Sacré coeur, sacré c.l: quête de soi et onirisme.
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voleauvent
- Messages : 23
- Inscription : ven. avr. 11, 2008 9:40 pm
Sacré coeur, sacré c.l: quête de soi et onirisme.
Ouh là là, j'aurai voulu faire un article beaucoup plus élaboré.
Ou comment on se retourne sur 25 ans de vie d'être sexué.
Alors vite, puisque tout doit aller vite.
Je suis bi, mais qu'en théorie. Vie de famille avec enfants. Des rapports distants avec ma femme. Vie rurale.
Je suis homme. Avec une logique implacable et contradictoire à la fois.
Y a t-il des raisons qui puissent nous faire tendre vers des rapports homo?
Pour ma part je le crois.
Etre bi, ce n'est pas un entre-deux. C'est surtout une quête absolue d'indépendance et de liberté. Une espace unique où rien ne m'oblige. J'ai un plaisir non dissimulé à regarder de jolies femmes, une exaltation pour les belles poitrines.
Quelle fatigue à user nos fantasmes. ça bouffe ton énergie. Tu veux porter toujours plus haut, un degré au dessus, ton sens du beau, le don éphémère de toi, polir ton diamant intérieur, et ne l'offrir qu'à quelques êtres, pour qu'avec ceux-là, avec une confiance d'enfant, tu puisses nouer des liens qui dépassent ta petite personne. Une relation avec un homme: 5 ans que j'en rêve, 20 ans que je le sais possible. Je veux polir l'image dans le miroir.C'est un onorisme qui s'offre aux autres.
Mon corps réclame autant que mon coeur ou mon âme.
Je veux être indépendant comme celui qui n'attend pas la réponse d'un sexe ou d'un autre pour me dire qui je suis. Je n'en veux plus. Je suis.
Nous sommes désespérément seuls, qui que nous soyons. Tout le reste n'est que l'illusion d'une vie sociale. Une image m'est chère; les mystères de Magritte; un homme se regarde dans un miroir mais ne se voit que de dos.
Pas morbide, pas désespéré, non, au contraire. Quand tu as la vie chevillée au corps, tu ne peux pas t'autoriser des moitiés de sentiment, dans un sens ou dans l'autre. C'est vivre chaque drame, chaque dépression, en ne jetant rien. C'est aussi laisser glisser la peur sur soi. Je connais l'enjeu d'une jeunesse attardée: à l'adolescence, je savais déjà. Pas que j'étais bi ou gay. Je savais déjà que cet enjeu, à s'offrir une joie éternelle, était peine perdue. Quand cet espoir de la réaliser,auquel on ne peut faire autrement que de se livrer "par ce qu'après tout pourquoi pas", commence à disparaitre ( sans quoi l'on ne pourrait vivre jusqu'à 38 ans), une curieuse sensation apparait. Une sorte d'ambivalence entre la peine et la joie. Entre ces 2, et d'autres extrêmes, tu deviens liquide.
J'ai une vie dense, vous croyez? Non, tout se résume vite. J'ai une vie avec le végétal et les objets, je ne les oublie pas.
Ma plus grande leçon de coeur, je l'ai reçu d'une femme.
Une mémoire universel nous étreint, nous lui appartenont, indestructible.
Alors pourquoi pas vivre le reste, jusqu'à la lie.
Si tu pouvais te regarder dormir! Là est ta vérité.
N'affirme pas trop vite que les choses en resteront là!
Je sais l'isolement et une vie recroquevillée.
Cherche à te voir dans le miroir, ne le fuit pas, il ne mord pas, t'aurai voulu, peut-être? Je prend ça comme une forme de méditation.
Tu as mille sujets d'étude, de curiosité, mille raisons de te révolter, mille raisons de te livrer à l'action, en retour.
Respect toi, aime toi: ONIRISME.
Tiens, encore une chose, si tu sais te voir aussi démuni que la nature t'a fait, tu ne pourra plus en vouloir aux autres.
