Avec quel(s) mot(s) le dites-vous ?

[Levitz]

elle : "j'ai pensé un moment que tu avais rencontré quelqu'un" (notons à cet instant le genre indéterminé de "quelqu'un"... peut-être est-ce un hasard, mais je ne le pense pas)
moi : "euh...oui, ce n'est pas faux"

J'aime bien ce genre de personnes.
Quand j'ai rencontré mon copain, ça se voyait sur ma tronche à des kilomètres pendant des jours. Une collègue m'a demandé ce qui se passait. J'ai répondu "j'ai rencontré quelqu'un". Et elle de répondre "et comment est-elle cette "personne"?", histoire de dire qu'elle avait compris.

[WillTMG]

Pour les amis, ça a été : Eux : " Oh toi tu vas nous dire que tu as quelqu'un..."
Moi : "Quelqu'une en fait..."

Une autre amie: Moi : "J'ai quelqu'un"
Elle : "Mais c'est génial !"
Moi : "C'est une fille..."
Elle : "Mais c'est génial !"

[Cactus moribond]

Pour les amis, ça a été : Eux : " Oh toi tu vas nous dire que tu as quelqu'un..."

Moi : "J'ai quelqu'un"

*mode on s'en fout mais je le dis quand même on* Ca m'a toujours étonné cette expression utilisant le verbe de possession, "avoir". *mode on s'en fout mais je le dis quand même off*

Soit je dis juste "elle" en sujet, et les gens (argh) finissent par comprendre (et ça peut etre très marrant de voir leurs trognes sans oser broncher), soit je dis que je préférerais sans les poils et avec des seins.

[Kliban]

Ultra variable. Mais comme le plus souvent je ne le dis pas la question ne se pose pas.
Par le passé, ce fut par allusions, c'est tout. Aujourd'hui... je ne sais plu, il y a très longtemps que je n'ai pas été amené à en parler avec un tiers. Si j'avais une préférence dans l'ordre décroissant :

- parler de "il" en parler de la personne avec qui je vis/que j'aime
- dire que, sentimentalement (et sexuellement conversationnel si le contexte s'y prête), je suis attiré par les hommes
- dire que je suis homo/gay/pédé (ce que j'aime le moins, ce truc n'étant pas réellement une identité à même de me résumer, mais un trait identitaire qui se manifeste avec plus ou moins de force en focntion des situations. C'est comme "ingénieur", même si c'est plus important).

[Adyton]

Je ne sais plus trop... Comme Zü, les printemps sont trop nombreux...
Le dernier c'était en petit groupe, on m'a demandé si je vivais avec un homme ou une femme et j'ai répondu très simplement : avec un homme.
Sinon, un collègue aussi du côté obscur de la force m'a dit que lorsque je lui ai dit un jour « je suis attendu » au lieu du « ma copine m'attend », plus ordinaire, il avait compris.
Les CO sont parfois très détournés...

[Cérès]

1er CO : Moi : "Maman je suis trans", ma mère : "Alors tu aimes les hommes ?"
2e CO peu après : Moi : "Je suis également lesbienne"

Ma mère : "Impossible ! Un trans, ça a forcément envie de se faire sodomiser au bois de Boulogne !"

[Gil]

1er CO : Moi : "Maman je suis trans", ma mère : "Alors tu aimes les hommes ?"
2e CO peu après : Moi : "Je suis également lesbienne"

Ma mère : "Impossible ! Un trans, ça a forcément envie de se faire sodomiser au bois de Boulogne !"

ouh la...
mmm... et sur quel ton a-t-elle dit ça ... ?

[Cérès]

Avec un ton très méchant, elle était très sérieuse quand elle a dit ça !

[Kaya]

Pour ma famille, j'ai toujours utilisé des périphrases du style "je préfère les brunes", "non ce beau gosse n'est pas mon genre, il lui manque quelque chose" ou plus vaguement "si la loi change je pourrais peut être me marier un jour..."
Je l'ai fait des dizaines de fois, mais du coup je regrette car ma famille fait style qu'elle n'a pas compris, et me parle toujours Garçons (quoique maintenant elle me parle de moins en moins de ces sujets, comme ça elle est sûre). Je pense maintenant à faire un vrai coming out en utilisant "j'aime les filles/femmes" mais j'ai un peu peur du "on le savait", même s'il est inévitable.

Pour mes amis de l'école, en soirée :
"t'as un copain ?
- Non, ça m'intérese pas
- Ah. (silence) T'as tout à fait le droit hein
- Oui, je sais "
Je les connaissais depuis 2 mois à l'époque.

Pour les collègues au travail
1er jour de travail, à peine 10 min que je suis arrivée, ma formatrice, en me faisant un tour des lieux :
"C. me faire rire, à chaque fois que je la touche elle me dit "arrête je suis pas lesbienne" (gentiment). Alors que c'est pas vrai hein.
(silence) Enfin je suis pas homophobe non plus, j'adore les homos qui travaillent déjà ici.
Moi : Ah ben très bien, tu devrais m'apprécier".
Le lendemain, tout le monde savait.

Pour une ancienne copine de lycée, via msn :
Elle : "alors tes amours ?
- Oh ben là je viens juste de rompre.
- Il s'appelait comment ?
- *prénom*
- Ohhhh je veux trop appeler mon fils comme ça
- Tu sais, c'est un prénom mixte".

[Zünisch]

OFF-Topic :

[quote="Kaya"]Je pense maintenant à faire un vrai coming out en utilisant "j'aime les filles/femmes" mais j'ai un peu peur du "on le savait", même s'il est inévitable.[/quote] Pourquoi peur ? Ce n'est pas grave comme réaction. Frustrant à la limite parce que le retour n'est pas à l'aune de l'investissement émotionnel. Mais pour moi, ça s'arrête là. Et puis, au moins, ça aura le mérite d'être clair.