Il est vrai que la souffrance décrite est très violente.
Maintenant si elle est quasi similaire à une maladie qui provoque un malaise de 9/10... Pourquoi ne pas la traiter comme telle?
Moi je comprends les méandres de la complication que génère intérieurement cette situation et ce sentiment d'échec et d'incapacité. J'aurais tendance alors à trancher en disant d'une part que ce n'est ni un échec ni une incapacité mais un problème à régler. Qu'il faut se prendre en main.
Alors comment faire??? solution 1 : une thérapie, pour trouver où le bas blesse et AVANCER.
Secundo: nouer son bandana de rambo, choper sa mitraillette et tout balancer. Ceci implique avoir le courage de faire un GRAND tri dans son entourage éventuellement, remettre TOUTES les pendules à l'heure dedans et dehors, et reprendre les rennes de son existence.
Mais c'est la solution de l'ultime. Perso il est dans mon caractère d'avancer comme ça, parce que lorsque les problèmes sont devenus trop lourd, je ne sais plus donner dans la dentelle.
Mais comment accepter de souffrir tout seul et en plus de multiplier sa souffrance propre au sein d'un couple???? Le problème n'est il pas qu'alors constitutivement on cherche à s'infliger pour X raison une souffrance qui pourrait être annulée??? Alors le CO n'est plus le problème il devient le symptôme d'autre chose. Je ne parviendrais pas a supporter de trainer ce poids là encore à 30 ans.
Sans jeter la pierre à personne, c'est cela qui m'échappe. Pourquoi diable diantre par tous les seins (ouais les saints j'aime moins...) faire perdurer un état de souffrance tel???
Mon petit ami n'arrive pas à faire son CO
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ExMembre L
Ah, la communication. Tellement essentiel dans un couple. J'ai peut-être trop pris sur moi pour ne pas le brusquer, et du coup pas assez communiqué mon ressenti.
Je me rends compte que ce n'était pas forcément la meilleure idée. Je ne le vois pas avant dimanche (il part en week-end avec ses amies hétéro qui lui ont offert les chroniques de san francisco... sans moi).
Trouver les bons mots, le bon moment, la bonne manière, le bon ton. Ça me rappel mon CO à moi !
Je me rends compte que ce n'était pas forcément la meilleure idée. Je ne le vois pas avant dimanche (il part en week-end avec ses amies hétéro qui lui ont offert les chroniques de san francisco... sans moi).
Trouver les bons mots, le bon moment, la bonne manière, le bon ton. Ça me rappel mon CO à moi !
lulu galipette a écrit :Alors comment faire??? solution 1 : une thérapie, pour trouver où le bas blesse et AVANCER.
Ce qui est difficile avec ce blocage c'est que la solution est binaire : CO ou pas CO : il est impossible d'avancer partiellement...
Mdr pour la descriptionlulu galipette a écrit :Secundo: nouer son bandana de rambo, choper sa mitraillette et tout balancer. Ceci implique avoir le courage de faire un GRAND tri dans son entourage éventuellement, remettre TOUTES les pendules à l'heure dedans et dehors, et reprendre les rennes de son existence.
, mais sérieusement la personne que tu décris est un Rambo qui ne se retrouverait jamais dans cette situation...Parce que tu crois vraiment que c'est un choix délibéré ????lulu galipette a écrit :Mais comment accepter de souffrir tout seul et en plus de multiplier sa souffrance propre au sein d'un couple???? Le problème n'est il pas qu'alors constitutivement on cherche à s'infliger pour X raison une souffrance qui pourrait être annulée???...
Sans jeter la pierre à personne, c'est cela qui m'échappe. Pourquoi diable diantre par tous les seins (ouais les saints j'aime moins...) faire perdurer un état de souffrance tel???
ça me rappelle quand on dit à une personne dépressive : " Mais pourquoi tu te morfonds alors que tu pourrais être bien !" Il y a de grandes chances qu'il comprenne déjà, mais il est clair qu'une discussion franche s'impose. Ne rajoute pas de problème de communication à un autre problème de communication! Prends les devants puisque c'est plus facile pour toi à première vue. Il est possible qu'il se braque, car il ne faut pas se voiler la face, la discussion risque de s'enliser sur sa faute, son manque de courage etc. Peut être faut il rapidement amener la discussion sur la solution : essaie de sonder ce dont il a besoin de ta part : du soutien évidemment, mais sous quelle forme? Peut être une solution de CO progressif à des personnes choisies se construira t elle à 2, ce serait une chance de vivre quelque chose de formidable en couple. Peut être est il toujours fermé sur ce sujet, dans ce cas, essaie d'en comprendre la cause sous jacente comme le suggère lulu.dalr a écrit :J'ai peut-être trop pris sur moi pour ne pas le brusquer, et du coup pas assez communiqué mon ressenti.
