Coming In, ou le Coming Out à soi même
re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Moi, dès 8-9 ans, je savais très bien que j'aimais les filles, je connaissais le mot lesbienne et tout, mais il ne me serait jamais venu à l'idée que je pouvais être concerné-e. Je suis de la génération pornosoft et à vrai dire pour moi une lesbienne, c'était une fille surféminine qui pelottait sa meilleure amie pour exiter des mâles (ne me frappez pas svp). Mais vers 12 ans, j'ai emménagé quelque part et dans ma rue il y avait deux filles en couple. C'est seulement là que j'ai réalisé que les lesbiennes, ça existait vraiment. Ca s'est décanté doucement dans ma tête que peut-être que moi aussi j'étais "comme elles". J'ai toujours été un peu masculine, et vers 14 ans je me suis coupé les cheveux très court pour fêter mes premiers coming outs.
Les gens ne savaient pas toujours si j'étais une fille ou un garçon, d'autant plus que j'ai un prénom unisexe, et ça m'amusait beaucoup. Donc voilà comment j'en suis venu-e à m'identifier comme un monstre hermaphrodite gynophile.
Les gens ne savaient pas toujours si j'étais une fille ou un garçon, d'autant plus que j'ai un prénom unisexe, et ça m'amusait beaucoup. Donc voilà comment j'en suis venu-e à m'identifier comme un monstre hermaphrodite gynophile.
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
l'idée que j'étais peut-être homo m'a traversée l'esprit la première fois à l'age de 7 ans. (=la première fois que je suis tombée amoureuse)
ensuite à 9 ans j'ai eu des doutes de plus en plus cerieux, et c'est à 11 ans que j'ai appris à bien vouloir le voir, et je me suis considérée homo dés 12 ans (plus ou moins, avec l'espoir que c'est juste une phase, que ça va changer, que je suis bi, etc)
et puis à 19/20 ans c'est revenu en force et là je pense que c'est accepté... enfin je crois. pas de CO encore, mais CI oui^^ (je ne serais pas ici sinon!)
ensuite à 9 ans j'ai eu des doutes de plus en plus cerieux, et c'est à 11 ans que j'ai appris à bien vouloir le voir, et je me suis considérée homo dés 12 ans (plus ou moins, avec l'espoir que c'est juste une phase, que ça va changer, que je suis bi, etc)
et puis à 19/20 ans c'est revenu en force et là je pense que c'est accepté... enfin je crois. pas de CO encore, mais CI oui^^ (je ne serais pas ici sinon!)
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Bon, je remonte un peu ce topic, je sais pas pourquoi mais ce soir j'ai envie de parler de mon "coming-in" alors, allons-y!
Ça a commencé vers 8-9 ans à cause de (grâce à?) ma soeur. On était sur le canapé en train de regarder la télé avec ma mère quand elle a sorti d'un coup: "Je vois bien Laura lesbienne plus tard... T'en pense quoi maman?", après un acquiescement désintéressé de ma mère, je suis partie en criant que c'était faux et en claquant la porte de ma chambre (j'ai super honte de cette réaction en fait
). Il n'empêche, le mal était fait: j'ai commencé à me poser beaucoup de questions.
Après ça, j'ai un peu arrêté d'y penser, je ne m’intéressait pas trop à ce genre de choses de toute façon.
Puis, vers le collège ça a un peu changé, autour de moi on parlait pas mal de garçons, je faisait vaguement semblant de m'y intéresser mais dans ma tête j'entendais cette voix qui me disait: "nan, mais t'aime les filles". J'avais beau avoir eu plusieurs fois envie d'embrasser des filles, et avoir entendu une bonne centaine de fois dans ma tête cette petite voix, rien à faire ça ne faisait pas tilt: je ne me considérait pas comme lesbienne.
Bref, il a fallu attendre l'année dernière, je suis partie avec mes parents dans une sorte de VVF (pour ma plus grande joie... Non je déconne), et il y avait des activités encadrés par des animateurs. Et là, le flash sur mon animatrice... J'ai mis un peu de temps, mais j'ai bien fini par m'avouer que j'étais amoureuse, et que, vu qu'elle s'appelait Chloé, j'étais lesbienne (ou bi, c'était flou). Le plus dur je crois ça a été de formuler la phrase: "je suis lesbienne", mais bon, deux semaines plus tard, je m'y étais faite.
