nous pomper l'air avec nos parkings (anglicisme réellement stupide, certes, d'autant plus que le mot n'existe pas en anglais...) ou nos week-ends : la paille et la poutre, vaste sujet...
Je fais souvent des bonds là-dessus...