Je fusionne ton topic avec un autre déjà existant sur le même sujet.
Votre vision de l'homoparentalité
Le problème n'est pas celui du couple homosexuel, mais celui du double foyer (d'où l'adoption plus simple à mettre en place).
Pour témoigner de mon expérience, mes enfants sont en garde alternée, une semaine sur deux chez nous. Les décisions les concernant sont toujours prises avec leur mère et ça se passe très bien.
Mon compagnon, c'est Eric, le copain de papa, et le petit (7ans) vient de comprendre qu'homosexuel n'est pas une insulte, mais ce qu'est son papa, l'amour qu'il vit avec Eric.
Du coup, il y a un référend de plus (comme un beaupère) et la confiance fait que si je ne suis pas rentré, Eric fait faire les devoirs, intervient, gronde ou console, et c'est très bien comme ça.
J'ai même tellement plus de recul que quand j'étais seul à m'occupper d'eux que je ne vois que des avantages (sans compter la semaine que l'on a que pour nous).
Bref, l'important est de bien déterminer les rôles, d'avoir plusieurs "parents référends" quelque soient leur sexe, car c'est la diversité de personnalité qui est constructeur de celle de l'enfant, qui lui permet de se positionner par rapport à plusieurs points de repère.
La famille prend des formes diverses, l'homosexualité des parents pèse finalement assez peu dans son fonctionnement.
Pour témoigner de mon expérience, mes enfants sont en garde alternée, une semaine sur deux chez nous. Les décisions les concernant sont toujours prises avec leur mère et ça se passe très bien.
Mon compagnon, c'est Eric, le copain de papa, et le petit (7ans) vient de comprendre qu'homosexuel n'est pas une insulte, mais ce qu'est son papa, l'amour qu'il vit avec Eric.
Du coup, il y a un référend de plus (comme un beaupère) et la confiance fait que si je ne suis pas rentré, Eric fait faire les devoirs, intervient, gronde ou console, et c'est très bien comme ça.
J'ai même tellement plus de recul que quand j'étais seul à m'occupper d'eux que je ne vois que des avantages (sans compter la semaine que l'on a que pour nous).
Bref, l'important est de bien déterminer les rôles, d'avoir plusieurs "parents référends" quelque soient leur sexe, car c'est la diversité de personnalité qui est constructeur de celle de l'enfant, qui lui permet de se positionner par rapport à plusieurs points de repère.
La famille prend des formes diverses, l'homosexualité des parents pèse finalement assez peu dans son fonctionnement.
Dernière modification par zphyr le mer. janv. 21, 2009 5:57 pm, modifié 1 fois.
zphyr, je te remercie pour ton témoignage.
Pour ma part, j'ai toujours eu du mal à concevoir l'homo-parentalité, je me disais que les enfants risquaient d'être "perturbés". Je vois que dans ta famille ce n'est pas le cas. Peut-être parcequ'ils savent aussi que papa était avec maman (et qu'ils ont été conçus à deux) avant d'être avec le "nouveau" compagnon...
Pour ma part, j'ai toujours eu du mal à concevoir l'homo-parentalité, je me disais que les enfants risquaient d'être "perturbés". Je vois que dans ta famille ce n'est pas le cas. Peut-être parcequ'ils savent aussi que papa était avec maman (et qu'ils ont été conçus à deux) avant d'être avec le "nouveau" compagnon...
Peut-être, mais ça n'a pas tant d'importance que ça. Des référents de l'autre sexe que ses homo-parents l'enfant en rencontre tout le temps (grands-parents, voisins,...) et l'important est le référent affectif et éducatif, quel qu'il soit.
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Je n'ai pas de vision particulière de l'homoparentalité, parce que pour moi, il n'y a que la parentalité. Le problème n'est pas qu'un enfant ait tant de papas ou de mamans, mais qu'il soit heureux et épanoui. Et je ne vois pas en quoi le fait d'avoir des parents homos serait un problème. Cela s'inscrit parfaitement dans l'évolution contemporaine de la famille : enfants nés hors mariage, familles recomposée, etc.
Pour ma part, comme je l'ai déjà écrit, je ne veux pas d'enfant.
Pour ma part, comme je l'ai déjà écrit, je ne veux pas d'enfant.
J'ai un peu la meme vision des choses qu'Olivierz. Peu importe le milieu dans lequel tu nais (familles monoparentale, homoparentale, recomposée, pauvre, riche, etc, etc...), le plus important reste l'éducation et la co-éducation apportée par toutes les personnes que l'enfant va rencontrer au cours de son apprentissage de la vie (dans éducation, il y a aussi sécurité affective et morale).
