Bon voilà mon premier post sur ce forum (super)...Alors donc moi c'est Julien, j'ai 20ans et j'ai toujours préféré les garçons depuis ma plus tendre enfance.
Il faut savoir que j'ai été adopté à l'âge d'un an par des parents français, et je suis donc d'origine sud-américaine (je vous raconte pas ça pour rien parce que forcément ça a rapport avec mon homosexualité) et donc sinon je suis de nationalité française.
Tout s'est bien passé durant enfance si ce n'est que j'avais l'impression d'être différent,due à ma couleur de peau (assez mate) et donc j'ai été sûrement comme beaucoup d'enfants venant de pays étranger assez "dérangé" par le racisme des cours maternelles et primaires...
Ensuite (et vous vous en doutez) en plus de me sentir différent des autres enfants, j'ai commencé à éprouver du désir pour les garçons. Primaire,collège et lycée...C'est justement au lycée en seconde que j'ai pris conscience que j'étais gay : j'avais une meilleure amie fille, je ressentais de la gêne envers les garçons et une attirance que je ne comprenais pas. A 16ans je me suis dis : je le crois pas je suis homo...
Là j'ai commencé à passer la période la plus "terrible" de ma vie, qui ne doit pas être si différente de vous tous..Je me suis renfermé sur mo-même, réservé par nature je suis devenu limite asocial, j'ai pensé au suicide bref un véritable tourbillon s'est emparé de moi à l'époque dans mon coeur.
Je suis tombé amoureux de "dizaines" (même plus) de garçons renforçant toujours plus l'idée de ma différence. Je ne connaissais aucun gay, personne à qui parler. Mes parents, pas franchement catholiques mais quand même un peu "verrouillés" sur certains trucs étaient/sont (?) hostiles aux gays à un niveau peu élévé.Genre les blagues et tout...
Beaucoup trop timide pour m'ouvrir aux autres j'ai vécu dans le silence jusqu'à il y a trois ans...quand je suis rentré en prépa littéraire. Et bien même que les gens qui soient en prépa soit "à priori" plus ouverts que les autres je n'ai jamais osé rien révéler. Entre temps j'ai fais la rencontre d'un garçon,gay lui aussi...après avoir cafouillé avec lui nous sommes restés ami. J'ai vécu,toujours en secret,une relation avec un garçon mais pas vraiment géniale...Rencontré sur le net, je me suis forcé à l'aimer alors qu'il ne me plaisait pas...bref...
Et puis l'année dernière le trou noir. Je crois bien que j'étais au bord du précipice ou peut-être étais-je en dépression. Renfermé, triste,je me sentais incapable de vivre pour qui que ce soit et incapable de vivre pour moi-même...Je me sentais si différent des autres...J'étais au fond du trou à force de me taire, à force de taire mon secret...Je n'en pouvais plus...Puis j'ai rencontré sur le net un garçon très sympa, homo, qui m'a aidé à m'en sortir un peu...
Je me souviens, on a parlé des heures au téléphone de nos vies respectives...J'avais le sentiment de ne pas vivre...d'être en suspension dans le temps...aucun plaisir,aucune joie...le tout alternant entre illusion et déception...et là je trouvais quelqu'un à qui en parler...Je me rappelle m'être effondré en larmes en lui parlant;..c'était trop dur...C'est comme si tous mes secrets,mes désirs enfouis de l'enfance et de l'adolescence ressortaient d'un coup...On m'écoutait enfin! Grâce à lui j'ai remonté la pente...
Malheureusement ou heureusement j'ai fais mon CO à mes parents d'une manière un peu trop brutale.Sur un coup de tête,un soir en rentrant de cours.Je ne sais toujours pas comment mes parents ont tout avalé...Ma mère a pleuré et mon père s'est muré dans le silence...mais ma mère a dit que ça changeait rien pour eux...mais il lui fallait du temps...je la comprends...
Maintenant,après avoir faire un co à mes amis proches,qui l'ont tous bien pris je ne vais encore si bien que ça...Depuis cette annonce,qui remonte à un an,rien n'a été dit entre mes parents et moi.Rien,aucune allusion...et je n'ose pas en reparler. Ma mère est limite dépressive et mon père ben j'ai beaucoup de mal à lui parler...
Je sens que je rechute.J'ai l'impression que je n'ai aucune chance avec mes désirs pour les garçons...Je n'ai aucune confiance en moi,je suis d'une timidité maladive et il m'est impossible d'aborder un garçon qui me plairait...En ce moment j'alterne entre moments d'euphorie et véritable desespoir...J'ai l'impression que mon CO n'a servi à rien...Je me dévalorise sans cesse...pourtant je me rappelle avoir été dragué par une fille au cours d'un voyage de fin d'année en prépa...mais ça n'est vraiment pas ce que j'attendais...