Je me souviens du témoignage de cette femme qui disait être sortie de la dépression à 45 ans, mais avec une telle liberté, naturellement! De la joie en veux-tu en voilà, un esprit libéré, de son vivant.
Alors crois-y.
Il n'y en a pas que pour les autres. Le temps ne pèse rien.
J'ai 38 ans, j'attend quelqu'un pas avare de moments uniques, qui n'a rien à prouver, et moi non plus.
Au plaisir.
Ou comment on se retourne sur 25 ans de vie d'être sexué.
Alors vite, puisque tout doit aller vite.
Je suis bi, mais qu'en théorie. Vie de famille avec enfants. Des rapports distants avec ma femme. Vie rurale.
Je suis homme. Avec une logique implacable et contradictoire à la fois.
Y a t-il des raisons qui puissent nous faire tendre vers des rapports homo?
Pour ma part je le crois.
Etre bi, ce n'est pas un entre-deux. C'est surtout une quête absolue d'indépendance et de liberté. Une espace unique où rien ne m'oblige. J'ai un plaisir non dissimulé à regarder de jolies femmes, une exaltation pour les belles poitrines.
Quelle fatigue à user nos fantasmes. ça bouffe ton énergie. Tu veux porter toujours plus haut, un degré au dessus, ton sens du beau, le don éphémère de toi, polir ton diamant intérieur, et ne l'offrir qu'à quelques êtres, pour qu'avec ceux-là, avec une confiance d'enfant, tu puisses nouer des liens qui dépassent ta petite personne. Une relation avec un homme: 5 ans que j'en rêve, 20 ans que je le sais possible. Je veux polir l'image dans le miroir.C'est un onorisme qui s'offre aux autres.
Mon corps réclame autant que mon coeur ou mon âme.
Je veux être indépendant comme celui qui n'attend pas la réponse d'un sexe ou d'un autre pour me dire qui je suis. Je n'en veux plus. Je suis.
Nous sommes désespérément seuls, qui que nous soyons. Tout le reste n'est que l'illusion d'une vie sociale. Une image m'est chère; les mystères de Magritte; un homme se regarde dans un miroir mais ne se voit que de dos.
Pas morbide, pas désespéré, non, au contraire. Quand tu as la vie chevillée au corps, tu ne peux pas t'autoriser des moitiés de sentiment, dans un sens ou dans l'autre. C'est vivre chaque drame, chaque dépression, en ne jetant rien. C'est aussi laisser glisser la peur sur soi. Je connais l'enjeu d'une jeunesse attardée: à l'adolescence, je savais déjà. Pas que j'étais bi ou gay. Je savais déjà que cet enjeu, à s'offrir une joie éternelle, était peine perdue. Quand cet espoir de la réaliser,auquel on ne peut faire autrement que de se livrer "par ce qu'après tout pourquoi pas", commence à disparaitre ( sans quoi l'on ne pourrait vivre jusqu'à 38 ans), une curieuse sensation apparait. Une sorte d'ambivalence entre la peine et la joie. Entre ces 2, et d'autres extrêmes, tu deviens liquide.
J'ai une vie dense, vous croyez? Non, tout se résume vite. J'ai une vie avec le végétal et les objets, je ne les oublie pas.
Ma plus grande leçon de coeur, je l'ai reçu d'une femme.
Une mémoire universel nous étreint, nous lui appartenont, indestructible.
Alors pourquoi pas vivre le reste, jusqu'à la lie.
Si tu pouvais te regarder dormir! Là est ta vérité.
N'affirme pas trop vite que les choses en resteront là!
Je sais l'isolement et une vie recroquevillée.
Cherche à te voir dans le miroir, ne le fuit pas, il ne mord pas, t'aurai voulu, peut-être? Je prend ça comme une forme de méditation.
Tu as mille sujets d'étude, de curiosité, mille raisons de te révolter, mille raisons de te livrer à l'action, en retour.
Respect toi, aime toi: ONIRISME.