Bon, ben quand j'ai envie de parler, ça dure trois heures... Désolée.
![Très drole ! =]](./images/smilies/oldsite_icon_turned.gif)
Ça a commencé vers 8-9 ans à cause de (grâce à?) ma soeur. On était sur le canapé en train de regarder la télé avec ma mère quand elle a sorti d'un coup: "Je vois bien Laura lesbienne plus tard... T'en pense quoi maman?", après un acquiescement désintéressé de ma mère, je suis partie en criant que c'était faux et en claquant la porte de ma chambre (j'ai super honte de cette réaction en fait

Après ça, j'ai un peu arrêté d'y penser, je ne m’intéressait pas trop à ce genre de choses de toute façon.
Puis, vers le collège ça a un peu changé, autour de moi on parlait pas mal de garçons, je faisait vaguement semblant de m'y intéresser mais dans ma tête j'entendais cette voix qui me disait: "nan, mais t'aime les filles". J'avais beau avoir eu plusieurs fois envie d'embrasser des filles, et avoir entendu une bonne centaine de fois dans ma tête cette petite voix, rien à faire ça ne faisait pas tilt: je ne me considérait pas comme lesbienne.
Bref, il a fallu attendre l'année dernière, je suis partie avec mes parents dans une sorte de VVF (pour ma plus grande joie... Non je déconne), et il y avait des activités encadrés par des animateurs. Et là, le flash sur mon animatrice... J'ai mis un peu de temps, mais j'ai bien fini par m'avouer que j'étais amoureuse, et que, vu qu'elle s'appelait Chloé, j'étais lesbienne (ou bi, c'était flou). Le plus dur je crois ça a été de formuler la phrase: "je suis lesbienne", mais bon, deux semaines plus tard, je m'y étais faite.

Bon, ben quand j'ai envie de parler, ça dure trois heures... Désolée.

Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
C'est étrange que dans mon entourage on ne m’ait jamais posé la question,
Ça c'est fait par étape, en primaire une fille de ma classe m'avait tapé dans l’œil et sans vraiment me poser de question je lui ai fais une déclaration d'amour, on en a bien rigolé et je déménageais à la fin de l'année ce qui n'était pas plus mal.
Au collège j'ai remarqué mon attirance pour les filles alors que les garçons me laissait de marbre, et j'ai commencé à flipper en me voyant comme anormal.
Au lycée je me suis accepté doucement , j'ai rencontré une lesbienne avec laquelle j'ai pas mal discuté, du coup la prise de conscience était un peu moins difficile. La même année donc vers 17-18 ans j'ai eu ma première relation homo avec une hétéro cherchez l'erreur qui se pensait homo pour finalement se dire hétéro pour de bon, j'en ai bavais et je me suis tournais vers les hommes en me disant que ce serait plus simple et quelle connerie! .
La dernière année de lycée j'en étais à "je suis lesbienne mais j'assume pas du tout et pis t'façon j'ai décidé de broyer du noir " et puis finalement grâce à l'entourage que j'avais à l'époque j'ai finis par accepter et à assumer.
Ça c'est fait par étape, en primaire une fille de ma classe m'avait tapé dans l’œil et sans vraiment me poser de question je lui ai fais une déclaration d'amour, on en a bien rigolé et je déménageais à la fin de l'année ce qui n'était pas plus mal.
Au collège j'ai remarqué mon attirance pour les filles alors que les garçons me laissait de marbre, et j'ai commencé à flipper en me voyant comme anormal.
Au lycée je me suis accepté doucement , j'ai rencontré une lesbienne avec laquelle j'ai pas mal discuté, du coup la prise de conscience était un peu moins difficile. La même année donc vers 17-18 ans j'ai eu ma première relation homo avec une hétéro cherchez l'erreur qui se pensait homo pour finalement se dire hétéro pour de bon, j'en ai bavais et je me suis tournais vers les hommes en me disant que ce serait plus simple et quelle connerie! .
La dernière année de lycée j'en étais à "je suis lesbienne mais j'assume pas du tout et pis t'façon j'ai décidé de broyer du noir " et puis finalement grâce à l'entourage que j'avais à l'époque j'ai finis par accepter et à assumer.
