Bon alors, je vous fais part de mon expérience sur 4 mois (expérience que je vais continuer tant le rythme me convient). A la base ce n'était pas pour maigrir, mais il s'avère que ça fait maigrir (4 ou 5 kg en 4 mois, tranquille quoi).
J’étais dans une réflexion de "on bouffe trop", de partage de biens et denrées indécemment distribués (ou pas) sur cette terre, d’écolo gaucho, de sensation de suivre bêtement un rythme (midi parce qu’il faut socialement manger, par exemple) etc, et l’envie d’accompagner mes convictions par des actes (pour certaines je peux en faire pas mal, pour d’autres très peu). J’ai pensé au fameux 6/7 jours de jeûne (accompagnés d’une randonnée, encadrés donc), mais c’était compliqué à mettre en place (en vacances, difficile de ne rien partager ou alors ça serait en isolement total, 8 jours à trouver, pas très faisable pour le moment, mais ça reste dans un coin pour essayer un jour (enfin 6)).
Bref, je fais le jeûne intermittent.
19h ou 20h de diète totale (sauf eau, café, thé, à volonté, mais zéro jus bien sûr), et 4h ou 5h de plage horaire où je peux manger. Et c'est là que c'est intéressant, durant cette période de 4h ou 5h, je mange tout ce que je veux, tout ce qui me fait plaisir (apéro compris).
Dans les faits, je m’arrête de manger vers 20h ou 21h (ou plus selon les circonstances), et ne reprends qu’une alimentation vers 16h/17h/18h selon la veille. Alors, je ne fais ça que la semaine, avec même parfois des exceptions (déjeuner sympa à partager, beuverie la veille, etc), et pas le week-end. Concrètement, en rentrant du taf, goûter (ma dose de sucre et de gras), puis repas normal (avec apéro ou pinard des fois) en heures "normales".
Avantages :
- Aucune altération de lien social, je partage tous les repas et moments avec ceux que j’aime, c’est-à-dire le soir et le week end, je peux faire la fête aussi.
- Je me sens légère et en adéquation avec mes envies, mes idées.
- Ce sentiment de maitriser ma vie alimentaire indépendamment de toutes "obligations sociales" me plait gravement.
- Je ne mange plus inutilement et mal sur le pouce devant l’écran le midi (sans partage).
- Je n’ai jamais aussi bien dormi (terminées ces fucking insomnies de plusieurs heures ; si ça arrive, je me rendors au bout d’une heure max).
- Moi qui suis incapable de me restreindre (manger UNE portion minuscule de fromage, peser son gras, éviter les soirées, tout ça m’est impossible), ça me va parfaitement.
- Je n’ai aucune frustration.
Inconvénients :
- C’est très psychologique ; il y a parfois une sensation de faim (qui ne dure jamais très longtemps) que je dois combattre mais il faut que je continue à aimer ce petit combat et le transformer en petite victoire d'avoir résister.
- Il faut faire attention à manger relativement équilibré de façons à n’avoir pas de carences.
Honnêtement je n’en vois pas d’autres.
(Le plus dur : mon verre de jus de pamplemousse que je prenais le matin, indispensable, je le recale au goûter)

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Bon, ça ne convient pas à tout le monde (d’où mes "je" partout), j’en conviens, j’en suis sûre, c’est avant tout un état d’esprit, d’une volonté psychologique.
D’autre part, je crois qu’il faut travailler pour ça, avoir un rythme un peu occupé pour ne pas être tenté d’ouvrir le fridge (perso, le week-end, quel bonheur aussi de manger toute la journée).
Et puis par exemple, je ne sais pas si c'est psycho ou physio comme logique le fait de mieux dormir, mais c'est merveilleux.
Voilààààà. Sur ce, je vais me faire un thé.