Alors aujourd'hui je suis devant le même conflit intérieur de ma vie...Vivre pour moi ou vivre pour les autres...Par moment c'est comme si je voulais me détruire "à l'intérieur" refusant tout désir,refusant tout plaisir de la vie,et vivant cloitré chez moi avec mes parents...j'habite toujours chez mes parents...Alors bon là je ne sais pas vraiment quoi faire...
J'ai fais un peu long désolé mais mon but n'était pas de vous ennuyer en racontant une histoire que tout le monde a du entendre des milliers de fois sur ce forum,mais j'avais besoin d'en parler...Voilà bon je ne voulais pas faire un post trop triste pour commencer mais je crois que c'est raté...tant pis
L'après CO à ses parents : le danger du silence
-
Miss piercings
- Messages : 22
- Inscription : ven. mars 10, 2006 12:30 pm
Tu as déjà fais preuve de courage en le disant à tes parents et à tes amis, peut etre que si tu en parles avec tes parents sa ira mieu et puis j'en suis sûre que tes amis serons toujours là pour toi. Vis pour toi et non pour les autres, ta timidité peut etre un atout, il suffi que tu laisse parler ton coeur et que tu t'ouvre aux autres car tu es quelqu'un de bien. Déjà d'étre sur le forum c'est un pas de plus en avant. Est confiance en toi et vis ta vie comme tu l'entends toi et ne laisse personne guider tes pas.
Bienvunue ici
Bienvunue ici
-
sandoval
hé hé moi aussi je suis un peu comme toi, mes parents me disent toujours que c'est bien, que je ne leur pose aucun problème... du coup impossible de leur avouer la verité. Mais pour toi, le plus gros est fait! Alors continue en ce sens , ne perd surtout pas espoir! Essaie d'en reparler tranquillement avec eux, explique leur que finalement, le mieux pour eux, ce n'est pas de te voir heureux?
Courage, comme le dis Miss Piercing, etre sur ce forum c'est déjà un grand pas, tu verra, ça va t'aider...
Courage, comme le dis Miss Piercing, etre sur ce forum c'est déjà un grand pas, tu verra, ça va t'aider...
-
Benoït XVII
- Messages : 232
- Inscription : lun. juil. 04, 2005 2:12 pm
salut 
Je pense que tu n'es pas le seul à connaître ce genre de situation avec tes parents... En fait, j'en suis même sur car de mon côté le CO parental n'a rien donné de plus que toi. En fait, il s'est passé le même genre de chose, et depuis c'est le silence total.
Et comme te l'as conseillé Miss Piercing, je pense qu'il vaut mieux vivre pour toi avant tout. Il ne s'agit pas de devenir associal et égoïste bien sûr mais juste de ne pas trop attendre des autres car c'est le meilleur moyen pour tomber de haut et chuter douloureusement.
Ce qui est bien c'est que tu te sois inscrit ici, tu pourras parler librement à du monde qui te comprend, en général, ça aide beaucoup.
donc bienvenue et bon courage pour la suite ^^
Je pense que tu n'es pas le seul à connaître ce genre de situation avec tes parents... En fait, j'en suis même sur car de mon côté le CO parental n'a rien donné de plus que toi. En fait, il s'est passé le même genre de chose, et depuis c'est le silence total.
Et comme te l'as conseillé Miss Piercing, je pense qu'il vaut mieux vivre pour toi avant tout. Il ne s'agit pas de devenir associal et égoïste bien sûr mais juste de ne pas trop attendre des autres car c'est le meilleur moyen pour tomber de haut et chuter douloureusement.
Ce qui est bien c'est que tu te sois inscrit ici, tu pourras parler librement à du monde qui te comprend, en général, ça aide beaucoup.
donc bienvenue et bon courage pour la suite ^^
Bonjour
Première chose, au lieu de rester chez toi, bouge-toi cela te fera changer d'ai, j'irai dans le même sens des autres en te conseillant de vivre pour toi et non pour les autres. Chaque fois que tu te sens mal, tu as des amis qui t'aideront à retrouver la confiance que tu as perdu.
