Elle.... Il, argh, j'le savais qu'elle... il était un il...
oui c'est une solution, mais j'ai choisi celle de me répéter comme un mantra, la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir,la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir;la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir,la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir, la voix n'a rien à y voir...-
Paranoiattack
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
C'est con, mais je ne connais aucun(e) trans... Je n'ai donc rien à raconter!
Je pense que c'est quelque chose qui manque à ma vie palpitante. Vous en connaissez tant que ça?
Ah oui, autre question existentielle...
Pensez-vous que la barrière est subtile entre un trans hétéro et une lesbienne très masculine et entre une trans hétéro et un homo très efféminé?
Je pense que c'est quelque chose qui manque à ma vie palpitante. Vous en connaissez tant que ça?
Ah oui, autre question existentielle...
Pensez-vous que la barrière est subtile entre un trans hétéro et une lesbienne très masculine et entre une trans hétéro et un homo très efféminé?
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Paranoiattack
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
Mais... Je n'en sais rien, je ne me suis jamais posé la question dans ces termes là. Ça m'a l'air tout catégorisé, bien rangé dans ton esprit, alors que j'ai quand même plus l'impression que tout est beaucoup plus fluide que ça. Il doit y avoir des mecs extrêmement efféminés qui sont en fait des trans' sans le savoir, mais il y a aussi tout plein de mecs efféminés qui sont juste des mecs efféminés. Pareil pour les butch et autres lesbiennes dites masculines. Et puis y a même des gens qui sont perçus comme hétéros dans leur genre d'origine et qui sont en fait trans' gay ou lesbienne. L'orientation et l'identité sexuelles n'ont pas grand chose à voir.
Edit: tu as édité ta question pour la modifier. Je répondais à celle où tu demandais si les gays efféminés et les butchs étaient en fait des trans' refoulés.
Pour répondre à ta question modifiée donc, je n'en sais rien comment ils le savent, ils le savent et c'est tout. Tu t'es toujours senti garçon? Tu le sais depuis toujours? Bin c'est pareil sauf que c'est dans l'autre sens.
Edit: tu as édité ta question pour la modifier. Je répondais à celle où tu demandais si les gays efféminés et les butchs étaient en fait des trans' refoulés.
Pour répondre à ta question modifiée donc, je n'en sais rien comment ils le savent, ils le savent et c'est tout. Tu t'es toujours senti garçon? Tu le sais depuis toujours? Bin c'est pareil sauf que c'est dans l'autre sens.
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Paranoiattack
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
Du peu que j'en sais, il me semble que le genre, comme la sexualité d'ailleurs, sont bien plus fluides que les cases dans lesquels on veut les mettre.
De même que l'on pourrait définir sa sexualité par un pourcentage variable (toujours catégorisant mais un peu moins que le fatidique "hétéro, bi, homo"), j'imagine que l'on pourrait faire de même avec un % de "je me sens fille, je me sens garçon".
Simplement, le fait de se sentir garçon si on est "officiellement" (ou biologiquement) une fille peut être vécu de différentes façons, suivant l'importance que cela prend, et à quel point on sent que c'est essentiel dans notre être. Cela peut se traduire par une attitude, une façon de s'habiller ou pas du tout. Et cela n'a un lien que très vague avec la sexualité, les deux ne sont pas superposables comme des légos (je me sens garçon donc je deviens lesbienne). De même, la définition de ce qui fait que je me sens garçon n'a pas forcément à voir avec les clichés de la féminité/masculinité/virilité.
Faire le pas de la transexualité (ou devenir transgenre) c'est décider d'accepter que ce que l'on ressent intrinséquement (depuis toujours ?) corresponde à l'image que l'on donne à l'extérieur. faire la rectification : oh, au fait, vous voyez ça mais en vrai, moi, c'est plutôt ça.
Pour ma part, après y avoir un peu réfléchi, je crois qu'en fait je m'étais dit quelque part que ça devait être une évidence. Que la personne qui transitionnait le faisait pour affirmer quelque chose qui était déjà évident. Et que je verrais/sentirais que J. s'était toujours senti garçon. Le changement serait radical, et un tout nouveau "il" remplacerait l'erreur du "elle". En fait, le changement est symbolique et très fort, mais j'ai du mal à ne pas pouvoir me rattacher à un changement physique. Même voix, même physique. Du coup, je me dis "même personne". Et cela m'amène à "elle". Je crois que si ça avait été plus "spectaculaire" ou juste visible, ça aurait été plus facile.
Je respecte énormément J. et je ferai tout pour ne pas gaffer devant lui, parce qu'intellectuellement, je comprends très bien son choix. C'est raison contre réflexes/culture. Un mélange d'acquis que l'on croit inné et qui nous ramène au genre que l'on a connu. Je ne sais plus qui l'a dit mais c'est vrai, j'aurai plus tendance à chercher ce qui reste d'une elle passée, ou ce qui fait un nouveau lui que chez quelqu'un d'autre.
Mais de ce que j'en vois, il a l'air de s'épanouir et d'enfin oser affirmer ses goûts, ses opinions et de s'affirmer en général, j'en suis plus qu'heureuse pour lui. Que j'ai besoin de le revoir en vrai de vrai et le cotoyer à nouveau pour me faire à son identité, au final, c'est pas très important. Je suis contente pour lui.
Merci pour vos témoignages, ça éclaircit un peu les choses dans ma tête. Je reste toujours intéressée par cette histoire de culture et de représentation...
De même que l'on pourrait définir sa sexualité par un pourcentage variable (toujours catégorisant mais un peu moins que le fatidique "hétéro, bi, homo"), j'imagine que l'on pourrait faire de même avec un % de "je me sens fille, je me sens garçon".
