Je suis passe par une periode comme toi, ou je voulais pas accepter mon orientation sexuelle...
Pendant presque un an j'ai refuse d'accepter que je puisse etre attire par des garcons, et notamment celui sur qui je fantasmais qui n'est autre que mon meilleur ami.
Ce qui m'a aide...le temps, et discuter sur un forum(pas celui-ci en ce qui me concerne) et petit à petit j'ai reussi a me mettre dans la tete qu'un homo c'est comme un hetero sauf que ca aime les gens du meme sexe...
Mais aussi d'en parler lorsque un jour je me suis clairement mis à penser d'un homme qu'il etait mignon, en parler à une amie, qui m'a rassure, ecoute, et qui a su trouver les mots pour que je prenne conscience qu'etre gay ce n'etait finalement pas "degoutant" comme je le pensais...
Ce qui m'aurait aide: avoir des amis gays, et toi tu as la chance d'en avoir. Tu dois bien en avoir un à qui tu fais vraiment confiance et avec qui tu pourrais en discuter non?
Concernant le mariage et les enfant moi le probleme ne s'est pas pose puisque ca m'importe peu...
Et pour preciser les choses moi à l'epoque je ne m'imaginais avoir de rapport ni avec les filles ni avec des mecs,...puis petit à petit c'est venu, et pour la relation "amoureuse" parcontre, j'avais eu l'occasion de voir qu'avec les filles j'avais un blocage, et que je me serai senti mieux avec un garcon...
Pas pret du tout
Oui j'en ai, mais seulement depuis mes CO, qui ne datent que d'il y a 3 ans.Supain a écrit : Ce qui m'aurait aide: avoir des amis gays, et toi tu as la chance d'en avoir. Tu dois bien en avoir un à qui tu fais vraiment confiance et avec qui tu pourrais en discuter non?
Pour ce qui est de se confier, oui j'ai un ami gay, pas loin d'ici d'ailleurs, sur ce forum, mais avant d'être outé j'étais un peu seul au monde, avec mes questions, mes peurs, mes fantasmes...
Vers 18-19 ans j'ai refoulé, et je suis sorti avec une fille connue à la fac. 3 semaines de pseudo relation pour se prouver qu'on est définitivement homo ! Car moi non plus je ne me projetais vraiment pas dans la vie gay, je ne m'iganinais pas vieillir avec un homme, etc, tout ce que l'on transfert du modèle hétéro et en l'occurence de nos propres parents..., je ne me voyais pas dans ce schéma là.
J'aurais pu avoir des idées noires, certains en ont encore lorsqu'ils se découvrent aujourd'hui, et très jeunes parfois...Heureusement ce ne fut pas le cas.
Mais comme tu dis, c'est aussi le temps qui fait les choses. A l'époque où je refoulais, la société était moins avancée qu'actuellement, et ce n'est vieux que d'une dizaine d'années. Je pense que cette évolution autour de moi m'a beaucoup aidée à m'accepter d'abord, à envisager une vie de gay entière ensuite.
Salut Cust !
Je suis très touché par ce que tu écris, parce que j’étais exactement dans ta situation il y a encore un an voire moins, et je le suis peut-être encore un peu. Je pense, je suis même convaincu que tu évolueras.
Moi aussi je m’imaginais faire ma vie avec une femme malgré mon attirance opposée. Après tout, je n’étais pas spécialement dégoûtée par l’idée de faire l’amour avec une femme, de l’embrasser… Je m’imaginais que ça ne me ferais rien, mais que ça lui ferait plaisir, et qu’au moins je ne serais pas seul. En fait, j’imaginais plus mon bonheur avec une femme à travers les rires, les chamailleries, les projets, que dans une relation affectueuse, amoureuse ou sexuelle. Je trouvais l’image belle, simple, infiniment simple. Force est de constater que j'étais bien influencé par l’image du couple hétérosexuel que nous inflige la vie moderne : du rose, des enfants, des fleurs, une maison en lotissement et son petit jardinet…
Au contraire, imaginer une relation homosexuelle m’a longtemps dégoûté. Déjà, j’ai été fortement influencé là encore par l’image donnée par le monde : des hommes efféminés à la voix étrange et au regard pervers, des relations sexuelles virant facilement au trash, l’obligation de vivre caché… Et puis, la mère déjà dépressive qui pleure, qui prend conscience que son fils ne vivra jamais heureux, qui aurait aimer qu’il naisse fille pour pouvoir s’épanouir pleinement. Aujourd’hui encore, je redoute certaines choses de l’homosexualité, et notamment la sexualité qui me dégoûte encore et dont je n’ai pas du tout envie (surtout la fellation…).
