Internat et homosexualité.
Internat et homosexualité.
On dit souvent que ça doit être un rêve pour un homosexuel de vivre en internat, admirer les garçons, s'en taper quelques-uns dans les toilettes ou les douches... Et bien, je vais mettre fin à vos fantasmes. Les "on dit", ce ne sont que des spéculations de la part de gens qui n'ont pas vécu l'expérience dont ils parlent.
Être homosexuel en internat c'est avant tout avoir une double vie. C'est empiler les mensonges en risquant que la pile ne s'écroule violemment sur le sol. Imaginez qu'une centaine d'hétéros, tous en proie sur les plus belles gonzesses de l'école venaient à savoir qu'un homosexuel dormait parmi eux... Imaginez l'enfer qu'un homosexuel pourrait subir... à longueur de temps...
Je suis homosexuel et je mène une double vie, risquant que la pile ne s'écroule violemment sur le sol à chaque fois que j'empile un mensonge. Un soir, alors que je dormais, un élève se douchait dans les douches qui se situaient à vingt mettre de ma chambre. Inutile d'imaginer quelconque fantasme... Ce soir là, l'élève en question endurait le martyr. Il n'était pas homosexuel, juste différent des autres et cette différence à provoqué la colère d'autres élèves qui se sont acharnés dessus. Ils l'ont tabassé à coups de poings, brûlé à la cigarette et uriné dessus avant qu'il ne s'évanouisse. Il était allongé là, inconscient, dans la pisse d'un autre, les bras marqués par les brûlures de cigarette et les bleus qui couvraient son corps entièrement nu. Personne n'a ni vu, ni entendu les faits... On l'a su dans la presse quelques jours plus tard. Cet élève est toujours en vie, heureusement, et les accusés sont poursuivis en justice pour violence et délit de bizutage. Tout ça pour dire que ce n'est pas bon d'être différent dans un tel milieu.
Voilà trois ans que je dors dans cet internat, j'ai toujours réussi à garder en secret mon homosexualité, parfois avec du mal, les mensonges étaient tellement peu crédibles et les failles tellement grosses... Mais j'y suis parvenu. Depuis la pré-adolescence que j'empile, j'empile et j'empile, aujourd'hui j'atteins ma majorité et je suis arrivé à un moment de ma vie où la pile est tellement haute et tellement menaçante que j'ai envie de la faire s'écrouler, avant que quelqu'un d'autre ne le fasse pour moi. Je ne supporte plus de mentir, je me sens coupable de manipuler les gens que j'aime... Je sais que s'ils venaient à l'apprendre, ils me rejetteraient. Je ne suis pas aveugle, mes amis d'internat sont fermés d'esprit et ça serait impensable pour eux de dormir en compagnie d'homosexuels. Sauf que l'impensable est là, ils n'en ont juste pas conscience. Alors j'ai pensé à tout plaquer et me construire une vie avec des gens plus ouverts d'esprits mais je ne peux pas ; je les aime bien mes amis, j'ai de bons délires avec eux... Et si je quitte tout, je trouverai quoi ? Peut-être rien, peut-être la même chose, peut-être pire... Je n'ai pas le cran pour le faire.
Avoir une double vie à l'internat c'est dormir avec la phrase "Brûlons les PD" au dessus de sa tête, gravée dans les barreaux du lit superposé. C'est rester indifférent à n'importe quel propos homophobe. C'est se construire un personnage pour montrer aux potes qu'on enchaîne les meufs - on fait sensation, on est vu comme l'ami dont on rêve d'avoir, par fierté. C'est prier pour ne pas bander dans les douches et regarder le vide face à un beau mâle nu. C'est faire comme ces hétéros qui aiment jouer avec le feu, ils parodient l'homosexualité, ils se touchent entre mecs pour déconner... C'est bien plus gênant pour un homosexuel, pour qui ces jeux n'ont pas le même sens... Une autre chose importante dans la double-vie d'un homosexuel, c'est apprendre à regarder les femmes et les critiquer devant ses potes. Traiter le gros jambon à droite, vouloir se taper la grosse salope du lycée, dire pour quelle fille on a le béguin... Et savoir gérer les rencards qu'on nous organise, en espérant se prendre un râteau. Par chance, je plais plus aux garçons qu'aux filles. Je me surprend parfois à regarder les jambes ou la poitrine d'une femme, naturellement ; ç'en est devenu instinctif.
