Et alors ?

Bonsoir à tous,
Appartenant à la catégorie des silencieux, je ne poste presque jamais et me contente de passer régulièrement jeter un œil aux différents sujets, drôle pour certains moins pour d’autres.
En même temps je suis complètement in, mon expérience à faire partager est donc un peu limitée.
Mais en ce moment une idée un peu étrange et qui n’a jamais été vraiment abordé ici me revient régulièrement. Donc je me lance.

Tout le monde ou presque (et même moi, il n’y a pas si longtemps), considère le CO familial comme une étape super importante dont on espère qu’il se passera bien. Mais depuis quelques temps lorsque la situation est tendue avec mes parents, j’éprouve une forme de curiosité détachée, quant aux conséquences d’un CO dans ces conditions comme si ça ne me concernai pas, alors que je sais pertinemment que ça aura l’effet d’un raz de marée et le pire c’est que ça me ferai presque plaisir. Rien que de relire cette phrase, je me fais un peu peur, surtout que ça ne me ressemble pas.

Pour resituer un peu le contexte sans trop m’étendre, je ne suis pas spécialement en conflit avec mes parents, c’est simplement que rétrospectivement j’ai l’impression de mettre fait arnaquer dans l’histoire, car ils m’ont toujours fait énormément confiance en me chargeant de responsabilités qui me donnait l’impression d’être considéré comme un adulte.
Aujourd’hui mes amis me rattrapent en maturité, ça me donne l’impression d’avoir sauter des étapes et d’être passer à coté de quelque chose.

Bref pour genéraliser ma question je me demandais si c’était déjà arrivé à certains de faire des CO sous l’effet de la colère et avec quelles conséquences.

Bref pour genéraliser ma question je me demandais si c’était déjà arrivé à certains de faire des CO sous l’effet de la colère et avec quelles conséquences.

Ça ne m'est jamais arrivé, mais Dieu (façon de parler) sait que j'en meurs d'envie parfois. Pour ma famille je pense pas que ca arrivera comme ça, même si je n'ai pas envie d'en faire une grande déclaration solennelle non plus... Mais pour les crétins, ça me démange de les remettre à leur place... rrrrrrr

en famille certainement pas, mais avec l'entourage, quand ils vous font chier à vous demander:
"quand est ce que tu nous présentes ta copine, en a envie de leur balancer pour qu'ils vous lachent "et puis vous m'emmerdez avec les femmes, j'aime pas les femmes , je préfère les mecs "

salut,

pour ma part, j'ai fait mon CO à 5 personnes à 39 ans (vaut mieux tard que jamais)

avant c'est vrai que parfois la colère me monté qd on me disait : et ta copine, qd elle arrive ; ou alors c'est pour qd les petits enfants, ....

mais à chaque fois cette colère retombait mais ne partait pas

ensuite elle s'accumule jusqu'au jour où çà éclate comme moi d'où mon CO brutal

par contre je crois que la colère n'est pas la seule fautive car à côté l'envie de ne plus mentir existe bien

pour l'instant ce CO brutal se passe bien, mais l'envie d'aller plus loin est encore la

donc en résumé, cela dépend de ton cas personnel et de ta situation

une chose est sure, c'est que tenir son homosexualité en soit et ne pas l'exprimer vous ronge de l'intérieur; par contre le dire et risquer des problème n'est pas mieux

personnelement je n'ai pas de réponse sur faut-il faire son CO impérativement ou pas ????

tout dépend

çà ne t'aidera peut être pas beaucoup mais au moins tu vois que tu n'est pas seul dans ce cas

Pour C.O. mais sinon je comprends ton sentiment d'avoir l'impression d'être passé à côté de ta jeunesse et de ne pas avoir profité ? Non ? Me trompe-je ?

Je vois que ce vieux post a été remonté. A cette période je partais un peu en vrille, ma situation personnelle s’était dégradée (ambiance d’étude pourri, de grosse désillusion au niveau famille). J’étais un peu comme une cocotte-minute, j’avais besoin de lâcher du lest sur un tableau. Ne pouvant pas changer grand-chose au sujet de certains problèmes, je sentais venir le moment où je risquais de « déborder » et de m’outer. J’en étais venu à penser :
« Après tout qu’est-ce que je risque ? Ils dépendent tellement de moi au quotidien, qu’ils ne peuvent pas me jeter »

mais sinon je comprends ton sentiment d'avoir l'impression d'être passé à côté de ta jeunesse et de ne pas avoir profité ? Non ? Me trompe-je ?

Le fait d’être passé à côté de ma jeunesse, c’est un tout, à la fois d’être resté planqué pour ne pas faire de vague mais aussi d’avoir consacré beaucoup de temps à des personnes pour lesquels ce n’est jamais suffisant.

Maintenant ça va mieux, j’ai rencontré quelqu’un et même si cela ne pouvait pas durer (on en était tous les deux conscients), cela m’a permis de m’échapper un peu de ma routine et de traverser cette mauvaise passe.

Ok. C'est bien pour toi que la situation se soit améliorée... En effet je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un déterrage de topic.

Il n'est jamais trop tard pour mordre la vie à pleine dent !