Boo~ a écrit :Sa viens avec le temps sa , trouver la bonne personne qui peut vous rendre heureux.

Ca ne marche pas comme ça. Je veux dire, cette perspective, cette façon de concevoir l'amour, me semble dangereuse. L'amour, ce n'est pas une thérapie. Partir avec cette idée que le bonheur dépend de quelqu'un d'autre, c'est se vouer à se faire mal, et longtemps.
Être amoureux peut aider à aller mieux, quand on se sent mal, quand on se sent seul, etc. Et c'est important, ça, bien sûr. Mais ce n'est pas tout, et ce n'est pas le principal, même si ça peut apparaître comme tel, parfois, pendant un temps.
Que reste-t-il le jour où cela va mieux et qu'on se met à ne plus supporter ce qui dans l'autre ne s'accorde pas à soi ?
Et croyez-vous vraiment que la relation amoureuse vous délivrera de vos problèmes ? Nan. Du tout. Vous ne faites que les emporter avec vous et ils trouveront à s'exprimer dans la relation elle-même.
Nan, l'amour, c'est autre chose. C'est quelque chose que l'on donne, pas que l'on prend. C'est une façon d'être moins accordé à ce petit soi-même qui geint beaucoup et exige plus encore. Du coup, oui, c'est une thérapie, par voie de conséquence

. On peut y mettre des tas d'espoirs, dans l'amour. Mais sincèrement, ça rend les inévitables séparations, ruptures et conflits bien plus douloureux. L'amour ne devrait pas s'espérer. Mais se vivre comme une ouverture, un possible sans cesse actualisable.
En bref : l'amour ça ne vient pas de l'autre-qui-guérit, ça vient de soi-qui-donne. C'est à cette condition - my credo - qu'on peut trouver le bonheur dans la relation
(et non "quelqu'un qui nous rende heureux" : ce n'est le rôle de personne que de nous rendre heureux, sinon de nos parent, un rôle dont ils ne sont pas toujours à la hauteur ; peut-être que eux aussi ont fait des enfants "pour qu'ils les rendent heureux"...).
Et ça, filles-et-gars, je vous le souhaite.
[Désolé d'avoir squaté indument ton topic de présentation, Neij, mais j'ai senti que c'était important que je dise ça]