Il me reste un an et demi d'internat. Chaque année, je m'étonne d'avoir tenu le secret plus longtemps, mais cette année, c'est la dernière. Je le sais... Je ne peux plus continuer comme ça. Ma mère est au courant de la situation, elle n'a pas conscience de la gravité de la chose. Pour elle, il est logique qu'un homosexuel doit se cacher. J'ai peur, parce que je ne trouve aucune alternative. L'internat est obligatoire si je veux poursuivre mes études car j'habite trop loin du lycée, et prendre un appartement reviendrait trop cher. J'ai peur aussi de ne pas pouvoir assumer les conséquences, subir les moqueries, les rejets, les confrontations... Je n'ai pas envie que les gens me voient comme le gars qui se fait trouer le cul, alors que je ne suis pas ça. J'aime les hommes, mais c'est sentimental avant tout. Sincèrement, je pense que c'est prématuré pour moi de sortir du placard... Mais c'est inévitable. La seule solution serait d'attendre... Attendre d'avoir le permis... Attendre de trouver une solution... Mais le temps presse. Intérieurement j'implose, extérieurement ça va pas tarder... Et le pire, c'est que je sais que je fonce droit dans le mur.
Être homosexuel en internat c'est avant tout avoir une double vie. C'est empiler les mensonges en risquant que la pile ne s'écroule violemment sur le sol. Imaginez qu'une centaine d'hétéros, tous en proie sur les plus belles gonzesses de l'école venaient à savoir qu'un homosexuel dormait parmi eux... Imaginez l'enfer qu'un homosexuel pourrait subir... à longueur de temps...
Je suis homosexuel et je mène une double vie, risquant que la pile ne s'écroule violemment sur le sol à chaque fois que j'empile un mensonge. Un soir, alors que je dormais, un élève se douchait dans les douches qui se situaient à vingt mettre de ma chambre. Inutile d'imaginer quelconque fantasme... Ce soir là, l'élève en question endurait le martyr. Il n'était pas homosexuel, juste différent des autres et cette différence à provoqué la colère d'autres élèves qui se sont acharnés dessus. Ils l'ont tabassé à coups de poings, brûlé à la cigarette et uriné dessus avant qu'il ne s'évanouisse. Il était allongé là, inconscient, dans la pisse d'un autre, les bras marqués par les brûlures de cigarette et les bleus qui couvraient son corps entièrement nu. Personne n'a ni vu, ni entendu les faits... On l'a su dans la presse quelques jours plus tard. Cet élève est toujours en vie, heureusement, et les accusés sont poursuivis en justice pour violence et délit de bizutage. Tout ça pour dire que ce n'est pas bon d'être différent dans un tel milieu.
Voilà trois ans que je dors dans cet internat, j'ai toujours réussi à garder en secret mon homosexualité, parfois avec du mal, les mensonges étaient tellement peu crédibles et les failles tellement grosses... Mais j'y suis parvenu. Depuis la pré-adolescence que j'empile, j'empile et j'empile, aujourd'hui j'atteins ma majorité et je suis arrivé à un moment de ma vie où la pile est tellement haute et tellement menaçante que j'ai envie de la faire s'écrouler, avant que quelqu'un d'autre ne le fasse pour moi. Je ne supporte plus de mentir, je me sens coupable de manipuler les gens que j'aime... Je sais que s'ils venaient à l'apprendre, ils me rejetteraient. Je ne suis pas aveugle, mes amis d'internat sont fermés d'esprit et ça serait impensable pour eux de dormir en compagnie d'homosexuels. Sauf que l'impensable est là, ils n'en ont juste pas conscience. Alors j'ai pensé à tout plaquer et me construire une vie avec des gens plus ouverts d'esprits mais je ne peux pas ; je les aime bien mes amis, j'ai de bons délires avec eux... Et si je quitte tout, je trouverai quoi ? Peut-être rien, peut-être la même chose, peut-être pire... Je n'ai pas le cran pour le faire.
Avoir une double vie à l'internat c'est dormir avec la phrase "Brûlons les PD" au dessus de sa tête, gravée dans les barreaux du lit superposé. C'est rester indifférent à n'importe quel propos homophobe. C'est se construire un personnage pour montrer aux potes qu'on enchaîne les meufs - on fait sensation, on est vu comme l'ami dont on rêve d'avoir, par fierté. C'est prier pour ne pas bander dans les douches et regarder le vide face à un beau mâle nu. C'est faire comme ces hétéros qui aiment jouer avec le feu, ils parodient l'homosexualité, ils se touchent entre mecs pour déconner... C'est bien plus gênant pour un homosexuel, pour qui ces jeux n'ont pas le même sens... Une autre chose importante dans la double-vie d'un homosexuel, c'est apprendre à regarder les femmes et les critiquer devant ses potes. Traiter le gros jambon à droite, vouloir se taper la grosse salope du lycée, dire pour quelle fille on a le béguin... Et savoir gérer les rencards qu'on nous organise, en espérant se prendre un râteau. Par chance, je plais plus aux garçons qu'aux filles. Je me surprend parfois à regarder les jambes ou la poitrine d'une femme, naturellement ; ç'en est devenu instinctif.