Le point positif c'est que tu as reussi à leur parler, ce n'était peut-être pas de la bonne manière mais ce qui est fait est fait. Maintenant, je pense qu'il faudra du temps à tes parents avant d'en parler, même si un an cela fait long. Pour le moment, tu vis avec eux, le contexte n'est sans doute pas favorable mais d'ici quelques mois ou quelques années, ils réaliseront que tu es toujours la même personne depuis 19 ans.
Première chose, au lieu de rester chez toi, bouge-toi cela te fera changer d'ai, j'irai dans le même sens des autres en te conseillant de vivre pour toi et non pour les autres. Chaque fois que tu te sens mal, tu as des amis qui t'aideront à retrouver la confiance que tu as perdu.
Le point positif c'est que tu as reussi à leur parler, ce n'était peut-être pas de la bonne manière mais ce qui est fait est fait. Maintenant, je pense qu'il faudra du temps à tes parents avant d'en parler, même si un an cela fait long. Pour le moment, tu vis avec eux, le contexte n'est sans doute pas favorable mais d'ici quelques mois ou quelques années, ils réaliseront que tu es toujours la même personne depuis 19 ans.
-
sandoval
Vous avez tous raison c'est sûr... il faut que je me bouge les f....en fait tout ça je le sais déjà mais y'a des moments je suis tout bonnement incapable de faire quoi que ce soit...simplement parce que je pense à mes parents.
C'est sûr là je suis en deuxième année de lettres à la fac et je vais chez mes parents encore un bon moment...ou pas!
En tout cas merci à vous de m'avoir répondu!je vais réfléchir...
il faut que je me bouge les f....en fait tout ça je le sais déjà mais y'a des moments je suis tout bonnement incapable de faire quoi que ce soit...simplement parce que je pense à mes parents.C'est sûr là je suis en deuxième année de lettres à la fac et je vais chez mes parents encore un bon moment...ou pas!
En tout cas merci à vous de m'avoir répondu!je vais réfléchir...
l'après CO à ses parents
Merci Sandoval pour ce témoignage sincère et touchant.
Ce que tu dis m'interpelle particulièrement, plus encore peut-être cet isolement que tu décris, pendant toute la période collège/lycée et au-delà ; j'ai bcp réfléchi à tt ça qd j'ai compris que mes propres enfants étaient aussi passés par là.. l'aîné surtout, très réservé. Tu sais, nous les parents nous voyons nos "mômes" pas très bien, mais c'est difficile de percer le mystère, le "pourquoi"... alors on met bcp de choses sur le compte de la fameuse "crise d'adolescence" quand on voit son enfant sombre, triste même, et qui refuse tt dialogue... Et puis, peut-être que l'on ne veut pas voir...
Je crois que tu as très bien fait de parler à tes parents ; aujourd'hui ce silence te pèse, c'est normal ; t'es tu demandé s'il leur pesait à eux ?
je ne serais pas surprise que la réponse soit oui... ; alors, qui fait le premier pas, quand, comment, qui "en" reparle ??
Le temps a passé, il a sans doute fait son travail ; tes parents ont très certainement bcp parlé de toi entre eux, peut-être même à des amis intimes, à leur médecin traitant.. (et oui, parfois, ce brave toubib, il faut bien lui expliquer pourquoi on vient le voir, pourquoi "ça coince"...).
Ce temps qui a passé leur a sans doute permis d'élaguer parmi les mille et unes questions qui les ont assaillis lors de ta "révélation".
Que penses-tu de l'idée de reparler de tt ça maintenant, peut-être d'abord avec ta maman ; elle a besoin de savoir que tu vas bien, que tu as voulu leur dire parce que tu les aimes, parce que tu les respectes, et que cette franchise et cette confiance, ce sont eux qui, par leur éducation, t'ont élevés avec ces valeurs-là, en plus de leur immense amour, celui que tu leur rend si bien.
Tes parents ont besoin d'entendre qu'ils n'y sont pour rien, que tu es tjrs leur fils, ce "petit" qu'ils ont élevé du mieux possible et qui aujourd'hui, fort de tt cela, et d'un parcours scolaire brillant, va vivre sa vie d'adulte. Cette orientation amoureuse qui est la tienne ne change rien à la relation qui te lie éternellement à eux et réciproquement.
Courage, et encore bravo,
bises,
Mady
Ce que tu dis m'interpelle particulièrement, plus encore peut-être cet isolement que tu décris, pendant toute la période collège/lycée et au-delà ; j'ai bcp réfléchi à tt ça qd j'ai compris que mes propres enfants étaient aussi passés par là.. l'aîné surtout, très réservé. Tu sais, nous les parents nous voyons nos "mômes" pas très bien, mais c'est difficile de percer le mystère, le "pourquoi"... alors on met bcp de choses sur le compte de la fameuse "crise d'adolescence" quand on voit son enfant sombre, triste même, et qui refuse tt dialogue... Et puis, peut-être que l'on ne veut pas voir...