Simplement, le fait de se sentir garçon si on est "officiellement" (ou biologiquement) une fille peut être vécu de différentes façons, suivant l'importance que cela prend, et à quel point on sent que c'est essentiel dans notre être. Cela peut se traduire par une attitude, une façon de s'habiller ou pas du tout. Et cela n'a un lien que très vague avec la sexualité, les deux ne sont pas superposables comme des légos (je me sens garçon donc je deviens lesbienne). De même, la définition de ce qui fait que je me sens garçon n'a pas forcément à voir avec les clichés de la féminité/masculinité/virilité.
Faire le pas de la transexualité (ou devenir transgenre) c'est décider d'accepter que ce que l'on ressent intrinséquement (depuis toujours ?) corresponde à l'image que l'on donne à l'extérieur. faire la rectification : oh, au fait, vous voyez ça mais en vrai, moi, c'est plutôt ça.
Pour ma part, après y avoir un peu réfléchi, je crois qu'en fait je m'étais dit quelque part que ça devait être une évidence. Que la personne qui transitionnait le faisait pour affirmer quelque chose qui était déjà évident. Et que je verrais/sentirais que J. s'était toujours senti garçon. Le changement serait radical, et un tout nouveau "il" remplacerait l'erreur du "elle". En fait, le changement est symbolique et très fort, mais j'ai du mal à ne pas pouvoir me rattacher à un changement physique. Même voix, même physique. Du coup, je me dis "même personne". Et cela m'amène à "elle". Je crois que si ça avait été plus "spectaculaire" ou juste visible, ça aurait été plus facile.
Je respecte énormément J. et je ferai tout pour ne pas gaffer devant lui, parce qu'intellectuellement, je comprends très bien son choix. C'est raison contre réflexes/culture. Un mélange d'acquis que l'on croit inné et qui nous ramène au genre que l'on a connu. Je ne sais plus qui l'a dit mais c'est vrai, j'aurai plus tendance à chercher ce qui reste d'une elle passée, ou ce qui fait un nouveau lui que chez quelqu'un d'autre.
Mais de ce que j'en vois, il a l'air de s'épanouir et d'enfin oser affirmer ses goûts, ses opinions et de s'affirmer en général, j'en suis plus qu'heureuse pour lui. Que j'ai besoin de le revoir en vrai de vrai et le cotoyer à nouveau pour me faire à son identité, au final, c'est pas très important. Je suis contente pour lui.
Merci pour vos témoignages, ça éclaircit un peu les choses dans ma tête. Je reste toujours intéressée par cette histoire de culture et de représentation...
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gertrude-khan
- Messages : 33
- Inscription : dim. mai 17, 2009 5:58 pm
Bon c'est ptetre pas clair mais pour éclairer NeM's (attention ce n'est que mon avis (en même temps je suis en plein dans un questionnement de ce type donc j'essaye de chercher les réponses au fond de moi)) :
Il n'y a pas que 2 genres Féminon/masculin, c'est juste une question de...fréquence
représentes-toi le spectre de la lumière blanche (oula le scientifique parles hihi) en gros l'arc en ciel...je pense que dans la population, tu as 95% des gens qui sont situés aux extrêmes (hommes ou femmes) et les 5% restants sont plus ou moins entre les 2. On a donc une palette des genre, complètement faussée par les seuls deux représentations corporelles : homme/femme. Ainsi, les transsexuels se situeront aux extrêmes, comme 95% des gens, sauf qu'ils seront dans le corps de l'extrême opposé. Et les 5% restant seraient plutôt "transgenres" (mot dénué de sens si on suit la théorie précedente) : la représentation corporelle normative homme/femme ne les met pas en adéquation avec leur esprit, quelque extrême que ce soit...c'est à eux de trouver cette représentation.
Et quand tu dis que parfois tu te sent moins garçon, je pense que c'est simplement une question de facette...tout le monde n'a pas qu'une seule facette représentative de son genre, la encore c'est plein de facette plus ou moins masculine, plus ou moins féminine, et quand tu les additionne, tu obtiens le genre...pff je m'y perd un peu
Mais qu'est ce que vous en pensez? C'est complètement bête ce que je dit ou ca fait quand même écho à certains??
Il n'y a pas que 2 genres Féminon/masculin, c'est juste une question de...fréquence
représentes-toi le spectre de la lumière blanche (oula le scientifique parles hihi) en gros l'arc en ciel...je pense que dans la population, tu as 95% des gens qui sont situés aux extrêmes (hommes ou femmes) et les 5% restants sont plus ou moins entre les 2. On a donc une palette des genre, complètement faussée par les seuls deux représentations corporelles : homme/femme. Ainsi, les transsexuels se situeront aux extrêmes, comme 95% des gens, sauf qu'ils seront dans le corps de l'extrême opposé. Et les 5% restant seraient plutôt "transgenres" (mot dénué de sens si on suit la théorie précedente) : la représentation corporelle normative homme/femme ne les met pas en adéquation avec leur esprit, quelque extrême que ce soit...c'est à eux de trouver cette représentation.
Et quand tu dis que parfois tu te sent moins garçon, je pense que c'est simplement une question de facette...tout le monde n'a pas qu'une seule facette représentative de son genre, la encore c'est plein de facette plus ou moins masculine, plus ou moins féminine, et quand tu les additionne, tu obtiens le genre...pff je m'y perd un peu
Mais qu'est ce que vous en pensez? C'est complètement bête ce que je dit ou ca fait quand même écho à certains??