Il me reste un an et demi d'internat. Chaque année, je m'étonne d'avoir tenu le secret plus longtemps, mais cette année, c'est la dernière. Je le sais... Je ne peux plus continuer comme ça. Ma mère est au courant de la situation, elle n'a pas conscience de la gravité de la chose. Pour elle, il est logique qu'un homosexuel doit se cacher. J'ai peur, parce que je ne trouve aucune alternative. L'internat est obligatoire si je veux poursuivre mes études car j'habite trop loin du lycée, et prendre un appartement reviendrait trop cher. J'ai peur aussi de ne pas pouvoir assumer les conséquences, subir les moqueries, les rejets, les confrontations... Je n'ai pas envie que les gens me voient comme le gars qui se fait trouer le cul, alors que je ne suis pas ça. J'aime les hommes, mais c'est sentimental avant tout. Sincèrement, je pense que c'est prématuré pour moi de sortir du placard... Mais c'est inévitable. La seule solution serait d'attendre... Attendre d'avoir le permis... Attendre de trouver une solution... Mais le temps presse. Intérieurement j'implose, extérieurement ça va pas tarder... Et le pire, c'est que je sais que je fonce droit dans le mur.
Re: Internat et homosexualité.
Bonjour ^^
Je viens de lire ton post, et quitte à répondre sans tout prendre dans l'ordre, je te conseille vraiment de ne rien dire. Que tu aies la sensation d'imploser de devenir fou, de faire que de la merde à longueur de journée, d'être un extra-terrestre, de vivre avec des enfoirés, c'est tout à fait normal, le problème c'est que tu sais, en toute honnêteté très bien ce qui va se passer si tu parles.
Limite j'ai la sensation de passer dessus, mais faut souligner leur comportement. C'est ahurissant de voir encore ça de nos jours, ces "gamins", ils sont vraiment cruels entre eux pour le coup, puis surtout ils n'ont aucune personnalité ou culture, parce que je pense pas que la confrontation d'idée soit un phénomène naturel chez eux. Et puis il y a l'effet de masse bien sûr, tu serai peut-être surpris par ce que sont certains d'entre eux, mais franchement peut t'importe, on s'en fou des raisons qu'à le bourreau, ça ne justifiera jamais rien. Ce que tu décris est tristement vrai, et rendu de manière encore plus amplifiée à l'internat. Déjà qu'en cours "IRL", disons dans la vie lycéenne (je pense que c'est là le pire, mais même à la fac je vois de ces cas), c'est pas quelque chose de super simple à vivre, avec le côté double vie et vieux suspens h24 comme tu le dis toi-même, apprendre à mimer les goûts de ses potes en matière de filles ou s'inventer une amourette pour maintenir les apparences. En temps normal, je te dirai "osef, dis ce que t'as à dire", sauf que dans ce contexte d'internat, clairement, il faut que tu gardes ça pour toi pendant un an et demi encore, y a pas d'honnêtetés à avoir avec ces salauds.
Par contre je situe mal à truc, ton internat il mène à quoi? Encore au lycée?
Je m'inquiète de ce que tu dis de tes amis "je les aime bien, j'ai de bon délires avec eux".
Tu vois, j'ai la même logique que toi, et récemment, ça m'a valu une belle baffe dans la gueule, à ceci près que les deux personnes concernées savent pour moi. Ceux qui ne l'accepterait pas ne le sauront jamais, ou pas de ma bouche du moins. T'as aucune exigence de vérité, passé cet internat, envoie les balader. Depuis la fin de ma terminale, j'ai du supprimer les 3/4 de mes numéros de tel, msn et cie. Alors certes il en reste quelques uns, mais loin des yeux loin du coeur comme dirait l'autre, je pense que c'est déjà assez difficile comme ça pour ne pas avoir à se rajouter de bâtons dans les roues. Alors oui, dans un an et demi, faudrait envoyer valser tout ça, et au passage, le comportement de ta mère ne vaut pas vraiment mieux, enfin je connais le genre t'en fais pas, juste qu'on s'y habitue pas.
Si tu quitte tout, tu trouveras si. Mais ça va prendre du temps, tu vas en chier pareil, tu vas te dire que rien n'est différent (enfin, je te rassure "irl" on se fait pas tabasser pour si peu et cie, l'internat, y a quand même pas mal de gros cas dedans), parce que les gens sont tous simplement rarement ouverts et qu'ils aiment aussi beaucoup se foutre de la gueule des autres, qu'ils ne savent que parler d'eux, qu'ils sont méprisants, qu'ils n'essaient même pas de te connaître, qu'ils ne te voient, que t'existe un peu dans ta bulle, où t'atteint personne, mais où toi t'en prend plein la gueule.
A part si t'es chanceux, ça va être comme ça un moment, mais faut relativiser, pas se presser. J'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un sur ce forum, qui se reconnaîtra sans doute, une nana géniale, qui m'a vraiment redonné confiance, et rien qu'une personne sur toutes celles qu'on a pu rencontrer et qu'on a balayées, ça vaut le coup, largement.