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Pendant très longtemps, j'ai été une belle autruche. Les garçons au collège/lycée ne m'intéressaient absolument pas, sans que ça ne déclenche des questions en moi. Avoir une relation hétéro il y a quelques années m'a bien convenue, et la vie a continué tranquillement. Jusqu'au jour où des potes m'ont fait remarquer qu'en fait, y avait jamais d'hommes attirants à mes yeux, ou presque, y compris comme fantasme. De là a suivi une prise de conscience, d'avoir été amoureuse de filles auparavant, et voilà.
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- Inscription : sam. mai 12, 2012 7:37 am
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
pour ma part, je ne sais plus quand exactement
mais aussi longtemps que je me souvienne, mon regard se tourner vers les hommes
par la suite, la vie faisant, on essaie de refouler cette idée
mais elle vous rattrape toujours
et je me suis vraiment accepter il y a peu
je profite ici pour faire partager un texte trouver sur internet (un peu modifier par moi) qui résume bien, je crois, la vie de beaucoup d'entre nous. texte allant du désespoir à l'espoir :
un peu long mais lisez le çà vaut la peine :
"Temps passé…
Des souvenirs d’une enfance heureuse, insouciante comme tout le monde devrait en avoir une.
Adolescence, qui rime avec souffrance, mais je ne prononce pas le mot, inimaginable. Les fondations de la prison sont posées, et les hauts murs se construisent, pierre après pierre, pour se protéger.
Heureusement, la vie est là, avec ses contraintes, son rythme, les études, les amis, la famille, le travail, et les années défilent ainsi comme des grains de sable qu’on ne peut retenir entre ses doigts. Bien sûr, dès qu’on arrête de courir, le monstre vous rattrape et le combat recommence : « est-ce que je le suis ? ». Mais à chaque fois, on repousse l’ennemi, on croit être victorieux : « non, je ne suis pas comme ca, c’est impossible».
Pourtant, aucune victoire n’a été célébrée, au fond, je sais que la guerre ne fait que commencer, et qu’il y aura bien d’autres batailles, certaines (trop peu) rapidement gagnées et d’autres très dures.
Mais je me relève, je laisse les cicatrices se refermer comme elles peuvent et je me retranche un peu plus, les murs s’épaississent, je barricade les fenêtres, même si pour ca, je suis obligé de rejeter tous mes sentiments, sans distinction, sans exception.
Avance rapide…
Ca y est, à force d’entraînement, le cœur totalement anesthésié, du haut de mes remparts, je ne vois plus le moindre signe de la bête.
Bien des années se sont écoulées, et il semblerait que ma vie soit toute tracée, je suis devenu un adulte responsable, qui a bien fait tout pour satisfaire son entourage, à part peut être trouver une compagne.
L’attaque m’a surpris au détour d’une nuit calme, le monstre m’a sauté à la gorge, et j’ai cru qu’il allait m’arracher le cœur. Mais finalement, il a juste brisé les murs qui l’entouraient, et puis il s’est assis à mes cotés, doucement, pour me regarder redevenir celui que j’étais vraiment. Cet ennemi intérieur, en fait cet ami, qui s’est battu contre moi pour mon bonheur, m’a montré la vérité que mes yeux ne voulaient voir, pas par honte mais par peur, peur des autres, peur du rejet, peur de décevoir, peur d’être trop sensible pour y survivre…
Temps récent…
Je l’ai toujours su, je le sais : « je suis homo ».
Aujourd’hui, je l’ai même dit aux autres, quelqu’en soit les conséquences. Cette sortie de prison, par la révélation de ma nature, était indispensable à la suite de mon existence ; cette délivrance m’a permis de voir le soleil du haut des ruines de mon ancienne forteresse.
Les réactions diverses, en accord ou en désaccord avec mes attirances, l’acceptation ou le rejet, tel que je suis ; n’ont plus d’importance car, je suis enfin en harmonie avec moi-même.
Evidement, il m‘a fallu un peu de temps pour me débarrasser des derniers fragments de mon armure, pour comprendre que je valais autant que les autres, peut être même plus, parce que j’ai combattu un ennemi si implacable. Il m’a fallu du temps, pour comprendre que ma vraie force venait de l’intérieur, et comme je ne menais plus une guerre impossible à gagner, j’étais plus fort que jamais, comme si j’avais comblé un vide.
Et maintenant ….
