Je prends mon cas pour expliquer mon sentiment, tu fais de même et tu n'en fais pas une généralité il me semble ? Et ce n'est pas la question de savoir qui à plus raison que l'autre, la question c'est d'arriver à expliquer ce que l'on pense.Xeric a écrit : Tu prends ton cas pour des généralités...
Je suis pas homo parce que je couche avec des mecs mais parce que je suis attiré par les hommes et que je suis amoureux d'un homme, pas parce que je couche avec (d'autant qu'avec lui, je ne couche pas, je fais l'amour, nuance).
donc non c'est pas narcissique, pour l'instant les esprits sont pas assez ouverts pour que l'on n'ait pas besoin de faire de coming-out, actuellement on le cache par peur et quand on finit par avoir confiance ou qu'on prend notre courage à deux mains, on le dit, rien de narcissique, c'est juste pour se libérer d'un poids et pouvoir cesser enfin de se cacher.
Alors toi t'as de la chance t'as jamais rien eu à cacher, mais t'étais ptet populaire au collège, on te traitait pas de pédé ou de fille sans arrêt, j'en sais rien, moi j'ai tellement vécu de situation où l'homosexualité c'était considéré comme pas bien qu'il fallait que je le cache, tant mieux pour toi si t'as pas besoin de ça, mais dis-toi bien que l'écrasant majorité des homos n'ont pas d'autre choix que de le cacher.
J'adore la subtilité linguistique "je suis attiré par les hommes", je le dis d'une autre manière certes, d'une façon quelque peu expéditive voir trivial, mais analyser l'homosexualité sans reconnaître l'apport ou plutôt le concept de la sexualité à travers cette relation, c'est à mon avis vouloir enjoliver ce qu'est l'homosexualité en niant sa principale détermination.
Ensuite si on veut faire une analyse philosophiques poussées des déterminations, on peut c'est vrai séparé l'amour de la sexualité en revanche je pense (ce n'est que mon avis avant qu'on me ressorte que je prends mon cas pour une généralité !
) que ce qui fonde la relation homosexuelle c'est je le crois l'apport de cette différente sexualité (le bon vieux aristote appelait cela "l'amour d'amitié", concept philosophique apportant une suite de modalité à l'amour comme le sexe, la réciprocité...). Enfin bref, on est pas sur un forum philo non plus...Si j'ai de la chance tu n'en sais rien, tu ne me connais pas. Moi aussi j'ai vécu très mal l'homosexualité et alors ? le fait de le dire ca t'as aidé à mieux allé ? alors tant mieux pour toi je suis sincère. Mais je remarque simplement que par ce fait tu valides ce que je disais plus haut, c'est une manière détourné d'affirmer son propre égo en argumentant sa différence.
C'est très narcissique, je n'ai pas eu besoin d'en parler pour accepter ma sexualité, mais chacun à ses problèmes existentielles et sa manière de vivre je te l'accorde.
L'écrasante majorité des homos ? Je ne sais pas qui c'est "l'écrasante majorité".
Il y a autant de gays qu'il y a d'homosexualité et chacun le vit différement.
!
"), mais aussi à être en phase avec soi-même (ce qui est normal, quand même !).
Merci pour tes lignes