Tu me diras sûrement que c'est injuste, je te dirai que dans le fond, ça nous permet aussi des contacts bien plus profonds avec ceux qui le valent. J'te rassure, perso à la fac, j'évite tout le monde, je me marre avec certains, ça ne m'empêche pas de penser qu'ils sont des connards finis, parce qu'implicitement ils attendent toujours de toi un certain comportement. Mais tu t'en fou, c'est pas représentatif de toute ta vie, tu vas en rencontrer des gens formidables, faut juste pas désespérer et lâcher prise.
Te voir comme celui qui se fait trouer le cul...en gros oui, c'est ce qui risque d'arriver si tu te dévoiles maintenant, ce qu'il faudrait que tu te demandes, c'est qu'est ce que ça va m'apporter? Du soulagement? Perso mes rares CO ne m'ont jamais fait plus de bien que ça, t'attends pas à quelque chose de fort, vis d'abord pour toi et ceux qui en valent la peine. Les gens pas ouverts tu leur dois rien, on se fait vite bouffer comme tu l'as vu^^
Un an et demi à tenir, ça va être long, et t'as pas beaucoup de liberté pour te changer les idées avec cet internat à la con...le seul problème est qu'il faut savoir peser le pour et le contre. Un an et demi de souffrance morale contre (grosso modo) un an et demi de souffrance morale ET physique. Je t'avoue que le choix reste vraiment nul, mais il faut que tu t'ouvres quelques portes, trouver quelqu'un pour parler, quelqu'un qui te comprenne et qui t'aide à passer ces 2 années, qui seront les dernières passées dans la merde, crois-moi
Je viens de lire ton post, et quitte à répondre sans tout prendre dans l'ordre, je te conseille vraiment de ne rien dire. Que tu aies la sensation d'imploser de devenir fou, de faire que de la merde à longueur de journée, d'être un extra-terrestre, de vivre avec des enfoirés, c'est tout à fait normal, le problème c'est que tu sais, en toute honnêteté très bien ce qui va se passer si tu parles.
Limite j'ai la sensation de passer dessus, mais faut souligner leur comportement. C'est ahurissant de voir encore ça de nos jours, ces "gamins", ils sont vraiment cruels entre eux pour le coup, puis surtout ils n'ont aucune personnalité ou culture, parce que je pense pas que la confrontation d'idée soit un phénomène naturel chez eux. Et puis il y a l'effet de masse bien sûr, tu serai peut-être surpris par ce que sont certains d'entre eux, mais franchement peut t'importe, on s'en fou des raisons qu'à le bourreau, ça ne justifiera jamais rien. Ce que tu décris est tristement vrai, et rendu de manière encore plus amplifiée à l'internat. Déjà qu'en cours "IRL", disons dans la vie lycéenne (je pense que c'est là le pire, mais même à la fac je vois de ces cas), c'est pas quelque chose de super simple à vivre, avec le côté double vie et vieux suspens h24 comme tu le dis toi-même, apprendre à mimer les goûts de ses potes en matière de filles ou s'inventer une amourette pour maintenir les apparences. En temps normal, je te dirai "osef, dis ce que t'as à dire", sauf que dans ce contexte d'internat, clairement, il faut que tu gardes ça pour toi pendant un an et demi encore, y a pas d'honnêtetés à avoir avec ces salauds.
Par contre je situe mal à truc, ton internat il mène à quoi? Encore au lycée?
Je m'inquiète de ce que tu dis de tes amis "je les aime bien, j'ai de bon délires avec eux".
Tu vois, j'ai la même logique que toi, et récemment, ça m'a valu une belle baffe dans la gueule, à ceci près que les deux personnes concernées savent pour moi. Ceux qui ne l'accepterait pas ne le sauront jamais, ou pas de ma bouche du moins. T'as aucune exigence de vérité, passé cet internat, envoie les balader. Depuis la fin de ma terminale, j'ai du supprimer les 3/4 de mes numéros de tel, msn et cie. Alors certes il en reste quelques uns, mais loin des yeux loin du coeur comme dirait l'autre, je pense que c'est déjà assez difficile comme ça pour ne pas avoir à se rajouter de bâtons dans les roues. Alors oui, dans un an et demi, faudrait envoyer valser tout ça, et au passage, le comportement de ta mère ne vaut pas vraiment mieux, enfin je connais le genre t'en fais pas, juste qu'on s'y habitue pas.
Si tu quitte tout, tu trouveras si. Mais ça va prendre du temps, tu vas en chier pareil, tu vas te dire que rien n'est différent (enfin, je te rassure "irl" on se fait pas tabasser pour si peu et cie, l'internat, y a quand même pas mal de gros cas dedans), parce que les gens sont tous simplement rarement ouverts et qu'ils aiment aussi beaucoup se foutre de la gueule des autres, qu'ils ne savent que parler d'eux, qu'ils sont méprisants, qu'ils n'essaient même pas de te connaître, qu'ils ne te voient, que t'existe un peu dans ta bulle, où t'atteint personne, mais où toi t'en prend plein la gueule.
