Et alors ?

Bonjour à vous,
Je souhaite bénéficier de vos conseils et opinions en vue d'un éventuel CO, et pas des moindres, je parle DU CO.
Bien sur j'ai pleinement conscience du fait que vous n'aurez pas tous les éléments en mains pour vous exprimer étant donné que vous ne pouvez vous fier qu'à mes propos.

Au cas ou voici un lien vers le sujet où je raconte mon parcours :
http://www.et-alors.net/forum/viewtopic.php?f=4&t=23582

Comme je l'ai justement indiqué dans le sujet ci-dessus je consulte de façon plus ou moins régulière une psychologue (dont le but premier est de me permettre de "m'autoriser" à vivre, car oui le problème c'est que je m'interdit tout) et je m'effondre en larme à chaque CO (qu'il soit fait en face à face ou à travers un écran d'ordinateur) ce qui complique franchement les échanges tout en dramatisant la situation.

Pour en venir au fait je songe faire mon CO ... En présence de ma psy !

Je lui en ai parlé et elle est d'accord, mais est-ce approprié?
Certe lorsque je "chialerais" jusqu'à la déshydratation elle sera là pour "prendre le relais" niveau argumentaire et surtout pour rassurer mes parents mais le cadre n'est-il pas un peut trop austère? Est-ce que celui-ci n'aurait justement pas tendance à dramatiser la situation?

Afin de vous permettre de mieux imaginer la situation tout d'abord ma psy (qui travaille dans le publique) est très souriante, rassurante, et ... "douce". Ça peut paraître normal pour une psy mais l'ancienne était loin d'avoir ces qualités !

En ce qui concerne mes parents, ma mère est dépressive chronique, elle s'inquiète pour tout et n'importe quoi, elle a par conséquent constamment besoin d'être rassurée.
Étant le p´tit dernier elle m'a beaucoup "couvé" et je craint qu'elle ne culpabilise (bavi une mère qui couve trop son enfant l'encourage à prendre une voie différente c'est bien connu !). En ce qui concerne mon père c'est plus complexe, il est peut expressif et c'est dur de savoir se qu'il pense, je précise qu'il s'est très peut investi dans mon éducation (et paf encore un cliché).

Mes parents sont tous deux favorable à l'ouverture du mariage pour tous les couples même si c'est un sujet dont on ne parle presque jamais.

Afin de vous permettre de mieux appréhender le contexte familial j´ai deux frère aîné qui doivent avoir entre 35-29 ans, je les voie très peut, cela ne me chagrine pas plus que ça, quand j'était petit l'aîné était à l'Internat ensuite il s'est engagé dans la marine donc j'ai toujours été habitué à son absence, je le considère comme un amis de la famille plus qu'autre chose, mon autre frère lui il vient une fois par semaine à la maison, mais je préfère rester dans ma chambre, on a très peut de points communs, lui est plutôt du genre "kaïra" et quand il vient me voir c'est toujours pour me demander quelque chose.

J'ai également une sœur de 27 ans que je voit environ deux fois par semaine, on est très proche et je suis outé auprès d'elle, je ne sais pas si je devrait lui demander un coup de pouce pour mon CO, j'me dit que c'est pas forcément son rôle d'autant plus que ça pourrait la mettre mal à l'aise (elle aborde peut le sujet même si elle est devenue totalement favorable à l'adoption pour tous mais certains clichés persistent).

Édit : je ne pense pas faire un jour un CO à mes frères, pour le peut que l'on se voit je ne voit pas spécialement se que cela m'apporterait d'autant plus que la réaction du second risque d'être négative (il fait se que j'appel un "culte de la virilité")

Quoiqu'il en soit je vous remercie de votre attention.

