Tsar a écrit :Il me semble que la première condition, c'est que tu ais envie de le faire, toi. Tu en ressens le besoin ? Ça te semble nécessaire ? Si la réponse est non, il vaut peut-être mieux attendre. Je n'ai toujours pas fait le mien à mes parents, et je ne m'en porte pas plus mal.
Le besoin... Non, enfin pas là tout de suite maintenant. C'est un peu flou mais ce qui est sûr, c'est que ça me pèse quand même de plus en plus, surtout quand on nous demande tous les 4 matins si vous n'avez pas une copine... (Eh oui, la fameuse question!) Je remarque que ça me met de plus en plus mal à l'aise et que j'ai du mal à masquer mes émotions (malheureusement, mon visage est un livre ouvert!) même si je garde mon calme. C'est pour ça que l'idée du CO fait son chemin et qu'elle se fait de plus en plus pressante. Du coup, j'ai l'impression que le moment se rapproche, même si on reste maître de la date.
Chk a écrit :salut man-hattan, je comprends tout à fait ce que tu vis, je suis plus ou moins au même stade, j'ai envie de le faire mais je vois trop les choses en noire, je pense qu'aux conséquences négatives.... mais bon l'envie et là et je pense aussi pour toi et d'après ce que j'ai pu lire sur ce forum, il n'y a pas de recette magique à nos problème.
Chaque CO est différent, faut juste avoir le courage ! (facile à dire hein?

)
Salut Chk!
Oui, le courage! Parce que si j'en suis à élaborer des plans plus ou moins précis, l'appliquer sera aussi une autre paire de manches!
Perso j'essaye depuis 1semaine de trouver le bon moment et endroit pour le dire à ma soeur mais j'en trouve pas... soit elle part ou rentre en vacances ou est avec son copain (ils vont trop bien ensemble ces salauds

) ou elle n'est pas à la maison... du coup je sens que je vais le faire à l'arrache!
C'est déjà pas mal que tu aies pensé à une personne en particulier. En tout cas, bon courage à toi dans ta démarche et j'espère que tout va bien se passer!
Sinon c'est clair qu'un copain permettrait de surmonter ça plus facilement mais bon, comme tu dis, on en trouve où?

Ca doit bien se trouver, mais j'ai perdu l'adresse!
lo-banana a écrit :Hello !
Je suis très d'accord avec Tsar, le truc le plus important c'est que tu en ai envie, que tu te sentes prêt, et aussi que tu sois assez à l'aise avec ton homosexualité pour pouvoir en parler librement et surtout pour que d'éventuels commentaires péjoratifs (que je ne te souhaite pas !) ne te minent pas trop le moral.
Hello lo! (

)
A l'aise est un grand mot mais ce qui est sûr, c'est que je m'accepte tel que je suis, beaucoup mieux qu'avant, où j'avais plutôt tendance à refouler la chose et vouloir coûte que coûte être "normal" aux yeux des autres. Donc niveau acceptation, c'est fait. Par contre, je n'en suis pas encore au stade où je l'exprime publiquement. Presque personne n'est au courant de mon homosexualité, juste des personnes "virtuelles" en fait...
Pour les remarques péjoratives, je les subis indirectement par les remarques que sort parfois mon frère sur les homos...
Après, pour ce qui est des conditions plus "matérielles", si tu penses que tes parents seraient capables de te foutre à la porte (

) il serait effectivement plus prudent d'attendre d'être indépendant au niveau du logement et financièrement.
C'est bien sûr le pire des scénarios, et comme je le disais, je ne pense pas que ça irait juste là (j'ose espérer au fond de moi que mon père m'aime assez pour m'accepter...). Après, les réactions peuvent être imprevisibles, surtout face à une nouvelle aussi importante. Et avec mon pessimisme légendaire, je préfère assurer mes arrières.
Pour ce qui est du copain, j'avais fait la même réflexion que toi, attendre d'avoir quelqu'un avant de parler aux parents. Dans mon cas c'était surtout parce que je trouvais plus simple de dire "Machine et moi, on est ensemble" que de devoir faire une explication plus générale qui m'aurait gênée...
C'est vrai aussi que c'est bien (voir essentiel) d'avoir du soutien de quelqu'un d'autre, qui peut être ton copain, ou un ami qui est au courant et qui serait là pour t'épauler. Je trouve que le mieux c'est encore de prévenir cette personne à l'avance que tu vas faire ton CO pour qu'elle soit prête à te consoler ou faire la danse-de-la-libération avec toi. Personnellement j'ai toujours apprécié d'avoir quelqu'un avec qui faire un débriffing après un CO...
Tiens, c'est vrai que la solution du "on est ensemble" peut être pas mal pour ne pas se noyer dans des explications! J'avais plus vu le côté soutien en effet, étant donné qu'à l'heure actuelle, personne ne pourrait m'offrir son écoute (ou danser avec moi!

) à ce sujet puisque je me suis un peu isolé amicalement à mon grand regret.
Tu n'es pas non plus obligé de faire ton CO à toute la famille en même temps, tu peux commencer par ceux que tu "sens" le mieux... C'est même bien d'avoir un "complice" au sein de la famille, qui pourrait peut être tâter le terrain et prendre la température pour toi, etc.
Oui, j'ai déjà pensé à une personne en particulier, qui, je suis quasiment certain, le prendrait bien. Elle doit même peut-être déjà s'en douter ("Tu n'as pas de copine?... Ou de copain hein!"). Le problème c'est que je ne sais pas si elle saurait garder le secret et je me dis que c'est aussi la mettre dans une position délicate.
Et aussi, je dirais qu'il ne faut surtout pas te mettre de pression, si un jour tu te dis "allez, je me lance", et que finalement t'y arrive pas, c'est pas grave du tout !
Moi, me mettre la pression? Ce n'est pas mon genre hum...

J'y penserais cela dit, merci!
En tout cas, merci pour vos réactions! Pouvoir en parler aussi librmeent me fait déjà le plus grand bien.