A part si t'es chanceux, ça va être comme ça un moment, mais faut relativiser, pas se presser. J'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un sur ce forum, qui se reconnaîtra sans doute, une nana géniale, qui m'a vraiment redonné confiance, et rien qu'une personne sur toutes celles qu'on a pu rencontrer et qu'on a balayées, ça vaut le coup, largement.
Tu me diras sûrement que c'est injuste, je te dirai que dans le fond, ça nous permet aussi des contacts bien plus profonds avec ceux qui le valent. J'te rassure, perso à la fac, j'évite tout le monde, je me marre avec certains, ça ne m'empêche pas de penser qu'ils sont des connards finis, parce qu'implicitement ils attendent toujours de toi un certain comportement. Mais tu t'en fou, c'est pas représentatif de toute ta vie, tu vas en rencontrer des gens formidables, faut juste pas désespérer et lâcher prise.
Te voir comme celui qui se fait trouer le cul...en gros oui, c'est ce qui risque d'arriver si tu te dévoiles maintenant, ce qu'il faudrait que tu te demandes, c'est qu'est ce que ça va m'apporter? Du soulagement? Perso mes rares CO ne m'ont jamais fait plus de bien que ça, t'attends pas à quelque chose de fort, vis d'abord pour toi et ceux qui en valent la peine. Les gens pas ouverts tu leur dois rien, on se fait vite bouffer comme tu l'as vu^^
Un an et demi à tenir, ça va être long, et t'as pas beaucoup de liberté pour te changer les idées avec cet internat à la con...le seul problème est qu'il faut savoir peser le pour et le contre. Un an et demi de souffrance morale contre (grosso modo) un an et demi de souffrance morale ET physique. Je t'avoue que le choix reste vraiment nul, mais il faut que tu t'ouvres quelques portes, trouver quelqu'un pour parler, quelqu'un qui te comprenne et qui t'aide à passer ces 2 années, qui seront les dernières passées dans la merde, crois-moi
Re: Internat et homosexualité.
J'ai pas le temps de dire plus que : je plussoie Wilhelm.
Préserves toi. Le contexte dans lequel tu vis ne permets pas "l'honnêteé" à tout crin. Il semble que tu es plus à y perdre quà y gagner
. Tu auras tjs le temps de vivre libremenr une fois sorti de là... d'ailleurs le must serait de foutre le camp de ce trou
...
C'est quand même affligeant de voir de pareille chose ( les comportements des internes que tu nous relates) de nos jours quoi, merde
...
Préserves toi. Le contexte dans lequel tu vis ne permets pas "l'honnêteé" à tout crin. Il semble que tu es plus à y perdre quà y gagner


C'est quand même affligeant de voir de pareille chose ( les comportements des internes que tu nous relates) de nos jours quoi, merde

Re: Internat et homosexualité.
Je sais que le meilleur choix à faire est de souffrir mentalement plutôt que de subir la souffrance physique en complément. Ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'on devine mon homosexualité. Il y a des fois, je me dis : "Mais comment j'vais faire ?" On me donne des rencards, on me teste en permanence, j'ai l'impression de m'approcher du danger plutôt que de m'en éloigner. Je vis en calculant tout ce que je dis, tout ce que je fais, je ne suis moi-même nulle-part et je ne me reconnais même plus.
Pour le reste, c'est l'image exacte que je me fais des conséquences si je venais à sortir du placard...
C'est un lycée professionnel donc un CAP + BAC, ce qui équivaut à 4 ans d'internat si "tout va bien".Par contre je situe mal à truc, ton internat il mène à quoi? Encore au lycée?
Attention, mes amis n'ont rien à voir avec les mecs qui ont pissé sur l'autre, ce ne sont que des voisins de chambre qu'on côtoyait... Mes amis, ceux avec qui je dors, ils représentent toute une période de ma vie, j'ai passé des bons moments avec eux malgré que je vis dans le mensonge. Vivre dans le mensonge ce n'est pas vivre l'enfer 24h/24, il y a eu des périodes où j'arrivais bien à gérer ma double-vie... Mais tout à une fin et ce temps est révolu.Je m'inquiète de ce que tu dis de tes amis "je les aime bien, j'ai de bon délires avec eux".
Pour le reste, c'est l'image exacte que je me fais des conséquences si je venais à sortir du placard...
Re: Internat et homosexualité.
salut, Noze.
Je ne sais pas où est ton lycée mais ce que j'en lis est ... INACCEPTABLE !
Je suis moi-même prof dans un LP où il y a un internat, jamais ce genre de chose ne s'y passe. Beaucoup d'élèves ont des problèmes, et les maîtres d'internat sont là aussi pour les écouter et les orienter vers l'infirmière et l'assistante sociale. N'y aurait-il pas un encadrant digne de confiance à qui tu pourrais confier ton problème ??