Je crois que tu as très bien fait de parler à tes parents ; aujourd'hui ce silence te pèse, c'est normal ; t'es tu demandé s'il leur pesait à eux ?
je ne serais pas surprise que la réponse soit oui... ; alors, qui fait le premier pas, quand, comment, qui "en" reparle ??
Le temps a passé, il a sans doute fait son travail ; tes parents ont très certainement bcp parlé de toi entre eux, peut-être même à des amis intimes, à leur médecin traitant.. (et oui, parfois, ce brave toubib, il faut bien lui expliquer pourquoi on vient le voir, pourquoi "ça coince"...).
Ce temps qui a passé leur a sans doute permis d'élaguer parmi les mille et unes questions qui les ont assaillis lors de ta "révélation".
Que penses-tu de l'idée de reparler de tt ça maintenant, peut-être d'abord avec ta maman ; elle a besoin de savoir que tu vas bien, que tu as voulu leur dire parce que tu les aimes, parce que tu les respectes, et que cette franchise et cette confiance, ce sont eux qui, par leur éducation, t'ont élevés avec ces valeurs-là, en plus de leur immense amour, celui que tu leur rend si bien.
Tes parents ont besoin d'entendre qu'ils n'y sont pour rien, que tu es tjrs leur fils, ce "petit" qu'ils ont élevé du mieux possible et qui aujourd'hui, fort de tt cela, et d'un parcours scolaire brillant, va vivre sa vie d'adulte. Cette orientation amoureuse qui est la tienne ne change rien à la relation qui te lie éternellement à eux et réciproquement.
Courage, et encore bravo,
bises,
Mady
-
sandoval
Comme tu le dis Mady,cette période de repli sur soi c'est dévastateur...et je pense qu'au fond mes parents ne se sont aperçus de rien : c'était la crise d'adolescence.En prouve les réactions à chaud de mon co de la part de ma mère..."Cava passer" "tu te cherches" "au moins un garçon sur quatre se pose la question de l'homosexualité dans son adolescence" etc...
Je sais qu'au début ma mère me demandait carrément de sortir avec les filles...J'ai refusé bien sûr,et j'essaie de ne pas leur donner de faux espoirs...jamais je ne leur parle de fille,rien du tout....
Concernant le silence,je suis conscient qu'ils ont du bien réfléchir là dessus...Ma mère qui prend tout à l'émotionnel a sûrement du penser à plein de trucs...Et mon frère qui a 15ans je suis sûr qu'il a compris.Dans la famille(mon père et ma mère) lui n'est pas au courant,mais je suis sûr qu'il a compris : les discussions cachées de mes parents,les pleurs de ma mère...bref...mais j'attends avant de lui dire car ma mère m'a dit "ne lui dis jamais ça,pas maintenant,t'es son modèle,il pourrait te suivre"
Donc...enfin je pense que mon frère est un parfait hétéro (ouf lol)
En fait j'ai peur de leur en reparler comme si j'allais leur replanter l'épine dans le pied,dans la plaie...Et quand à la télé on parle d'homosexualité y'a un silence éloquent entre nous...
Je vais essayer de sortir,de (re)voir des gens bref de sortir...je crois que je néglige ma jeunesse...j'ai même un ami très proche qui ne sort jamais,qui est renfermé,qui semble peut-être dans la même posture que moi,je crois qu'il est homo : 20ans comme moi et aucune fille au compteur (si je puis dire ça comme ça lol) et entre nous on parle jamais de filles...
Je vais donc suivre vos précieux conseils...je tenais à dire que ce forum est quand même génial! Les gens écoutent et tentent d'aider les autres...belles preuves d'entraides!
Je sais qu'au début ma mère me demandait carrément de sortir avec les filles...J'ai refusé bien sûr,et j'essaie de ne pas leur donner de faux espoirs...jamais je ne leur parle de fille,rien du tout....
Concernant le silence,je suis conscient qu'ils ont du bien réfléchir là dessus...Ma mère qui prend tout à l'émotionnel a sûrement du penser à plein de trucs...Et mon frère qui a 15ans je suis sûr qu'il a compris.Dans la famille(mon père et ma mère) lui n'est pas au courant,mais je suis sûr qu'il a compris : les discussions cachées de mes parents,les pleurs de ma mère...bref...mais j'attends avant de lui dire car ma mère m'a dit "ne lui dis jamais ça,pas maintenant,t'es son modèle,il pourrait te suivre"
Donc...enfin je pense que mon frère est un parfait hétéro (ouf lol)
En fait j'ai peur de leur en reparler comme si j'allais leur replanter l'épine dans le pied,dans la plaie...Et quand à la télé on parle d'homosexualité y'a un silence éloquent entre nous...