Tiens, encore une chose, si tu sais te voir aussi démuni que la nature t'a fait, tu ne pourra plus en vouloir aux autres.
Je me souviens du témoignage de cette femme qui disait être sortie de la dépression à 45 ans, mais avec une telle liberté, naturellement! De la joie en veux-tu en voilà, un esprit libéré, de son vivant.
Alors crois-y.
Il n'y en a pas que pour les autres. Le temps ne pèse rien.
J'ai 38 ans, j'attend quelqu'un pas avare de moments uniques, qui n'a rien à prouver, et moi non plus.
Au plaisir.
Tiens, un alter égo de la jouissance !!
Ah, mais alors très très bienvenue !!
Tu as toutes les clés en main pour aboutir ta quête, regarde bien autour de toi, il est caché pas très loin, celui que tu cherches. Je le sais, moi aussi je suis dans la savane et je l'ai trouvé celui qui m'exalte et m'apaise en même temps. Il n'était pas loin, et internet nous a sauvé !
Alors, toi aussi tu as des enfants, quels âges ?? Tu fais quoi à la campagne ?
et quelle campagne (est-elle aussi déserte que la mienne ? Aussi belle ?)
Sinon, fais gaffe, y'a de dangereux psychopathe bouffeurs de Nutella sur ce site et ils vont te demander d'en faire des tartines sur ton steack
Méfiance !
Et n'oublie pas : ceci n'est pas une pipe.
Ah, mais alors très très bienvenue !!
Tu as toutes les clés en main pour aboutir ta quête, regarde bien autour de toi, il est caché pas très loin, celui que tu cherches. Je le sais, moi aussi je suis dans la savane et je l'ai trouvé celui qui m'exalte et m'apaise en même temps. Il n'était pas loin, et internet nous a sauvé !
Alors, toi aussi tu as des enfants, quels âges ?? Tu fais quoi à la campagne ?
et quelle campagne (est-elle aussi déserte que la mienne ? Aussi belle ?)
Sinon, fais gaffe, y'a de dangereux psychopathe bouffeurs de Nutella sur ce site et ils vont te demander d'en faire des tartines sur ton steack
Et n'oublie pas : ceci n'est pas une pipe.
Eh ! sur les joies frémissantes du monde, va !
Dans l'égal accueil de toute chose, fais ce qui s'accorde à la vibration sans reste.
De là à là, la distance est nulle, et qui comptera le temps restera affamé.
Bienvenue, sans attaches ! Bienvenue, eh ! libre ! Nous sommes chanceux !
Dans l'égal accueil de toute chose, fais ce qui s'accorde à la vibration sans reste.
De là à là, la distance est nulle, et qui comptera le temps restera affamé.
Bienvenue, sans attaches ! Bienvenue, eh ! libre ! Nous sommes chanceux !
Dernière modification par Kliban le jeu. avr. 23, 2009 12:16 am, modifié 2 fois.
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voleauvent
- Messages : 23
- Inscription : ven. avr. 11, 2008 9:40 pm
"et qui comptera le temps restera affamé"
C'est si vrai!
Je vis avec les saisons. Et souvent, que c'est long de rattraper mes erreurs. A l'échelle des saisons, des années. Parfois, je perds patience, la mélancolie me gagne, si attaché à ma terre, à mon métier, qu'elle met des saisons à disparaitre.
Je suis attaché à ma famille, à mes convictions, je veux les nourrir du meilleur de moi-même. "Is someone getting the best, the best, the best, the best of you?"
J'ai 2 enfants, 9 et 2 ans, et les saisons passent sur eux plus vite que sur moi. Mes priorités. Mais comme je disais par ailleurs, jusqu'où peut-on aller dans le don de soi, sans s'oublier. Parce qu'exprimer le meilleur de soi-même, c'est en faire aussi cadeau aux autres.
Lecteur occasionnel du Divin Marquis, j'ai fini de m'y forger l'idée que dans nos relations sociales on doit être capable de pratiquer autant le mal que le bien, au regard de ce qu'il en est chez les gens moralisés (pas trop clair là non?).
