Pour répondre à la question du devenir une fois adulte, il y avait cette étude/ce recueil de témoignages qui, à l'époque, avait bien contribué :
Je ne l'ai plus parce que je fais partie de ces gens qui se séparent de leurs livres avec joie, mais aujourd'hui je serais davantage critique sur quelques points (notamment tous les passages traitants des comorbidités psychiatriques et plus précisément sur l'autisme à haut niveau de fonctionnement qu'on dit encore asperger).
Ensuite je pense sincèrement qu'il y a énormément de ressources sur le net (blogs, portails) pour témoigner du vécu des adultes concernés.
J'ajouterai qu'il ne faut pas oublier que les acteurs eux-mêmes (enseignants, pour ne pas les nommer) sont neuro-quelquechose et que ce neuro-quelquechose-isme ne leur permet pas facilement d'avoir une vision objective et extérieure face aux neurodiversités. A moins de formations, et de métacognition avancée (ça se fait pas tout seul sans apport), on reste dans son fonctionnement. Même si on est atypique au possible, ça ne donne pas les clés pour repérer, comprendre, aider les autres atypiques, qui le sont forcément différemment (atypiques). Au contraire même je dirais.
En conclusion, sachez que le terme neurotypique est parti d'une blague d'une autiste dans les années 90. Pour alléger vos existences, je vous conseille donc de lire Neurotribes, par Steve Silberman.