En tout cas, sois prudent et très grand courage à toi.
Je ne sais pas où est ton lycée mais ce que j'en lis est ... INACCEPTABLE !
Je suis moi-même prof dans un LP où il y a un internat, jamais ce genre de chose ne s'y passe. Beaucoup d'élèves ont des problèmes, et les maîtres d'internat sont là aussi pour les écouter et les orienter vers l'infirmière et l'assistante sociale. N'y aurait-il pas un encadrant digne de confiance à qui tu pourrais confier ton problème ??
En tout cas, sois prudent et très grand courage à toi.

Re: Internat et homosexualité.
Wow Chaud!
Même si mon lycée campagnard était assez conservateur niveau mœurs néanmoins il était beaucoup plus calme.
Es-tu vraiment sur que tes amis ne sont vraiment pas assez intelligent pour comprendre?
En dernière année, j'étais dans une chambre avec un ami coureur de jupon, il faisait des remarques un peu limite homophobe des fois. Mais quand il a su, il m'a dit "je comprends pourquoi tu nous réveilles avec du Britney Spears maintenant". On en a beaucoup parlé et ça s'est bien passé, je crois qu'il était content que je lui ai fait confiance in fine.
Je sais pas si c'est possible dans ton cas, mais avoir un(e) ami(e) pour se confier est toujours d'un grand soutient. Courage
Même si mon lycée campagnard était assez conservateur niveau mœurs néanmoins il était beaucoup plus calme.
Es-tu vraiment sur que tes amis ne sont vraiment pas assez intelligent pour comprendre?
En dernière année, j'étais dans une chambre avec un ami coureur de jupon, il faisait des remarques un peu limite homophobe des fois. Mais quand il a su, il m'a dit "je comprends pourquoi tu nous réveilles avec du Britney Spears maintenant". On en a beaucoup parlé et ça s'est bien passé, je crois qu'il était content que je lui ai fait confiance in fine.
Je sais pas si c'est possible dans ton cas, mais avoir un(e) ami(e) pour se confier est toujours d'un grand soutient. Courage

Re: Internat et homosexualité.
C'est assez aberrant ce genre de comportement. Comme le dit zphyr, normalement il y a des gens pour t'aider, pour parler, si l'envie t'en dis. Alors oui, tu n'es pas obligé d'en parler à tes amis mais en parler au moins à une personne fait toujours du bien.
Quand je lis ce que tu écris, ça me choque car je n'ai jamais eu à faire face à de tels comportements, que ce soit dans mon collège (car oui, j'ai fait mon premier coming-out à l'âge de 14 ans, en 3 ème) ni même dans mon lycée. Et le plus étonnant c'est que je vivais en campagne, là où les gens sont censés avec de vieux stéréotypes (qu'il m'arrive d'avoir, je l'avoue). Pourtant tout mon lycée était au courant de mon homosexualité (je n'étais pas la seule) et je n'ai JAMAIS eu de problèmes avec ça, bien au contraire. Beaucoup de personnes sachant mon homosexualité sont venus discuter avec moi pour savoir comment je le vivais, et pour poser d'autres questions plus intimes les concernant. J'avais même deux amis homosexuels qui s'affichaient publiquement et qui n'ont jamais reçu ni d'insultes, ni de menaces à leurs égards.
Je te conseille vivement de trouver d'autres personnes avec lesquelles tu pourrais discuter sans problème, tout en gardant les amis que tu as déjà, l'un n'empêche pas l'autre. Et surtout je te souhaite beaucoup de courage et tu m'as l'air bien courageux pour supporter tout ça.
Quand je lis ce que tu écris, ça me choque car je n'ai jamais eu à faire face à de tels comportements, que ce soit dans mon collège (car oui, j'ai fait mon premier coming-out à l'âge de 14 ans, en 3 ème) ni même dans mon lycée. Et le plus étonnant c'est que je vivais en campagne, là où les gens sont censés avec de vieux stéréotypes (qu'il m'arrive d'avoir, je l'avoue). Pourtant tout mon lycée était au courant de mon homosexualité (je n'étais pas la seule) et je n'ai JAMAIS eu de problèmes avec ça, bien au contraire. Beaucoup de personnes sachant mon homosexualité sont venus discuter avec moi pour savoir comment je le vivais, et pour poser d'autres questions plus intimes les concernant. J'avais même deux amis homosexuels qui s'affichaient publiquement et qui n'ont jamais reçu ni d'insultes, ni de menaces à leurs égards.
Je te conseille vivement de trouver d'autres personnes avec lesquelles tu pourrais discuter sans problème, tout en gardant les amis que tu as déjà, l'un n'empêche pas l'autre. Et surtout je te souhaite beaucoup de courage et tu m'as l'air bien courageux pour supporter tout ça.

Re: Internat et homosexualité.