Le plus dur, c'est avoir à mentir. Car être capable du pire comme du meilleur, c'est aussi devoir faire des choix (vous me suivez toujours?).
Ma campagne n'est pas perdu, encore heureux. Quoiqu'encore je rêve d'ébats dans une nature isolé, amateur que je suis de corps libéré! La vénération du masculin, sa force, son éphémère feu sacré, mais aussi la volupté féminine.Alors je me dis qu'IL pourrait s'inscrire dans mon environnement, sans crier gare, et que ce serait le mieux. Car sinon, je suis exigent. Pas de rendez-vous à la sauvette, de plans miteux, de double vie. On se rêve les choses si simplement qu'on se dit qu'il n'y a pas de raisons que cela ne puisse être.
Et chanceux je serai!
Alors la question que je me pose, et à vous aussi amis, c'est comment forcer le chaos à me livrer mon alter ego sans le froisser, ni me froisser.
Ah! le train continu des questions solubles à l'infini!
C'est si vrai!
Je vis avec les saisons. Et souvent, que c'est long de rattraper mes erreurs. A l'échelle des saisons, des années. Parfois, je perds patience, la mélancolie me gagne, si attaché à ma terre, à mon métier, qu'elle met des saisons à disparaitre.
Je suis attaché à ma famille, à mes convictions, je veux les nourrir du meilleur de moi-même. "Is someone getting the best, the best, the best, the best of you?"
J'ai 2 enfants, 9 et 2 ans, et les saisons passent sur eux plus vite que sur moi. Mes priorités. Mais comme je disais par ailleurs, jusqu'où peut-on aller dans le don de soi, sans s'oublier. Parce qu'exprimer le meilleur de soi-même, c'est en faire aussi cadeau aux autres.
Lecteur occasionnel du Divin Marquis, j'ai fini de m'y forger l'idée que dans nos relations sociales on doit être capable de pratiquer autant le mal que le bien, au regard de ce qu'il en est chez les gens moralisés (pas trop clair là non?).
Le plus dur, c'est avoir à mentir. Car être capable du pire comme du meilleur, c'est aussi devoir faire des choix (vous me suivez toujours?).
Ma campagne n'est pas perdu, encore heureux. Quoiqu'encore je rêve d'ébats dans une nature isolé, amateur que je suis de corps libéré! La vénération du masculin, sa force, son éphémère feu sacré, mais aussi la volupté féminine.Alors je me dis qu'IL pourrait s'inscrire dans mon environnement, sans crier gare, et que ce serait le mieux. Car sinon, je suis exigent. Pas de rendez-vous à la sauvette, de plans miteux, de double vie. On se rêve les choses si simplement qu'on se dit qu'il n'y a pas de raisons que cela ne puisse être.
Et chanceux je serai!
Alors la question que je me pose, et à vous aussi amis, c'est comment forcer le chaos à me livrer mon alter ego sans le froisser, ni me froisser.
Ah! le train continu des questions solubles à l'infini!
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voleauvent
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- Inscription : ven. avr. 11, 2008 9:40 pm
Allez, je te raconte : Nouvellement assumé après un expérience homosexuelle très enrichissante (pour mes quarante ans !) je pianote distraitement sur les sites de rencontre passque dans la Nièvre, y'a déjà pas beaucoup de monde alors...
Peu de réponses, mais une intrigante, très ouverte mais sans promesse. Ces quelques phrases retournées dans tous les sens me font espérer quelque chose. Alors je lance des messages... et les réponses ne viennent pas vite : le prince charmant est en légère dépression, figurez-vous ! Mais à force de discussion msn, on finit par se donner le numéro de téléphone, et là : sa voix ! Douce et virile, posée... Humm ! On convient d'un rendez-vous : chez lui. Il habite à moins de 20 km !!
Et c'est le début de notre histoire !
Donc, donc, donc : regarde sur internet si un jour ton prince viendra !!
