Liber

[Liber]

Aujourd’hui, lorsqu’une fille se comporte ainsi, elle ne le fait pas par réaction mais parce qu’on lui a toujours appris à ne pas avoir de gêne et à être complètement libre.

Lol ?

Cela revient à ce que j'ai dit précédemment : laissez les jeunes sans encadrement, laissez-les à leur libre-examen et contemplez les résultats. L'individualisme a aussi ses limites et toute liberté n'est pas bonne à prendre.

[Liber]

temporellement parlant. Les anciennes décennies sont beaucoup plus marquées par le machisme que l’époque actuelle.

Tu ne voulais pas plutôt dire "siècles" ?

Parce qu'il y a quelques décennies, par exemple dans les années '60, l'image de la femme, c'était ça :



Elle étudiait, bossait et portait parfois un flingue.

Maintenant,dans certains quartiers, elle ne peut plus étudier, ni bosser, mais pondre des gosses et marcher à cinq mètres derrière son mari.

Ah bon ? Quelle femme ? La féministe ou la femme lambda ? On ne peut pas dire que les études et le marché du travail lui sont moins accessibles que dans les années 60...

[ExMembre]

Non, là : tu dérailles. Les années '60 ont inventé la mini-jupe.

En 2012, c'est plutôt ça :

Sofie Peeters, la jeune femme qui a dénoncé le machisme ordinaire

Fatiguée des remarques insultantes lancées en pleine rue, Sofie Peteers, une jeune étudiante belge, décide de dénoncer le harcèlement de rue qu'elle subit tous les jours lorsqu'elle se promène à Bruxelles. En dernière année d'école de cinéma, Sofie a l'idée de réaliser son film de fin d'études sur la dégradation de la situation sociale des femmes dans la capitale belge. Munie d'une caméra cachée, la jeune femme, vêtue d'une simple robe, ne fait pas dix pas sans se faire insulter. Propositions indécentes, sifflements, injures, son film intitulé Femmes de rue met en lumière une triste réalité.

Je te file le lien de l'article avec vidéo : Machisme ordinaire

[onsald]

Impressionnant, ces 3 minutes !
""Si tu donnes envie, c'est normal, non ? L'hotel, le lit, tu connais, direct ..."" Et j'en passe.

Est-ce vraiment du ""Machisme"" ordinaire, ou bien pire que ça ????
C'est plus que navrant pour la condition humaine ...

[Liber]

Les Parisiennes des années 60 ont certainement du porter la minijupe. Pour le reste de la France, essentiellement rurale, j'en doute. La réalité de la condition féminine ne se mesure pas aux actions de quelques intellectuel(les) et bourgeoises-bohèmes dans la région parisienne mais dans l'ensemble du pays.

[Norma]

Les Parisiennes des années 60 ont certainement du porter la minijupe. Pour le reste de la France, essentiellement rurale, j'en doute. La réalité de la condition féminine ne se mesure pas aux actions de quelques intellectuel(les) et bourgeoises-bohèmes dans la région parisienne mais dans l'ensemble du pays.

Ma grand mère couturiere à Lille, sa soeur vendeuse à Reims, et leur cousines ouvrières à Brest, ne sont pas de ton avis.

[Mizc]

Les Parisiennes des années 60 ont certainement du porter la minijupe. Pour le reste de la France, essentiellement rurale, j'en doute. La réalité de la condition féminine ne se mesure pas aux actions de quelques intellectuel(les) et bourgeoises-bohèmes dans la région parisienne mais dans l'ensemble du pays.

Pardon ?

En attendant toutes étaient bien contente de pouvoir profiter des combats d'avant-garde, que ces femmes "bobos intellectuelles" (c'est cela, oui) ont pu mener précisément parce qu'elle en avaient l'occasion, occasion qui faisait tout simplement plus souvent défaut en tant que conditions d'émergence dans les régions un peu plus reculées.

Ma grand mère couturiere à Lille, sa soeur vendeuse à Reims, et leur cousines ouvrières à Brest, ne sont pas de ton avis.

Ma grand mère fille de mineur chez les chtis, et ma grand mère fille d'agriculteur au fin fond des montagnes, ne sont elles non plus pas de ton avis, Liber.

[Tsar]

Ma grand mère couturiere à Lille, sa soeur vendeuse à Reims, et leur cousines ouvrières à Brest, ne sont pas de ton avis.

Ma grand mère fille de mineur chez les chtis, et ma grand mère fille d'agriculteur au fin fond des montagnes, ne sont elles non plus pas de ton avis, Liber.

Ni ma mère et sa meilleure amie, professeures dès sa fondation dans les années 70 dans un collège privé de la campagne fougeraise. Et on me souffle dans l'oreillette qu'à Rennes, on en voyait couramment, des minijupes.

[ExMembre]

Ma grand mère couturiere à Lille, sa soeur vendeuse à Reims, et leur cousines ouvrières à Brest, ne sont pas de ton avis.

Ma grand mère fille de mineur chez les chtis, et ma grand mère fille d'agriculteur au fin fond des montagnes, ne sont elles non plus pas de ton avis, Liber.

Ni ma mère et sa meilleure amie, professeures dès sa fondation dans les années 70 dans un collège privé de la campagne fougeraise. Et on me souffle dans l'oreillette qu'à Rennes, on en voyait couramment, des minijupes.

Pareil avec ma mère et ma tante, filles d'ouvriers et petites-filles de paysans, qui ont pu porter la mini-jupe dans les années '60 dans une petite ville de province, étudier puis bosser.

Maintenant, je répète, dans certains quartiers, c'est plus dur pour les femmes d'avoir accès aux études.
Et vu le chômage massif qui n'existait pas dans les années '60, c'est plus dur pour elles d'avoir accès à une vie professionnelle.

Ceci dit, Liber, je te contredis, mais je suis content que tu sois là, hein ...

[Liber]

Je peux dire aussi que les exemples de ma propre famille sont multiples pour accréditer mes propos, personne n'ira vérifier si c'est vrai.

@ Ray Steam : Mais ce ne sont pas les droits des femmes qui ont reculé, c'est juste le chômage qui est devenu global et qui gangrène la population.

Je suis également heureux de discuter avec des gens qui ne sont pas en harmonie complète avec ce que je dis. Et je tiens à préciser que mon but ici n'est pas de faire le troll comme je l'ai vu ailleurs sur le forum.