D’ailleurs, tu as déjà de la chance d’être tombé sur ce forum ! Moi, quand j’ai commencé à poser des questions sur internet, je suis allé sur doctissimo je crois, et l’ambiance n’a rien à voir : au menu, avatars obscènes, discussions dégueulasses, de quoi se conforter dans ses préjugés les plus repoussants. Tu évolueras je pense, c’est évident même, bien que je ne sache pas précisément ce qui te bloque – les raisons diffèrent peut-être totalement des miennes !
Moi aussi je suis membre du club zéro, et j’aurais bientôt 20 ans. Zéro amour, zéro affection, mais je suis encore en vie !
Si tu veux discuter plus en privé demande mon adresse msn.
Je suis très touché par ce que tu écris, parce que j’étais exactement dans ta situation il y a encore un an voire moins, et je le suis peut-être encore un peu. Je pense, je suis même convaincu que tu évolueras.
Moi aussi je m’imaginais faire ma vie avec une femme malgré mon attirance opposée. Après tout, je n’étais pas spécialement dégoûtée par l’idée de faire l’amour avec une femme, de l’embrasser… Je m’imaginais que ça ne me ferais rien, mais que ça lui ferait plaisir, et qu’au moins je ne serais pas seul. En fait, j’imaginais plus mon bonheur avec une femme à travers les rires, les chamailleries, les projets, que dans une relation affectueuse, amoureuse ou sexuelle. Je trouvais l’image belle, simple, infiniment simple. Force est de constater que j'étais bien influencé par l’image du couple hétérosexuel que nous inflige la vie moderne : du rose, des enfants, des fleurs, une maison en lotissement et son petit jardinet…
Au contraire, imaginer une relation homosexuelle m’a longtemps dégoûté. Déjà, j’ai été fortement influencé là encore par l’image donnée par le monde : des hommes efféminés à la voix étrange et au regard pervers, des relations sexuelles virant facilement au trash, l’obligation de vivre caché… Et puis, la mère déjà dépressive qui pleure, qui prend conscience que son fils ne vivra jamais heureux, qui aurait aimer qu’il naisse fille pour pouvoir s’épanouir pleinement. Aujourd’hui encore, je redoute certaines choses de l’homosexualité, et notamment la sexualité qui me dégoûte encore et dont je n’ai pas du tout envie (surtout la fellation…).
D’ailleurs, tu as déjà de la chance d’être tombé sur ce forum ! Moi, quand j’ai commencé à poser des questions sur internet, je suis allé sur doctissimo je crois, et l’ambiance n’a rien à voir : au menu, avatars obscènes, discussions dégueulasses, de quoi se conforter dans ses préjugés les plus repoussants. Tu évolueras je pense, c’est évident même, bien que je ne sache pas précisément ce qui te bloque – les raisons diffèrent peut-être totalement des miennes !
Moi aussi je suis membre du club zéro, et j’aurais bientôt 20 ans. Zéro amour, zéro affection, mais je suis encore en vie !
Si tu veux discuter plus en privé demande mon adresse msn.
Je te comprend Cust. Ton message me touche et à voir le nombre de réactions je ne suis pas le seul.
Pendant des années - même si à la différence de toi je ne faisais pas semblant de sortir avec des filles - j'ai lutté de toutes mes forces pour ne pas "devenir gay"... or ce que je n'avais pas compris c'est que je l'étais déjà ! Et que je n'avais pas besoin de me transformer en quelque chose que je n'aimais pas pour vivre en tant que gay ! Le déclic s'est produit quand j'ai rencontré des gays et que je me suis aperçu qu'ils étaient exactement comme moi !