Ton amour du monde ne peut que intéresser un mec bien !
Peu de réponses, mais une intrigante, très ouverte mais sans promesse. Ces quelques phrases retournées dans tous les sens me font espérer quelque chose. Alors je lance des messages... et les réponses ne viennent pas vite : le prince charmant est en légère dépression, figurez-vous ! Mais à force de discussion msn, on finit par se donner le numéro de téléphone, et là : sa voix ! Douce et virile, posée... Humm ! On convient d'un rendez-vous : chez lui. Il habite à moins de 20 km !!
Et c'est le début de notre histoire !
Donc, donc, donc : regarde sur internet si un jour ton prince viendra !!
Ton amour du monde ne peut que intéresser un mec bien !
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voleauvent
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- Inscription : ven. avr. 11, 2008 9:40 pm
ZPHYR, ton histoire ressemble à un conte de fée, même s'il n'en a certainement pas été toujours ainsi. Mais vu le ton résolument optimiste de ce post, pour l'heure, on s'en fout. Je vais rapidement suivre ton conseil.
J'aime la lune croissante et les jours qui rallongent, alors ce n'est pas le moment de faire un seul pas en arrière. Sorti de ma léthargie hivernale, j'ai 2 mois pour agir.
Alors que je semais mon tournesol, aujourd'hui, je réfléchissais.
Et bien que je me défende de devenir un jour un gourou, la suite va vous plaire.
En définitive, j'ai déjà fait un coming-out il y a quelques années auprès de ma famille. Je l'avais rassemblée, mère, soeurs et beau-frères, pour me libérer de ce qui pesait dans l'histoire familiale, et, libérant la parole, les libérer eux-aussi. J'avais entamé ma psy familiale par ces mots:
" j'ai lu dans un magazine que Charlotte Rampling disait que, quand on voulait s'aider soi-même, on devait aussi aider les gens qu'on aime, car il possède une partie de nous-même"
Après un exposé, en écho au passif douloureux, j'ai dit:
" j'en n'en suis pas (homo), mais je sais comment on le devient".
Ma mère, qui aurait pu être bouleversée à l'évocation de ce passé dit, toute gaie;"ah! j'ai passée une bonne journée!".
Malheureusement, ma femme avait refusé d'y assister, ça faisait écho à son passé à elle, encore trop récent.
Alors voyez, je suis loin d'être le roi de l'embrouille. Si avec ça je n'arrive pas à assumer!
Je vais laisse, on a besoin de moi.
Et...... merci, merci pour vos réponses.
J'aime la lune croissante et les jours qui rallongent, alors ce n'est pas le moment de faire un seul pas en arrière. Sorti de ma léthargie hivernale, j'ai 2 mois pour agir.
Alors que je semais mon tournesol, aujourd'hui, je réfléchissais.
Et bien que je me défende de devenir un jour un gourou, la suite va vous plaire.
En définitive, j'ai déjà fait un coming-out il y a quelques années auprès de ma famille. Je l'avais rassemblée, mère, soeurs et beau-frères, pour me libérer de ce qui pesait dans l'histoire familiale, et, libérant la parole, les libérer eux-aussi. J'avais entamé ma psy familiale par ces mots:
" j'ai lu dans un magazine que Charlotte Rampling disait que, quand on voulait s'aider soi-même, on devait aussi aider les gens qu'on aime, car il possède une partie de nous-même"
Après un exposé, en écho au passif douloureux, j'ai dit:
" j'en n'en suis pas (homo), mais je sais comment on le devient".
Ma mère, qui aurait pu être bouleversée à l'évocation de ce passé dit, toute gaie;"ah! j'ai passée une bonne journée!".
Malheureusement, ma femme avait refusé d'y assister, ça faisait écho à son passé à elle, encore trop récent.
Alors voyez, je suis loin d'être le roi de l'embrouille. Si avec ça je n'arrive pas à assumer!
Je vais laisse, on a besoin de moi.
Et...... merci, merci pour vos réponses.