Sigma a écrit :Une précision supplémentaire, il faut avoir posté au moins 30 messages pour y accéder.
Au sujet des articles : ils sont rangés par catégorie, cf.
cette page, que tu as sûrement déjà vue. Le sujet doit donc y être rattachable, et tout article doit être approuvée par un-e khîpe (c'est-à-dire un-e modo) avant publication.
Aimes-tu le chocolat noir ? Le sirop d'érable ? Le shamisen ? Les marqueurs jaune fluo ?
Grec ou latin ?
Que sais-tu sur le Phèdre de Platon ? (Je me renseigne pour l'an prochain

)
Quelle est l'unité de mesure employée en France pour les pointures de chaussures ?
Des instrumentistes favoris ?
Je prie de tout mon cœur pour ton disque dur. C'est toujours une perte terrible, quand ils sont irréparables...
Et bienvenue !
Merci tout d' abord pour cette manifestation d' empathie avec mon disque dur qui te vouera une reconnaissance éternelle après sa désirée résurrection: fasse que l' Esculape de l' informatique fasse montre de ses prouesses pour le sortir de son coma.
Je déteste le chocolat noir au grand dam de mon illustre géniteur avec qui j ai croisé à de nombreuses reprises le fer sur ce sujet crucial: il a le front d' affirmer que les véritables amateurs n' ont de culte que pour le black...il a failli me renier mais la miséricorde paternelle est sans bornes, c est un fait établi.
Je suis un helléniste passionné et radical malgré mon appétence pour la langue latine: mais sa rigidité ses valeurs anthropologiques centrés sur la soumission de l' individu à la collectivité, l' apologie de la discipline , la morale terrienne du Romain me sont moins proches que la culture grecque, subtile et raffinée, grandiose dans sa vision tragique du monde, vertigineuse dans l exploration de la pensée humaine...
Ce qui me donne une transition idoine pour Phèdre: ce n est pas le dialogue de Platon dont je me souviens le mieux mais c est un dyptique dont le premier volet est consacré à l' amour...Socratounet et le rhéteur Lysias sont grave en concurrence car il veulent tous les deux tamponner le beau Phèdre. Pour y parvenir, ils proposent deux visions de l amour: le maître d' éloquence joue de tous les artifices de la sophistique pour proposer une définition un peu capillotractee: il va même, le vil hypocrite, jusqu'à affirmer qu il vaut mieux choisir un amant qui n aime pas car sa reconnaissance sera plus grande( mouais...). Le Socrate se gausse gentiment et développant le mythe de l attelage ailé , symbole de l âme écartelée entre les désirs matériels et le dédié de contemplation des idées, il suggère que l amour n est qui nous fait aimer un être n est que le souvenir de la contemplation su monde intelligible dont nous avons le souvenir: c est la fameuse théorie de la réminiscence, qui nous renvoie au mythe de Diotime dans le Banquet
Suit une discussion sur la valeur de l' écriture que Socrate discredite pour diverses raisons: elle echappe à son auteur apres sa mort et sa pensée peut être déformée et instrumentalisée et surtout elle est un simulacre de la parole qui est elle-même simulacre de l idée: elle est donc signe du signe et ça c est pas joli joli et le mythe de Teuth va le confirmer
Sinon pour les godasses, no sé Señor mais je fais du 43
Voilà j ai été bien casse-fraises-Tagada et je sens que je vais me faire bannir!
