Etre gay .... parents ...et séparés
Publié : lun. sept. 06, 2010 5:19 am
Bonjour à tous.
C'est un peu -beaucoup - perdu en ce moment que je m'adresse à vous.
J'ai 35 ans et je suis homosexuel.Je l'assume aux yeux de la société et de mon entourage depuis bientôt 5 ans.
Auparavant j'ai eu une vie hétérosexuel, ma foi pas si catastrophique ni frustrante que ça.
Il y a trois ans - poussé par le désir de paternité ou cédant à la pression des normes d'une société hétéro - j'ai fait un enfant à une femme avec qui j'ai déjà eu l'occasion de partager ma vie.
Cela reste à mon sens l'acte le plus magique et la plus belle réussite de ma vie.
Nous vivons dans deux logements distincts éloignés d'un kilomètre et nous nous partageons la garde et l'éducation de notre fille au quotidien depuis ce jour.
Mais ce monde de Candy, où je croyais vivre, est en train de changer ... il va peut être même cesser définitivement.
La mère de ma fille fréquente depuis quelques temps très sérieusement. Ils envisagent de vivre ensemble et donc de quitter la commune où elle vit.
Même si je souhaite un bonheur sincère à mon ex compagne, cette situation me plonge dans un désarroi total.
En plus, je dois l'admettre, d'avoir peur de perdre la complicité que j'ai depuis des années avec cette femme, je n'arrive pas à concevoir ma vie quotidienne sans ma fille. Je vois ma fille tous les jours et je m'occupe d'elle un jour sur deux. Je ne m'imagine pas restreindre ma garde à un week end sur deux. C'est totalement inconcevable tellement je porte d'amour à cet enfant et tellement elle illumine ma vie.
Cette situation, pourtant pas encore réelle (le déménagement est pour le moment qu'envisagé) m'angoisse tellement que je n'en dors plus. Et pendant ces longues nuits de réflexions, j'en viens même à vouloir renier mon homosexualité ...à imaginer une castration chimique qui me permettrait de me renier moi même. J'ai parcouru un long chemin libérateur avant de faire mon coming out, il m'est impossible de revenir en arrière ... mais il me parait tout autant impossible de renoncer à ma fille.
Je ne sais plus quoi penser ni comment agir.
C'est un peu -beaucoup - perdu en ce moment que je m'adresse à vous.
J'ai 35 ans et je suis homosexuel.Je l'assume aux yeux de la société et de mon entourage depuis bientôt 5 ans.
Auparavant j'ai eu une vie hétérosexuel, ma foi pas si catastrophique ni frustrante que ça.
Il y a trois ans - poussé par le désir de paternité ou cédant à la pression des normes d'une société hétéro - j'ai fait un enfant à une femme avec qui j'ai déjà eu l'occasion de partager ma vie.
Cela reste à mon sens l'acte le plus magique et la plus belle réussite de ma vie.
Nous vivons dans deux logements distincts éloignés d'un kilomètre et nous nous partageons la garde et l'éducation de notre fille au quotidien depuis ce jour.
Mais ce monde de Candy, où je croyais vivre, est en train de changer ... il va peut être même cesser définitivement.
La mère de ma fille fréquente depuis quelques temps très sérieusement. Ils envisagent de vivre ensemble et donc de quitter la commune où elle vit.
Même si je souhaite un bonheur sincère à mon ex compagne, cette situation me plonge dans un désarroi total.
En plus, je dois l'admettre, d'avoir peur de perdre la complicité que j'ai depuis des années avec cette femme, je n'arrive pas à concevoir ma vie quotidienne sans ma fille. Je vois ma fille tous les jours et je m'occupe d'elle un jour sur deux. Je ne m'imagine pas restreindre ma garde à un week end sur deux. C'est totalement inconcevable tellement je porte d'amour à cet enfant et tellement elle illumine ma vie.
Cette situation, pourtant pas encore réelle (le déménagement est pour le moment qu'envisagé) m'angoisse tellement que je n'en dors plus. Et pendant ces longues nuits de réflexions, j'en viens même à vouloir renier mon homosexualité ...à imaginer une castration chimique qui me permettrait de me renier moi même. J'ai parcouru un long chemin libérateur avant de faire mon coming out, il m'est impossible de revenir en arrière ... mais il me parait tout autant impossible de renoncer à ma fille.
Je ne sais plus quoi penser ni comment agir.