les conseils sont difficiles à donner tant un co est personnel et dépends de beaucoup de chose

je dirai tout d'abord ne soit pas géner de pleurer quand tu fais un co je suis passer par là, pourtant j'avais 39 ans, sois disant l'âge mur, est pourtant j'ai chialer jusqu'à me déshydrater comme tu dis

faire ton CO avec ta psy ? je ne sais pas de trop, je crois que si elle d'accord c'est qu'elle crois que ce serait bon pour toi

par contre, je suis persuadé que tu devrais demander de l'aide à ta soeur, c'est important d'être soutenu par qqn dans ces moments là (moi c'était mon filleul)

voilà pas tellement de conseil mais courage pour la suite

Je suis également enclin à penser que ta soeur pourrait être une précieuse alliée, peut-être pourrais-tu tâter le terrain et voir si elle serait d'accord pour te soutenir ? Parce que faire ton CO en présence de ta psy ne me semble pas forcément être la meilleure solution. C'est quand même assez intime comme acte, imposer à tes parents la présence d'un médecin pourrait avoir des effet pervers : inhiber leur réaction, les faire s'imaginer que tu es en danger, leur donner le sentiments d'être observés, surveillés par une étrangère qui n'a pas de légitimité à s'immiscer dans leur vie de famille... Pour toi, ta psy est un soutien solide, mais eux ne la connaissent même pas...

Si tu crains de t'effondrer, pourquoi ne pas leur écrire une lettre, avec l'aide (ou pas, comme tu le sens) de ta psy ? Et tu pourrais leur proposer de la rencontrer, avec ou sans toi : ainsi tu leur laisserais le choix, ça réduirait les chances d'incompréhension.

Je partage l'avis de Tsar. Ta psy est peut-être un soutien pour toi, mais c'est une étrangère pour ta famille et elle risque d'être perçue comme une intruse (ou pire, comme quelqu'un qui te force à parler). Contrairement à ta sœur. Tes parents pourraient aussi le prendre comme un manque de confiance vis-à-vis d'eux, en mode "Il pense qu'on réagira mal et il a besoin d'un arbitre extérieur pour calmer le jeu".
La lettre est effectivement une solution, avec deux options : la leur remettre en mains propres et rester à côté d'eux pendant la lecture, ou faire en sorte qu'ils la lisent quand tu n'es pas là, ce qui permet de leur laisser un peu de temps pour absorber la nouvelle.
A ta place, je laisserais la psy en dehors de ça, quitte à la voir juste après le CO, pour "débriefer", et je tâterais plutôt le terrain avec la sœur.

oui c'est vrai, je n'y avais pas pensé mais l'idée de la lettre est une bonne idée

Nomade a écrit :Ta psy est peut-être un soutien pour toi, mais c'est une étrangère pour ta famille et elle risque d'être perçue comme une intruse (ou pire, comme quelqu'un qui te force à parler)

J'admet que je n'avais pas vu les choses de cette façon, par conséquent je pense que j'vais abandonner la piste de la psy.

Pour ce qui est d'une lettre hé bien j'était déjà parti dans cette optique mais finalement j'ai abandonné, je prévoyait de leur laisser et de sortir mais connaissant ma mère elle aura vite besoin d'être rassurée sans quoi elle imaginera le pire et je ne pense pas pouvoir la leur remettre en main propre, en fait si j'optait pour la lettre je pense que c'était surtout pour "fuir" la situation.

En ce qui concerne ma sœur je reconnais que c'est la meilleure option mais dans un sens je m'en veut un peut de devoir lui imposer une telle situation, c'est vrais on parle très peut du sujet et peut être qu'elle n'est pas encore tout à fait à l'aise avec ça.

De toute façon rien ne presse dans l'immedia (même si j'préfèrerais le faire avant la fin de l'année)

ipoa a écrit :
En ce qui concerne ma sœur je reconnais que c'est la meilleure option mais dans un sens je m'en veut un peut de devoir lui imposer une telle situation, c'est vrais on parle très peut du sujet et peut être qu'elle n'est pas encore tout à fait à l'aise avec ça.

De toute façon rien ne presse dans l'immedia (même si j'préfèrerais le faire avant la fin de l'année)

Je ne pense pas que se fixer une dead line soit une bonne idée, fait le quand tu seras prés, même si c'est l'année prochaine .

Tu peux peut être en discuter de nouveau avec ta sœur, lui dire que tu envisages de le dire à tes parents. Cela brisera aussi le silence entre vous qui semble te gêner.