Que d’années difficiles et toutes les cicatrices qui vont avec… Quand je vois les combattants d’aujourd’hui, plus jeune que moi, victorieux et arborant fièrement leur bannière multicolore, je suis fier d’eux, heureux de voir que le monde est plus lumineux aujourd’hui.
J’ai la conviction que ce temps passé (perdu ?) m’a rendu plus fort et m’a appris à la fois à éviter les écueils et à profiter totalement de ce que la vie peut nous offrir.
Je terminerai pas une réponse qu’un prêtre m’a faite :
« Aimez et laissez vous aimer. Comprenez, ceux qui ne vous comprennent pas »."
mais aussi longtemps que je me souvienne, mon regard se tourner vers les hommes
par la suite, la vie faisant, on essaie de refouler cette idée
mais elle vous rattrape toujours
et je me suis vraiment accepter il y a peu
je profite ici pour faire partager un texte trouver sur internet (un peu modifier par moi) qui résume bien, je crois, la vie de beaucoup d'entre nous. texte allant du désespoir à l'espoir :
un peu long mais lisez le çà vaut la peine :
"Temps passé…
Des souvenirs d’une enfance heureuse, insouciante comme tout le monde devrait en avoir une.
Adolescence, qui rime avec souffrance, mais je ne prononce pas le mot, inimaginable. Les fondations de la prison sont posées, et les hauts murs se construisent, pierre après pierre, pour se protéger.
Heureusement, la vie est là, avec ses contraintes, son rythme, les études, les amis, la famille, le travail, et les années défilent ainsi comme des grains de sable qu’on ne peut retenir entre ses doigts. Bien sûr, dès qu’on arrête de courir, le monstre vous rattrape et le combat recommence : « est-ce que je le suis ? ». Mais à chaque fois, on repousse l’ennemi, on croit être victorieux : « non, je ne suis pas comme ca, c’est impossible».
Pourtant, aucune victoire n’a été célébrée, au fond, je sais que la guerre ne fait que commencer, et qu’il y aura bien d’autres batailles, certaines (trop peu) rapidement gagnées et d’autres très dures.
Mais je me relève, je laisse les cicatrices se refermer comme elles peuvent et je me retranche un peu plus, les murs s’épaississent, je barricade les fenêtres, même si pour ca, je suis obligé de rejeter tous mes sentiments, sans distinction, sans exception.
Avance rapide…
Ca y est, à force d’entraînement, le cœur totalement anesthésié, du haut de mes remparts, je ne vois plus le moindre signe de la bête.
Bien des années se sont écoulées, et il semblerait que ma vie soit toute tracée, je suis devenu un adulte responsable, qui a bien fait tout pour satisfaire son entourage, à part peut être trouver une compagne.
L’attaque m’a surpris au détour d’une nuit calme, le monstre m’a sauté à la gorge, et j’ai cru qu’il allait m’arracher le cœur. Mais finalement, il a juste brisé les murs qui l’entouraient, et puis il s’est assis à mes cotés, doucement, pour me regarder redevenir celui que j’étais vraiment. Cet ennemi intérieur, en fait cet ami, qui s’est battu contre moi pour mon bonheur, m’a montré la vérité que mes yeux ne voulaient voir, pas par honte mais par peur, peur des autres, peur du rejet, peur de décevoir, peur d’être trop sensible pour y survivre…
Temps récent…
Je l’ai toujours su, je le sais : « je suis homo ».
Aujourd’hui, je l’ai même dit aux autres, quelqu’en soit les conséquences. Cette sortie de prison, par la révélation de ma nature, était indispensable à la suite de mon existence ; cette délivrance m’a permis de voir le soleil du haut des ruines de mon ancienne forteresse.
Les réactions diverses, en accord ou en désaccord avec mes attirances, l’acceptation ou le rejet, tel que je suis ; n’ont plus d’importance car, je suis enfin en harmonie avec moi-même.
Evidement, il m‘a fallu un peu de temps pour me débarrasser des derniers fragments de mon armure, pour comprendre que je valais autant que les autres, peut être même plus, parce que j’ai combattu un ennemi si implacable. Il m’a fallu du temps, pour comprendre que ma vraie force venait de l’intérieur, et comme je ne menais plus une guerre impossible à gagner, j’étais plus fort que jamais, comme si j’avais comblé un vide.
Et maintenant ….