Là il y a un beau sujet de discussion entre vous ! Faut il qu'il arrête toute activité avec son entourage "qui n'est pas au courant" ? Les Pour : cela leur mettra la puce à l'oreille et surtout cela est plus respectueux vis à vis de toi! Les Contre : il va s'éloigner de ses proches, qui ne vont rien comprendre pour la plupart, ce qui rendra encore plus difficile la communication ! S'il se sent mal sur tous les fronts, il n'avancera pas...dalr a écrit :Je me rends compte que ce n'était pas forcément la meilleure idée. Je ne le vois pas avant dimanche (il part en week-end avec ses amies hétéro qui lui ont offert les chroniques de san francisco... sans moi).
C'est parfaitement analysédalr a écrit :Trouver les bons mots, le bon moment, la bonne manière, le bon ton. Ça me rappel mon CO à moi !
! Ton copain a de la chance d'avoir un allié de choc, et je vous souhaite une happy end (et puis ça donnerait un peu d'espoir à certains dont nous préserverons l'anonymat). En attendant, profitez au maximum de votre couple, c'est cela qui lui donnera de la force.Bon courage, et donne nous des news !
Effectivement. Perso, je n'attend pas un CO, là, maintenant, tout de suite. Simplement de savoir qu'il travaille à le faire, savoir que je n'attend pas en vain, que notre couple aura la possibilité d'évoluer encore, ça me suffit. Je crois qu'au fond c'est cet immobilisme dans notre situation qui me tue à petit feu.Ce qui est difficile avec ce blocage c'est que la solution est binaire : CO ou pas CO : il est impossible d'avancer partiellement...
Ah, ça j'aimerais bien arriver. Qu'il puisse assez m'aimer et me faire confiance pour me laisser l'aider et l'accompagner, le soutenir.Peut être faut il rapidement amener la discussion sur la solution : essaie de sonder ce dont il a besoin de ta part : du soutien évidemment, mais sous quelle forme? Peut être une solution de CO progressif à des personnes choisies se construira t elle à 2, ce serait une chance de vivre quelque chose de formidable en couple. Peut être est il toujours fermé sur ce sujet, dans ce cas, essaie d'en comprendre la cause sous jacente comme le suggère lulu.
Certainement pas ! Je ne vais jamais lui demander d'arrêter de voir des gens. Cela reviendrait à lui poser un ultimatum, à choisir entre eux et moi. Lui demander, éventuellement, de choisir entre son non-CO et moi, c'est une chose (qui ne serait déjà pas sympa mais qui serait un moyen de me protéger de la stagnation), mais de choisir entre d'autres personnes et moi, c'est pire que tout.Là il y a un beau sujet de discussion entre vous ! Faut il qu'il arrête toute activité avec son entourage "qui n'est pas au courant" ? Les Pour : cela leur mettra la puce à l'oreille et surtout cela est plus respectueux vis à vis de toi! Les Contre : il va s'éloigner de ses proches, qui ne vont rien comprendre pour la plupart, ce qui rendra encore plus difficile la communication ! S'il se sent mal sur tous les fronts, il n'avancera pas...
J'aimerais bien un happy end aussi...Ton copain a de la chance d'avoir un allié de choc, et je vous souhaite une happy end (et puis ça donnerait un peu d'espoir à certains dont nous préserverons l'anonymat). En attendant, profitez au maximum de votre couple, c'est cela qui lui donnera de la force.
Bon courage, et donne nous des news !
Pour info, et en guise d'introduction que j'avais zappée (mea culpa), j'ai rajouté mon grain de sable dans le fil de discussion du bilan des CO. Peut-être que ça vous permettra de mieux me comprendre vis-à-vis de cette situation que je ne comprends pas, ayant toujours eu un caractère assez fort pour ne pas me laisser emmerder ni me laisser bloqué dans une situation inconfortable.
Le paradoxe, c'est que mon ami a un caractère aussi fort que moi de ce côté, à aller jusqu'à remettre ses chefs à leur place au travail, toujours avec brio, donc je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a ce blocage sur sa sexualité.
Bref...
Le paradoxe, c'est que mon ami a un caractère aussi fort que moi de ce côté, à aller jusqu'à remettre ses chefs à leur place au travail, toujours avec brio, donc je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a ce blocage sur sa sexualité.