Mes conseils sont les suivants : suis ce que dis ton coeur ! sois fier (en toi même) de ce que tu veux au fond de toi. Ne cherche pas à devenir comme les autres voudraient que tu sois, ni un bon père de famille, ni ce que tu penses qu'un "bon gay" doit être (outé, casé, etc...).
Rencontre des gays et des lesbiennes, parle leur en vrai. Ne néglige pas l'amour s'il vient frapper à ta porte, même si c'est une fille, même si c'est un garçon.
Les CO tu auras le temps de les faire après !
Faut pas culpabiliser pour ça, tout le monde est passé par là ! Moi j'étais largement moins avancé que toi à 30 ans par exemple...
Pendant des années - même si à la différence de toi je ne faisais pas semblant de sortir avec des filles - j'ai lutté de toutes mes forces pour ne pas "devenir gay"... or ce que je n'avais pas compris c'est que je l'étais déjà ! Et que je n'avais pas besoin de me transformer en quelque chose que je n'aimais pas pour vivre en tant que gay ! Le déclic s'est produit quand j'ai rencontré des gays et que je me suis aperçu qu'ils étaient exactement comme moi !
Mes conseils sont les suivants : suis ce que dis ton coeur ! sois fier (en toi même) de ce que tu veux au fond de toi. Ne cherche pas à devenir comme les autres voudraient que tu sois, ni un bon père de famille, ni ce que tu penses qu'un "bon gay" doit être (outé, casé, etc...).
Rencontre des gays et des lesbiennes, parle leur en vrai. Ne néglige pas l'amour s'il vient frapper à ta porte, même si c'est une fille, même si c'est un garçon.
Les CO tu auras le temps de les faire après !
Faut pas culpabiliser pour ça, tout le monde est passé par là ! Moi j'étais largement moins avancé que toi à 30 ans par exemple...
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syntaxeror
- Messages : 647
- Inscription : mar. mars 20, 2007 11:16 pm
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sandoval
En plus de tout ce qui a été dit, Cust tu ne dois pas avoir honte d'avoir menti à ton entourage et à tes amis durant tout ce temps.Ne pas se mentir à soi-même c'est déjà le mieux que tu puisses faire. Car se mentir à soi-même est probablement le pire.
Maintenant, ne prévois aucune durée déterminée pour passer par l'acceptation de soi. Vis les choses comme tu l'entends. N'aie pas peur de tes désirs,surtout!
Essaie d'oublier un peu les clichés que tu peux avoir (involontairement) sur ce que la société donne du "modèle de couple idéal". Bref, apprends à ressentir vraiment ce que tu peux désirer car il n'y a rien de choquant, ni dégoûtant.
C'est vrai cette période de questionnement n'est pas facile.On se cherche, on s'effraie un peu soi-même et l'on est tiraillé de toute part.
Je peux te dire que je suis aussi passé par la période "Je mens à tout prix pour cacher mes attirances". Puis petit à petit à force de réflexions et de dialogues (grâce au forum) avec un ami homo j'ai compris certaines choses.
Bref prends ton temps, ne penses pas forcément aux Cos à tout prix mais à ton Co a toi-même.
Bonne continuation à toi!

Maintenant, ne prévois aucune durée déterminée pour passer par l'acceptation de soi. Vis les choses comme tu l'entends. N'aie pas peur de tes désirs,surtout!
Essaie d'oublier un peu les clichés que tu peux avoir (involontairement) sur ce que la société donne du "modèle de couple idéal". Bref, apprends à ressentir vraiment ce que tu peux désirer car il n'y a rien de choquant, ni dégoûtant.
C'est vrai cette période de questionnement n'est pas facile.On se cherche, on s'effraie un peu soi-même et l'on est tiraillé de toute part.
Je peux te dire que je suis aussi passé par la période "Je mens à tout prix pour cacher mes attirances". Puis petit à petit à force de réflexions et de dialogues (grâce au forum) avec un ami homo j'ai compris certaines choses.
Bref prends ton temps, ne penses pas forcément aux Cos à tout prix mais à ton Co a toi-même.
Bonne continuation à toi!