Je suis sincèrement désolé pour toi et comme les autres, si la mentalité est telle que tu la décris, je te conseille évidemment de ne rien dire.
J'ai vécu deux ans en internat, mais à un âge plus avancé (j'étais en classe prépa, donc 18-20 ans), et je n'ai absolument pas connu ce que tu décris. J'ai commencé à m'outer très tôt la première année, ça a mis les deux ans à faire le tour des deux classes de prépa bio, mais tout le monde a fini par le savoir, et les gars qui vivaient dans mon couloir bien avant les autres.
Peut-être qu'on m'a cassé du sucre sur le dos, mais bizarrement les mots "pédé" ou "enculé" (en tant qu'"insultes entre amis") étaient de moins en moins employés dans les couloirs au fur et à mesure de l'année. Je n'ai jamais eu la moindre réflexion, j'ai continué à avoir des relations sociales (à défaut d'autre chose
) avec mes camarades masculins et le dernier gars à être mis au courant l'a été grâce à une plaisanterie lancée à une soirée (c'est d'ailleurs là que j'ai appris que tous les autres étaient déjà au courant, ce que je n'avais absolument pas remarqué tant ils agissaient normalement avec moi).
Ça ne t'avance pas trop, mais c'était juste pour dire que l'espoir est permis et que ça ne se passe pas partout aussi mal que chez toi.
N'y a-t-il vraiment personne à qui tu pourrais parler sans risque ? Quelqu'un de plus ouvert d'esprit que les autres ou effectivement un membre du personnel encadrant ? C'est important d'avoir une soupape de sécurité, de pouvoir vider son sac de temps en temps sur une épaule compatissante pour pouvoir repartir au front comme si de rien n'était.
Bon courage !
J'ai vécu deux ans en internat, mais à un âge plus avancé (j'étais en classe prépa, donc 18-20 ans), et je n'ai absolument pas connu ce que tu décris. J'ai commencé à m'outer très tôt la première année, ça a mis les deux ans à faire le tour des deux classes de prépa bio, mais tout le monde a fini par le savoir, et les gars qui vivaient dans mon couloir bien avant les autres.
Peut-être qu'on m'a cassé du sucre sur le dos, mais bizarrement les mots "pédé" ou "enculé" (en tant qu'"insultes entre amis") étaient de moins en moins employés dans les couloirs au fur et à mesure de l'année. Je n'ai jamais eu la moindre réflexion, j'ai continué à avoir des relations sociales (à défaut d'autre chose

Ça ne t'avance pas trop, mais c'était juste pour dire que l'espoir est permis et que ça ne se passe pas partout aussi mal que chez toi.
N'y a-t-il vraiment personne à qui tu pourrais parler sans risque ? Quelqu'un de plus ouvert d'esprit que les autres ou effectivement un membre du personnel encadrant ? C'est important d'avoir une soupape de sécurité, de pouvoir vider son sac de temps en temps sur une épaule compatissante pour pouvoir repartir au front comme si de rien n'était.
Bon courage !

Re: Internat et homosexualité.
Je ne voulais pas être le premier à réagir, n'étant pas sûr de la justesse de mes conseils.
Sans jouer les vieux, a ton âge une année scolaire semble très longue dans une vie et même une éternité si elle te place dans une situation de souffrance. Mais dis toi qu'en tenant bon encore quelque temps tu te gardes la possibilité de construire bientôt une vie comme tu en as envie, en laissant tout cela derrière toi.
Ca ne veux pas dire endurer en silence non plus. Il faut que tu trouves le moyen de lâcher un peu la pression de temps en temps (sur ce forum et/ou une personne ressource dans ton internat,...) pour ne pas imploser devant n'importe qui.
Quand on voit comment l'homophobie semble être de plus en plus connoté négativement dans la société, je te souhaite de trouver un peu de soutien dans ton lycée... Je t'apporte tout mon soutien

Sans jouer les vieux, a ton âge une année scolaire semble très longue dans une vie et même une éternité si elle te place dans une situation de souffrance. Mais dis toi qu'en tenant bon encore quelque temps tu te gardes la possibilité de construire bientôt une vie comme tu en as envie, en laissant tout cela derrière toi.
Ca ne veux pas dire endurer en silence non plus. Il faut que tu trouves le moyen de lâcher un peu la pression de temps en temps (sur ce forum et/ou une personne ressource dans ton internat,...) pour ne pas imploser devant n'importe qui.
Quand on voit comment l'homophobie semble être de plus en plus connoté négativement dans la société, je te souhaite de trouver un peu de soutien dans ton lycée... Je t'apporte tout mon soutien

Re: Internat et homosexualité.
Merci à tous pour vos réponses.