Bref...
dalr a écrit : Effectivement. Perso, je n'attend pas un CO, là, maintenant, tout de suite. Simplement de savoir qu'il travaille à le faire, savoir que je n'attend pas en vain, que notre couple aura la possibilité d'évoluer encore, ça me suffit. Je crois qu'au fond c'est cet immobilisme dans notre situation qui me tue à petit feu.
...
Ah, ça j'aimerais bien arriver. Qu'il puisse assez m'aimer et me faire confiance pour me laisser l'aider et l'accompagner, le soutenir.
...
J'aimerais bien un happy end aussi...
Pffffffffff, Darl ça fait un choc tu sais ce que tu écris... ça me parle... ça remue les tripes
Si je n'ai qu'un conseil à te donner, quitte l'ordi et cours lui dire ce que tu viens d'écrire et fais qu'il l'entende vraiment, car c'est une belle preuve d'amour, on sent à quel point tu tiens à lui, peut être cela lui permettra de se confier à toi et que vous parliez de tout ça. On est toujours plus intelligent à 2 pour trouver l'issue à ce genre de problème où se mêle l'irrationnel et l'affectif.
Y'a intérêt que ce soit le cas ! De toute façon le quota de ruptures pour cette raison est dépassé en 2009... et s'il n'a pas tjs compris, je lui écrirais la longue liste des démons qui vont le tourmenter quand il se sera fait larguer comme la dernière des merdes... La carotte ET le bâton !dalr a écrit :J'aimerais bien un happy end aussi...
Un petit update
Bonjour à tous,
Voilà quelques mois que je suis venu chercher conseil auprès de vous au sujet de mon copain qui n'arrive pas à faire son coming out.
Malgré vos bons conseils et mes différentes tentatives pour arriver à le faire bouger, j'en suis à un stade où, aujourd'hui, je ne supporte plus ce statu quo.
Demain soir, je vais le voir chez lui et je vais lui parler. Lui dire à quel point j'en peux plus d'avoir été le seul, ces deux dernières années, à faire des efforts. À avoir été le seul à renier qui je suis et accepter une situation que je n'aime pas, dans l'espoir qu'un jour prochain il arrive à s'accepter lui-même et à vivre qui il est. À avoir accepté une relation "de lycéen qui se cache", alors que ce n'est pas moi, pas dans mes convictions. À changer mes habitudes pour croire que ça pouvait fonctionner.
J'ai l'impression, avec le recul, d'avoir fait une erreur. Rien n'a changé. Il n'a jamais fait d'effort. Jamais accepté d'être aidé, ni voulu trouver de l'aide. À se complaire dans cette situation.
Demain soir, je lui dirai combien je l'aime et que c'est pour ça que je ne peux plus continuer à accepter cette situation, car elle est en train de me bouffer. Je ne vais plus supporter de renier ce que je suis pour entrer dans son moule.
J'ai l'impression d'avoir échoué, mais je suis à bout.
Alea iacta est. La suite... plus tard. Ou pas.
Quelle connerie, quelle perte.
Voilà quelques mois que je suis venu chercher conseil auprès de vous au sujet de mon copain qui n'arrive pas à faire son coming out.
Malgré vos bons conseils et mes différentes tentatives pour arriver à le faire bouger, j'en suis à un stade où, aujourd'hui, je ne supporte plus ce statu quo.
Demain soir, je vais le voir chez lui et je vais lui parler. Lui dire à quel point j'en peux plus d'avoir été le seul, ces deux dernières années, à faire des efforts. À avoir été le seul à renier qui je suis et accepter une situation que je n'aime pas, dans l'espoir qu'un jour prochain il arrive à s'accepter lui-même et à vivre qui il est. À avoir accepté une relation "de lycéen qui se cache", alors que ce n'est pas moi, pas dans mes convictions. À changer mes habitudes pour croire que ça pouvait fonctionner.
J'ai l'impression, avec le recul, d'avoir fait une erreur. Rien n'a changé. Il n'a jamais fait d'effort. Jamais accepté d'être aidé, ni voulu trouver de l'aide. À se complaire dans cette situation.
Demain soir, je lui dirai combien je l'aime et que c'est pour ça que je ne peux plus continuer à accepter cette situation, car elle est en train de me bouffer. Je ne vais plus supporter de renier ce que je suis pour entrer dans son moule.
J'ai l'impression d'avoir échoué, mais je suis à bout.
Alea iacta est. La suite... plus tard. Ou pas.
Quelle connerie, quelle perte.
