étape "parents": c'est dit, mais c'est loin d'être
Publié : dim. mars 02, 2008 9:17 pm
(édit rajoutez le mot fini au titre pour comprendre la subtilité de la chose)
(j'fais même des rimes...)
Amis du soir bonsoir.
Suite à une manoeuvre malencontreuse c'est la deuxième fois que j'écris ce texte. En clair, ça me soule de me répéter, le style sera sans doute moins bon. Veuillez accepter pour cela mes plus plates excuses.
Commençons par le début, logique oblige. Encore officiellement sans histoire, avec un avenir brillant devant moi, c'est enchanté que je rentre d'une semaine en allemagne (ou je n'ai pas une seule fois regretté le domicile familial, il est vrai). Seulement dans mon esprit... il s'est passé quelquechose... Déclic? Acheminement? Mûrissement? toujours est-il que... j'ai envie de leur dire.
D'un fierté sans pareille, si je dois leur dire, ça sera rapidement. Je ne veux pas me cacher dans des fausses excuses pour reporter ce moment.
Donc, fin stratège que je suis (vous connaissez le dinner de cons?) je simule un abattement certain afin que les parents me posent des questions. Parcourrant tous les sujets, je les oriente vers les question fatidique:
"tu es homosexuel?"
"oui".
Bon, ce oui est un peu bas, peu courageux et tout. J'aurais préféré un "OUI", mais que voulez-vous, c'est pas toujours possible.
Gros blanc interminable de la mort qui tue.
Réaction du père: surpris, il le dit lui-même, mais "ça ne change rien" et j'ai "bien fait de l'avoir dit".
Réaction de la mère: choquée "c'est nul de s'enfermer à 17 ans" (j'ai pas posé réctifier 16), "tu te trompes" "tu fais ça par esprit de contradiction parceque tu sais que j'aime pas les homos".
Le dialogue avec mon père encore possible, rien de spécial depuis, il semble pas avoir de problèmes. Par contre la mère ne m'a pas regardé ni adressé la parole ni répondu.
On verra demain.
Dans la suite de mon courage et de mes actes (bah une fois que c'est fait, c'est fait), j'affiche à la sueur de mon front la brochure "contact" sur l'ordiateur. Mon père lit, de toute façon il apprend rien, ça ne fait que confiirmer ce qu'il pense. La mère refuse de lire "pourquoi? pour essayer de me convaincre?" d'un ton méprisant et menaçant (manque la musique de dark vador)
Voilà.
C'est dit avec beaucoup d'humour. En même temps j'étais mort dire rire pendant les blancs (j'ai réussi à me contenir au vu de la situation), avec mon père tout va bien, pour ma mère on verra.
Ptet que c't'humour est un camouflage, merci de ne pas me juger là-dessus. toujours est-il que j'ai cruellement manqué de classe. Mais au moisn je l'ai dit.
Voilà voilà!
Bonne soirée à ceux qui auront lu jusqu'ici, pis aux autres aussi.
PS: Petite remarque inutile que je savais pas ou placer: les allemands sont globalement plus beaux que les français (je parle des deux sexes).
(j'fais même des rimes...)
Amis du soir bonsoir.
Suite à une manoeuvre malencontreuse c'est la deuxième fois que j'écris ce texte. En clair, ça me soule de me répéter, le style sera sans doute moins bon. Veuillez accepter pour cela mes plus plates excuses.
Commençons par le début, logique oblige. Encore officiellement sans histoire, avec un avenir brillant devant moi, c'est enchanté que je rentre d'une semaine en allemagne (ou je n'ai pas une seule fois regretté le domicile familial, il est vrai). Seulement dans mon esprit... il s'est passé quelquechose... Déclic? Acheminement? Mûrissement? toujours est-il que... j'ai envie de leur dire.
D'un fierté sans pareille, si je dois leur dire, ça sera rapidement. Je ne veux pas me cacher dans des fausses excuses pour reporter ce moment.
Donc, fin stratège que je suis (vous connaissez le dinner de cons?) je simule un abattement certain afin que les parents me posent des questions. Parcourrant tous les sujets, je les oriente vers les question fatidique:
"tu es homosexuel?"
"oui".
Bon, ce oui est un peu bas, peu courageux et tout. J'aurais préféré un "OUI", mais que voulez-vous, c'est pas toujours possible.
Gros blanc interminable de la mort qui tue.
Réaction du père: surpris, il le dit lui-même, mais "ça ne change rien" et j'ai "bien fait de l'avoir dit".
Réaction de la mère: choquée "c'est nul de s'enfermer à 17 ans" (j'ai pas posé réctifier 16), "tu te trompes" "tu fais ça par esprit de contradiction parceque tu sais que j'aime pas les homos".
Le dialogue avec mon père encore possible, rien de spécial depuis, il semble pas avoir de problèmes. Par contre la mère ne m'a pas regardé ni adressé la parole ni répondu.
On verra demain.
Dans la suite de mon courage et de mes actes (bah une fois que c'est fait, c'est fait), j'affiche à la sueur de mon front la brochure "contact" sur l'ordiateur. Mon père lit, de toute façon il apprend rien, ça ne fait que confiirmer ce qu'il pense. La mère refuse de lire "pourquoi? pour essayer de me convaincre?" d'un ton méprisant et menaçant (manque la musique de dark vador)
Voilà.
C'est dit avec beaucoup d'humour. En même temps j'étais mort dire rire pendant les blancs (j'ai réussi à me contenir au vu de la situation), avec mon père tout va bien, pour ma mère on verra.
Ptet que c't'humour est un camouflage, merci de ne pas me juger là-dessus. toujours est-il que j'ai cruellement manqué de classe. Mais au moisn je l'ai dit.
Voilà voilà!
Bonne soirée à ceux qui auront lu jusqu'ici, pis aux autres aussi.
PS: Petite remarque inutile que je savais pas ou placer: les allemands sont globalement plus beaux que les français (je parle des deux sexes).