Voila, et pour ma part, je ne veux pour l'instant pas d'enfant. D'un, parce que ma femme n'en veut pas, bien qu'elle les adore et qu'elle ai participé pendant quelques années à l'éducation d'un p'tit bonhomme. Et de deux, parce que je ne m'en sens pas capable au jour d'aujourd'hui.
Mais, si j'en voulais un, il faudrait déjà que cela soit un désir commun avec ma femme, et je choisirait l'option donneur, mais pas anonyme, car je pense que c'est important de savoir qui nous a conçu, et puis l'enfant voudrait le savoir un jour ou l'autre, alors pourquoi l'en priver... Et j'aimerais que le donneur soit un ami, quelqu'un que je connais et apprécie pour ses qualités, et en qui j'aurai confiance quant aux valeurs qu'il véhiculera auprès de cet enfant.
Voilou...
Voila, et pour ma part, je ne veux pour l'instant pas d'enfant. D'un, parce que ma femme n'en veut pas, bien qu'elle les adore et qu'elle ai participé pendant quelques années à l'éducation d'un p'tit bonhomme. Et de deux, parce que je ne m'en sens pas capable au jour d'aujourd'hui.
Mais, si j'en voulais un, il faudrait déjà que cela soit un désir commun avec ma femme, et je choisirait l'option donneur, mais pas anonyme, car je pense que c'est important de savoir qui nous a conçu, et puis l'enfant voudrait le savoir un jour ou l'autre, alors pourquoi l'en priver... Et j'aimerais que le donneur soit un ami, quelqu'un que je connais et apprécie pour ses qualités, et en qui j'aurai confiance quant aux valeurs qu'il véhiculera auprès de cet enfant.
Voilou...
Je pense effectivement qu'on n'a pas d'hétéroparentalité ou d'homoparentalité, on a juste une parentalité, l'important c'est la manière dont on élève ses enfants.
Je suis pour l'homoparentalité pour la simple et bonne raison qu'un enfant "désiré" (vu les manières de l'obtenir, IV, adoption, il est forcément désiré lol) recevra de l'amour et que l'amour est la seule chose nécessaire au bon développement d'un enfant. Et foncièrement, ça ne change rien par rapport à tous les couples divorcés et remariés avec beau-père/belle-mère
Je rajouterai que refuser aux couples homosexuels d'avoir des enfants car il y a absence d'un père ou d'une mère est stupide, ils devraient donc interdire l'adoption aux parents célibataires par exemple, ou encore placer les enfants de veufs en orphelinats par ce qu'ils n'ont pas de mère... C'est exagéré ce que je dis, évidemment, mais ça fait réaliser à quel point c'est bête de leur part...
Après, d'un point de vue personnel, je serais plus pour le croisé couple lesbien couple gay et que les géniteurs restent évidemment dans la vie de l'enfant! C'est tout de même important, on va pas priver un enfant de son père ou de sa mère si on peut l'éviter, mais on peut très facilement lui rajouter une mère en plus ou un père en plus.
Je suis pour l'homoparentalité pour la simple et bonne raison qu'un enfant "désiré" (vu les manières de l'obtenir, IV, adoption, il est forcément désiré lol) recevra de l'amour et que l'amour est la seule chose nécessaire au bon développement d'un enfant. Et foncièrement, ça ne change rien par rapport à tous les couples divorcés et remariés avec beau-père/belle-mère
Je rajouterai que refuser aux couples homosexuels d'avoir des enfants car il y a absence d'un père ou d'une mère est stupide, ils devraient donc interdire l'adoption aux parents célibataires par exemple, ou encore placer les enfants de veufs en orphelinats par ce qu'ils n'ont pas de mère... C'est exagéré ce que je dis, évidemment, mais ça fait réaliser à quel point c'est bête de leur part...
Après, d'un point de vue personnel, je serais plus pour le croisé couple lesbien couple gay et que les géniteurs restent évidemment dans la vie de l'enfant! C'est tout de même important, on va pas priver un enfant de son père ou de sa mère si on peut l'éviter, mais on peut très facilement lui rajouter une mère en plus ou un père en plus.
c'est peut être un peu tordu mais (bien que j'ai encore largement le temps de penser à la maternité) je me demande comment l'enfant devra appeler ces deux parents. En fin de compte, à part pour l'adoption, il y a toujours la mère légitime et l'autre maman. D'autant plus que je crois qu'en france il est impossible d'adopter l'enfant de son conjoint dans un couple homo. L'homoparentalité est assez assimétrique. Mais en même temps chez un couple hétéro on encontre un peu le même type de problème. La mère a souvent une implication plus importante ou une relation plus privilégiée avec ses enfants que le géniteur du fait de la grossesse, de l'alaitement,etc Le tout est de trouver l'équilibre familiale.