Je vais essayer de sortir,de (re)voir des gens bref de sortir...je crois que je néglige ma jeunesse...j'ai même un ami très proche qui ne sort jamais,qui est renfermé,qui semble peut-être dans la même posture que moi,je crois qu'il est homo : 20ans comme moi et aucune fille au compteur (si je puis dire ça comme ça lol) et entre nous on parle jamais de filles...
Je vais donc suivre vos précieux conseils...je tenais à dire que ce forum est quand même génial! Les gens écoutent et tentent d'aider les autres...belles preuves d'entraides!
l'après CO
Oui, ça c'est une bonne décision : vis, sors, vois du monde ; sans laisser de côté tes parents, loin de là, tu as ta vie à vivre (ils ne le feront pas à ta place) et à ton âge ta vie, c'est, outre les études, les ami(es), les sorties, etc...
C'est la meilleure façon de t'aérer et de penser à autre chose ; l'ami dont tu parles me semble aussi bien seul, enfermé dans ses pensées ; si tu arrives à l'amener à parler, je pense que toi et lui en éprouveront bcp de soulagement ; on ne dit jamais assez combien la parole (surtout entendue et comprise) est libératrice....
Pour ce qui est de ton petit frère, sans trop vouloir m'avancer, je pense pouvoir te dire qu'il a compris depuis longtemps... 15 ans, ce n'est plus un gamin, crois moi ; c'est tt à l'honneur de ta maman de vouloir le "protéger" car pour elle.. c'est encore un enfant, mais c'est qque part dommage car lui aussi aurait sans doute besoin de mettre des mots sur tt ça : il a sans doute vu et senti la perturbation de tes (de vos) parents, il est à un âge de questionnement aussi ; pour ma part (je me base sur ma petite expérience avec deux enfants homos, le plus jeune avait aussi 15 ans quand nous avons su pour l'aîné, il était -et reste- aussi son "modèle")
je ne pense pas que, dans son esprit, tu "descendes de ton piedestal de grand frère" parce que tu es homo ; les liens de fratrie sont, heureusement, bien au-delà de ce genre de considération.
Sans doute ta maman ne peut-elle pas encore entendre cela, mais je tenais à te le dire.
Ton frère serait sans doute très touché d'être "dans la confidence", de mériter ta confiance, sur des sujets aussi intimes.
Maintenant, c'est toi qui vis la situation, qui connais le contexte, qui a donc, si je puis dire, toutes les cartes en mains.
Courage et bises,
Mady
C'est la meilleure façon de t'aérer et de penser à autre chose ; l'ami dont tu parles me semble aussi bien seul, enfermé dans ses pensées ; si tu arrives à l'amener à parler, je pense que toi et lui en éprouveront bcp de soulagement ; on ne dit jamais assez combien la parole (surtout entendue et comprise) est libératrice....
Pour ce qui est de ton petit frère, sans trop vouloir m'avancer, je pense pouvoir te dire qu'il a compris depuis longtemps... 15 ans, ce n'est plus un gamin, crois moi ; c'est tt à l'honneur de ta maman de vouloir le "protéger" car pour elle.. c'est encore un enfant, mais c'est qque part dommage car lui aussi aurait sans doute besoin de mettre des mots sur tt ça : il a sans doute vu et senti la perturbation de tes (de vos) parents, il est à un âge de questionnement aussi ; pour ma part (je me base sur ma petite expérience avec deux enfants homos, le plus jeune avait aussi 15 ans quand nous avons su pour l'aîné, il était -et reste- aussi son "modèle")
je ne pense pas que, dans son esprit, tu "descendes de ton piedestal de grand frère" parce que tu es homo ; les liens de fratrie sont, heureusement, bien au-delà de ce genre de considération.
Sans doute ta maman ne peut-elle pas encore entendre cela, mais je tenais à te le dire.
Ton frère serait sans doute très touché d'être "dans la confidence", de mériter ta confiance, sur des sujets aussi intimes.
Maintenant, c'est toi qui vis la situation, qui connais le contexte, qui a donc, si je puis dire, toutes les cartes en mains.
Courage et bises,
Mady