Que d’années difficiles et toutes les cicatrices qui vont avec… Quand je vois les combattants d’aujourd’hui, plus jeune que moi, victorieux et arborant fièrement leur bannière multicolore, je suis fier d’eux, heureux de voir que le monde est plus lumineux aujourd’hui.
J’ai la conviction que ce temps passé (perdu ?) m’a rendu plus fort et m’a appris à la fois à éviter les écueils et à profiter totalement de ce que la vie peut nous offrir.
Je terminerai pas une réponse qu’un prêtre m’a faite :
« Aimez et laissez vous aimer. Comprenez, ceux qui ne vous comprennent pas »."
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
alors pour moi c'était vraiment difficile de me convaincre que j'aimais les femmes,et maintenant que je l'ai accepter,ma vie est devenu un enfer son fin
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Ça ne m'a pas franchement marquée. Disons qu'il y a à peu près un an, j'ai commencé à lire deux-trois articles sur les LGBT pour je-ne-sais-plus-quelle raison, et puis à un moment je me suis dit : "Tiens, je suis bi, en fait". Aucune difficulté d'admission (je m'aime beaucoup. 8) Je suis géniale.
Je... Bon, j'arrête avant la crise de narcissisme), de toute façon une différence de plus ou de moins, au point où j'en étais, ça ne changeait pas grand-chose ^^ et puis j'aime être différente. Unique. Except... STOP !
Bref, vous avez compris le topo


Bref, vous avez compris le topo

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- Inscription : mar. mai 29, 2012 5:56 pm
Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Je pense que j'ai toujours plus ou moins su que je n'étais pas hétéro, mais tout n'est pas encore clair pour moi. Le fait de dire "Je suis lesbienne ou bi" n'est pas encore une étape facile, la preuve rien que de le voir écrit me fait bizarre. Pourquoi Lesbienne ou Bi ? On peut penser que c'est simple de savoir si on aime exclusivement les filles ou les deux. Eh bien justement, je ne sais pas si j'essaie de me convaincre que tel ou tel garçon est mignon parce-que c'est la "normalité" qui veut ça ou si je les trouve vraiment mignon.
C'est vrai que je trouve des garçons vraiment beaux mais c'est tout, je ne ressens rien de spécial alors qu'avec une fille c'est différent. J'aime plaire aux filles alors que quand un garcon me regarde j'ai qu'une envie, c'est qu'il regarde ailleurs. ( Rassurez vous, je ne déteste pas la gente masculine ^^) Filles/Garçons ? Filles ? Enfin je pense que seul le temps me le dira. Une chose est sûre, le grand C-O qu'on fait dans sa vie, est certainement celui qu'on ce fait à sois-même.
C'est vrai que je trouve des garçons vraiment beaux mais c'est tout, je ne ressens rien de spécial alors qu'avec une fille c'est différent. J'aime plaire aux filles alors que quand un garcon me regarde j'ai qu'une envie, c'est qu'il regarde ailleurs. ( Rassurez vous, je ne déteste pas la gente masculine ^^) Filles/Garçons ? Filles ? Enfin je pense que seul le temps me le dira. Une chose est sûre, le grand C-O qu'on fait dans sa vie, est certainement celui qu'on ce fait à sois-même.

Re: Coming In, ou le Coming Out à soi même
Personnellement, j'avoue ne pas avoir été vraiment choquée. Ça s'est fait tout seul.
Étant petite, je me prenais toujours pour un garçon. J'ai grandis et dès mon entrée au collège, je me suis dis que j'avais toujours voulu être un garçon. Jusqu'au jours ou, en 5ème j'ai embrassé ma meilleure amie puis un an plus tard, étant amoureuse de ma meilleure amie, je me suis rendue compte que j'étais bi. J'ai mis du temps a me mettre dans la tête le mot "bi" étant donné que je regardais aussi les garçons.
Donc voila
!
Étant petite, je me prenais toujours pour un garçon. J'ai grandis et dès mon entrée au collège, je me suis dis que j'avais toujours voulu être un garçon. Jusqu'au jours ou, en 5ème j'ai embrassé ma meilleure amie puis un an plus tard, étant amoureuse de ma meilleure amie, je me suis rendue compte que j'étais bi. J'ai mis du temps a me mettre dans la tête le mot "bi" étant donné que je regardais aussi les garçons.
Donc voila