Pourquoi la France a (pour changer, on fait un concours avec la Russie) été condamnée par la Cour EDH il y a pas si longtemps (enfin, ça doit faire dans les 1 ans quand même) ?Samain a écrit :Je rajouterai que refuser aux couples homosexuels d'avoir des enfants car il y a absence d'un père ou d'une mère est stupide, ils devraient donc interdire l'adoption aux parents célibataires par exemple, ou encore placer les enfants de veufs en orphelinats par ce qu'ils n'ont pas de mère... C'est exagéré ce que je dis, évidemment, mais ça fait réaliser à quel point c'est bête de leur part...
C'est justement cette hypocrisie qui a été condamnée par la CEDH, plus précisément celle qui dit "un célibataire peut adopter, mais pas si il ou elle est homo".
Bien sur rien n'est officiel et bien sur il est interdit de faire des statistiques nominatives, en revanche les stats anonymes existent et comme par hasard la France a pas voulu les montrer, tout en affirmant que les homos pouvaient bien adopter.
Enfin bref, sur ce coup là les juges se sont bien marré je crois. Le dispositif de l'arrêt de la Cour disait en gros : "ils ont pas le droit d'adopter ? ok, mais dans ce cas dites le, au lieu d'affirmer le contraire."
Personnellement, je ne sais pas si je veux vraiment avoir un enfant "à moi" (si on peut dire). J'aime bien m'occuper des enfants, l'idée de transmettre et d'aider quelqu'un à se construire me plaît, mais je me vois plus en tant que marraine, ou adulte référent quelconque, que comme réel parent.
Cela dit, légèrement hors-sujet d'ailleurs, mais c'était pour montrer un peu le cadre, l'option que je privilégierai est l'adoption, dans la mesure où on pourrait la faire en couple (c'est pas demain la veille...). D'une parce que je ne veut pas être enceinte (9 mois sans alcool, pas possible
), et aussi pour éviter le déséquilibre entre la mère biologique et moi.
Le seul autre cas qui me parait envisageable est celle d'un donneur connu. D'ailleurs c'est la solution privilégiée par ma copine. Mais ca me fait peur parce que je ne saurais pas comment gérer la place du père/ donneur. Je ne sais pas quelle place je veux qu'il ait, quelles limites fixer, comment arriver à les respecter. Je ne sais pas ce qui est le mieux pour l'enfant. Je ne veux pas que ça foute la merde dans notre relation amicale avec le donneur.
Je ne sais pas grand chose, en fait
. Je ne connais pas de couple homoparents. Les seuls exemples que je connais sont ceux de séries gay américaines, je ne sais pas dans quelle mesure on peut s'appuyer là dessus pour juger de l'épanouissement des enfants.
Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que la plupart des gens qui ont des enfants ici, les ont eu en couple hétéro, avant de s'installer avec leur partenaire actuel(le). Ces expériences sont sans doute très intéressantes, mais je ne pense pas qu'on puisse présenter la situation aux enfants de la même façon si le donneur ou la mère porteuse n'a jamais eu aucun lien amoureux avec l'autre parent biologique.
Cela dit, légèrement hors-sujet d'ailleurs, mais c'était pour montrer un peu le cadre, l'option que je privilégierai est l'adoption, dans la mesure où on pourrait la faire en couple (c'est pas demain la veille...). D'une parce que je ne veut pas être enceinte (9 mois sans alcool, pas possible
), et aussi pour éviter le déséquilibre entre la mère biologique et moi.Le seul autre cas qui me parait envisageable est celle d'un donneur connu. D'ailleurs c'est la solution privilégiée par ma copine. Mais ca me fait peur parce que je ne saurais pas comment gérer la place du père/ donneur. Je ne sais pas quelle place je veux qu'il ait, quelles limites fixer, comment arriver à les respecter. Je ne sais pas ce qui est le mieux pour l'enfant. Je ne veux pas que ça foute la merde dans notre relation amicale avec le donneur.
Je ne sais pas grand chose, en fait
. Je ne connais pas de couple homoparents. Les seuls exemples que je connais sont ceux de séries gay américaines, je ne sais pas dans quelle mesure on peut s'appuyer là dessus pour juger de l'épanouissement des enfants.Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que la plupart des gens qui ont des enfants ici, les ont eu en couple hétéro, avant de s'installer avec leur partenaire actuel(le). Ces expériences sont sans doute très intéressantes, mais je ne pense pas qu'on puisse présenter la situation aux enfants de la même façon si le donneur ou la mère porteuse n'a jamais eu aucun lien amoureux avec l'autre parent biologique.