Le fait que je sois dans un milieu professionnel doit aussi jouer sur les mentalités... Mais c'est un milieu artistique avant tout (Lycée professionnel d'arts appliqués). Les lesbiennes sont très bien acceptées au lycée et à l'internat, d'ailleurs le milieu féminin est plutôt libertin ; là où le milieu masculin est plutôt fermé d'esprit. Il y a un énorme fossé entre les deux sexes, ou alors je me fais des idées. J'ai peut-être aussi tendance à m'attendre au pire.
Étonnement, cette semaine n'a pas été très difficile... Nous n'étions que 2 sur 4 habituellement dans la chambre. J'ai découvert en cet ami présent, non pas une sortie de secours mais une aire de repos.
C'est quelqu'un de très ouvert d'esprit, le seul parmi mes amis qui fonctionne de la même manière que moi mentalement. Il est très philosophique et déteste vivre entouré de barrières mentales. Alors j'ai fais mon enquête, j'ai essayé de voir jusqu'où pouvait aller son ouverture d'esprit et quel était son avis face à l'homosexualité. J'ai parlé du groupe sexion d'assaut et de l'annulation des concerts... J'ai eu le droit comme réponse "Ils l'ont bien mérité, l'homophobie c'est dégueulasse, je déteste qu'on mette des gens à l'écart pour leur différence", je ne me suis pas seulement contenté de ça, on a abordé nos doutes sur certaines personnes de l'internat "Ouais mais c'est difficile de s'assumer" - "Si un garçon était amoureux de moi, ça me flatterait". Je me suis senti soulagé face à ces réponses, je n'ai plus l'impression de le trahir, par contre j'en suis toujours au même point concernant les autres.
Malgré ça, je n'irai pas me confier, pas pour l'instant. C'est quelqu'un de manipulateur, il me tend peut-être des perches ou essaye de savoir... Je ne le connais pas depuis suffisamment longtemps pour avoir pleinement confiance en lui. S'il venait à le prendre mal, je serais foutu. Il y a trop de risques en jeu.
Concernant les autres, c'est même pas la peine d'y compter, ils sont trop fermés d'esprit, ils vivent à travers des images stéréotypées.
Je pense que l'aire de repos que j'ai trouvé pourrait être une sortie de secours, j'ai besoin de voir comment les choses évoluent avant de pouvoir me confier. Puis c'est quelqu'un qui a de l'influence, il a un réel pouvoir sur la mentalité des gens, il est capable de bouleverser leur esprit et changer leur façon de penser. Je pense pouvoir me diriger sur cette option par la suite.
Le fait que je sois dans un milieu professionnel doit aussi jouer sur les mentalités... Mais c'est un milieu artistique avant tout (Lycée professionnel d'arts appliqués). Les lesbiennes sont très bien acceptées au lycée et à l'internat, d'ailleurs le milieu féminin est plutôt libertin ; là où le milieu masculin est plutôt fermé d'esprit. Il y a un énorme fossé entre les deux sexes, ou alors je me fais des idées. J'ai peut-être aussi tendance à m'attendre au pire.
Étonnement, cette semaine n'a pas été très difficile... Nous n'étions que 2 sur 4 habituellement dans la chambre. J'ai découvert en cet ami présent, non pas une sortie de secours mais une aire de repos.
C'est quelqu'un de très ouvert d'esprit, le seul parmi mes amis qui fonctionne de la même manière que moi mentalement. Il est très philosophique et déteste vivre entouré de barrières mentales. Alors j'ai fais mon enquête, j'ai essayé de voir jusqu'où pouvait aller son ouverture d'esprit et quel était son avis face à l'homosexualité. J'ai parlé du groupe sexion d'assaut et de l'annulation des concerts... J'ai eu le droit comme réponse "Ils l'ont bien mérité, l'homophobie c'est dégueulasse, je déteste qu'on mette des gens à l'écart pour leur différence", je ne me suis pas seulement contenté de ça, on a abordé nos doutes sur certaines personnes de l'internat "Ouais mais c'est difficile de s'assumer" - "Si un garçon était amoureux de moi, ça me flatterait". Je me suis senti soulagé face à ces réponses, je n'ai plus l'impression de le trahir, par contre j'en suis toujours au même point concernant les autres.
Malgré ça, je n'irai pas me confier, pas pour l'instant. C'est quelqu'un de manipulateur, il me tend peut-être des perches ou essaye de savoir... Je ne le connais pas depuis suffisamment longtemps pour avoir pleinement confiance en lui. S'il venait à le prendre mal, je serais foutu. Il y a trop de risques en jeu.
Concernant les autres, c'est même pas la peine d'y compter, ils sont trop fermés d'esprit, ils vivent à travers des images stéréotypées.
Je pense que l'aire de repos que j'ai trouvé pourrait être une sortie de secours, j'ai besoin de voir comment les choses évoluent avant de pouvoir me confier. Puis c'est quelqu'un qui a de l'influence, il a un réel pouvoir sur la mentalité des gens, il est capable de bouleverser leur esprit et changer leur façon de penser. Je pense pouvoir me diriger sur cette option par la suite.